EPR et THT
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Re: EPR et THT
Boujou.
THT : une loi afin d’obliger EDF à enfouir ses lignes
Auteur d’une proposition de loi sur l’enfouissement, le député-maire Guénhaël Huet appelle à intensifier la pression sur le terrain.
L'été n'aura pas occulté la question de la THT. Les associations fourbissent leurs armes pour la rentrée et les politiques ont travaillé. Le député-maire (UMP) d'Avranches, Guénhaël Huet espère voir sa proposition de loi (rédigée conjointement avec Yannick Favennec, son homologue mayennais) discutée à l'Assemblée nationale. 'On a de bonnes chances que le sujet soit débattu�, confie le député. 'J'en ai un peu parlé avec Jean-François Copé. Le problème, c'est que tout le monde est gêné par ce dossier. L'attentisme, hélas, est très fort chez certains élus�.
A l’Assemblée, le sujet dérange:
La proposition de loi vise à faire rentrer les lignes électriques dont la tension se situe entre 63 000 et 400 000 volts, dans le champ des ICPE (Installations Classées Pour l’Environnement). Ces dernières doivent respecter des dispositions spéciales telles que des enquêtes et des études d’impact approfondies. Voter une telle loi permettra ainsi de reconnaître que les lignes THT représentent un risque réel pour l’environnement et la société. Une initiative qui ne devrait pas vraiment plaire à EDF et sa filiale RTE. Parallèlement, la proposition aborde aussi la question qui fâche en demandant que 30 % de ces lignes soient enfouies avant la fin de l’année 2012. Les deux députés de l’Ouest ne font pourtant que simplement reprendre le contrat de service public signé entre l’Etat et RTE qui impose “d’enfouir au moins 30% des circuits à haute tension à créer ou à renouveler”. Un engagement que le transporteur d’électricité semble vouloir oublier dans le cadre de l’EPR.
“Les responsables de RTE sont butés”:
“On sait très bien enterrer les lignes, ajoute le maire d’Avranches. D’ailleurs, la France est championne du monde dans ce domaine… mais seulement à l’étranger !”
Ces entreprises françaises de câblage - Nexans, Silec ou Prysmian -sont en effet des références à l’échelle internationale. Pour elles, la construction de lignes souterraines (même haute tension) est maîtrisée depuis fort longtemps.
Reste le mauvais argument du coût prohibitif de l’enfouissement brandi depuis le début par RTE.
Sur le long terme, même sans prendre en compte le risque majeur et les conséquences économiques d’une grande tempête, cet argument ne tient pas la route. “Si on prend l’habitude d’enfouir les lignes en France, ce qui sera nécessairement le cas dans plusieurs années, les coûts vont logiquement baisser”. Sur ce sujet, Guénhaël Huet n’hésite d’ailleurs pas à qualifier les responsables de RTE de “butés. Moins ils enfouissent, mieux ils se portent”.
L’autre avantage majeur en cas de tempête : le réseau ne risque pas de s’effondrer avec toutes les conséquences imaginables. “RTE nous dit que les tempêtes sont trop rares pour justifier un enfouissement”. Pourtant, les exemples de ces dernières années (1987, 1999 ou cette année encore dans le sud-ouest), incitent à y réfléchir à deux fois, d’autant que des lignes construites pour durer plus de 60 ans ont de grandes risques de subir plusieurs très grandes tempêtes au cours de leur existence.
Mais dans cette affaire, comme sur la question sanitaire, le long terme est loin d’être une priorité pour RTE et certains élus. Le bras de fer est donc voué à s’intensifier. Après avoir exercé une pression plus institutionnelle via sa proposition de loi, le député-maire d’Avranches veut revenir “à une pression de terrain” et aux manifestations. “Il faudra tout faire pour retarder la prise de déclaration d’utilité publique car nous n’en voulons pas”, précise Guénhaël Huet. “Nous demandons deux choses : une véritable étude de santé publique indépendante et une discussion sur la question de l’enfouissement.”
Paris Normandie.
THT : une loi afin d’obliger EDF à enfouir ses lignes
Auteur d’une proposition de loi sur l’enfouissement, le député-maire Guénhaël Huet appelle à intensifier la pression sur le terrain.
L'été n'aura pas occulté la question de la THT. Les associations fourbissent leurs armes pour la rentrée et les politiques ont travaillé. Le député-maire (UMP) d'Avranches, Guénhaël Huet espère voir sa proposition de loi (rédigée conjointement avec Yannick Favennec, son homologue mayennais) discutée à l'Assemblée nationale. 'On a de bonnes chances que le sujet soit débattu�, confie le député. 'J'en ai un peu parlé avec Jean-François Copé. Le problème, c'est que tout le monde est gêné par ce dossier. L'attentisme, hélas, est très fort chez certains élus�.
A l’Assemblée, le sujet dérange:
La proposition de loi vise à faire rentrer les lignes électriques dont la tension se situe entre 63 000 et 400 000 volts, dans le champ des ICPE (Installations Classées Pour l’Environnement). Ces dernières doivent respecter des dispositions spéciales telles que des enquêtes et des études d’impact approfondies. Voter une telle loi permettra ainsi de reconnaître que les lignes THT représentent un risque réel pour l’environnement et la société. Une initiative qui ne devrait pas vraiment plaire à EDF et sa filiale RTE. Parallèlement, la proposition aborde aussi la question qui fâche en demandant que 30 % de ces lignes soient enfouies avant la fin de l’année 2012. Les deux députés de l’Ouest ne font pourtant que simplement reprendre le contrat de service public signé entre l’Etat et RTE qui impose “d’enfouir au moins 30% des circuits à haute tension à créer ou à renouveler”. Un engagement que le transporteur d’électricité semble vouloir oublier dans le cadre de l’EPR.
“Les responsables de RTE sont butés”:
“On sait très bien enterrer les lignes, ajoute le maire d’Avranches. D’ailleurs, la France est championne du monde dans ce domaine… mais seulement à l’étranger !”
Ces entreprises françaises de câblage - Nexans, Silec ou Prysmian -sont en effet des références à l’échelle internationale. Pour elles, la construction de lignes souterraines (même haute tension) est maîtrisée depuis fort longtemps.
Reste le mauvais argument du coût prohibitif de l’enfouissement brandi depuis le début par RTE.
Sur le long terme, même sans prendre en compte le risque majeur et les conséquences économiques d’une grande tempête, cet argument ne tient pas la route. “Si on prend l’habitude d’enfouir les lignes en France, ce qui sera nécessairement le cas dans plusieurs années, les coûts vont logiquement baisser”. Sur ce sujet, Guénhaël Huet n’hésite d’ailleurs pas à qualifier les responsables de RTE de “butés. Moins ils enfouissent, mieux ils se portent”.
L’autre avantage majeur en cas de tempête : le réseau ne risque pas de s’effondrer avec toutes les conséquences imaginables. “RTE nous dit que les tempêtes sont trop rares pour justifier un enfouissement”. Pourtant, les exemples de ces dernières années (1987, 1999 ou cette année encore dans le sud-ouest), incitent à y réfléchir à deux fois, d’autant que des lignes construites pour durer plus de 60 ans ont de grandes risques de subir plusieurs très grandes tempêtes au cours de leur existence.
Mais dans cette affaire, comme sur la question sanitaire, le long terme est loin d’être une priorité pour RTE et certains élus. Le bras de fer est donc voué à s’intensifier. Après avoir exercé une pression plus institutionnelle via sa proposition de loi, le député-maire d’Avranches veut revenir “à une pression de terrain” et aux manifestations. “Il faudra tout faire pour retarder la prise de déclaration d’utilité publique car nous n’en voulons pas”, précise Guénhaël Huet. “Nous demandons deux choses : une véritable étude de santé publique indépendante et une discussion sur la question de l’enfouissement.”
Paris Normandie.
Re: EPR et THT
un seul élu manchot à se battre! C'est triste.
En Corse, pays basque ou Bretagne ils enfouieraient ...pour éviter les plastiquages!
En Corse, pays basque ou Bretagne ils enfouieraient ...pour éviter les plastiquages!
Re: EPR et THT
Ah non, c'est purement logique comme réflexion...il y a des milliers de Kms de pipe line enterrés, pourquoi à ton avis (en plein désert) c'est pas pour faire esthétique. Mais c'est faisable.
Re: EPR et THT
Boujou.
THT : l’enfouissement préserve l’environnement:
L’argent ne manque pas pour construire l’EPR. Mais pour enfouir les lignes, curieusement, il n’y en a plus !
Depuis le début, RTE, filiale d'EDF pour le transport de l'électricité reconnaît que l'enfouissement est une bonne solution. Dans le dossier constitué en vue de présenter ce projet à la commission particulière du débat public, le transporteur d'électricité enfonce le clou. L'enfouissement avait été classé parmi les 'actions techniquement efficaces�.
Cependant, RTE précisait : “le principal inconvénient de la liaison souterraine est son coût extrêmement élevé”. Et la filiale d’EDF de préciser que cela “nuirait très fortement aux objectifs de productivité que se fixe RTE pour faire baisser le coût du transport de l’électricité au bénéfice de l’ensemble des utilisateurs du réseau.”
Les choses sont claires : l’argument technique ne tient plus. Et la rentabilité prend le pas sur la santé des Normands. Même si cet enfouissement serait une première mondiale en raison de la longueur de cette liaison - 163 kilomètres - avec la publicité nécessairement liée à une telle action.
Compétitivité et productivité:
De leur côté, les fabricants des câbles destinés au transport de l’électricité et les exploitants de grands réseaux, réunis au sein de l’association “Jicable” ne disent pas autre chose. Lors de leur congrès de 2007, ils relevaient ainsi que “ le développement des technologies de câbles souterrains d’énergie est aujourd’hui en expansion (...) Ces évolutions visent à réduire les coûts des projets pour les rendre plus compétitifs par rapport aux solutions aériennes”.
La perspective de marchés importants comme le serait celui de la liaison Cotentin-Maine aurait pour effet immédiat d’accélérer la recherche sur la compétitivité de ces câbles souterrains. Mieux : les exploitants réunis au sein de Jicable évoquent “les besoins de liaisons souterraines de transport d’énergie pour résoudre les problèmes d’environnement.”
Jusqu’à 500 000 volts au Japon !
Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit. D’autres pays expérimentent de façon concrète cet enfouissement. Les câbliers ont ainsi constaté “l’expérience favorable d’enfouissement sur plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’au niveau de tension 500 000 volts, notamment au Japon.”
Selon Pierre Argaut, directeur technique de la société Silec câble, l’un des principaux fabricants mondiaux de câbles d’énergie, la question de la ligne Cotentin-Maine n’est pas technique, même s’il faut obligatoirement prévoir des dispositifs appelés “stations de compensation” tous les 20 kilomètres, mais bien financière.
Pierre Argaut souligne que la marge de manœuvre pour réduire les coût est faible en raison du prix élevé du cuivre, composant essentiel des câbles, et du processus de fabrication complexe qui exclut des gains liés à la grande série. Cependant, cet obstacle financier s’efface quand la volonté politique est présente.
Areva, dont le principal actionnaire est l’Etat, a ainsi prévu 2,3 milliards d’euros de provisions pour couvrir les surcoûts liés à la construction de l’EPR finlandais d’Olkiluoto. Quant à l’EPR de Flamanville, qui ne se conçoit pas sans la ligne THT, son coût va dépasser le montant initial en raison de malfaçons et de la nécessité d’achever ce chantier dans les temps.
Dans un cas comme dans l’autre, les dépassements de devis ont été financés. Pourquoi serait-il impossible de faire de même pour l’enfouissement, alors que les sommes en jeu sont inférieures et que cette solution, de l’avis même des professionnels, représente l’avenir ?
Fabrice Constensoux
THT : l’enfouissement préserve l’environnement:
L’argent ne manque pas pour construire l’EPR. Mais pour enfouir les lignes, curieusement, il n’y en a plus !
Depuis le début, RTE, filiale d'EDF pour le transport de l'électricité reconnaît que l'enfouissement est une bonne solution. Dans le dossier constitué en vue de présenter ce projet à la commission particulière du débat public, le transporteur d'électricité enfonce le clou. L'enfouissement avait été classé parmi les 'actions techniquement efficaces�.
Cependant, RTE précisait : “le principal inconvénient de la liaison souterraine est son coût extrêmement élevé”. Et la filiale d’EDF de préciser que cela “nuirait très fortement aux objectifs de productivité que se fixe RTE pour faire baisser le coût du transport de l’électricité au bénéfice de l’ensemble des utilisateurs du réseau.”
Les choses sont claires : l’argument technique ne tient plus. Et la rentabilité prend le pas sur la santé des Normands. Même si cet enfouissement serait une première mondiale en raison de la longueur de cette liaison - 163 kilomètres - avec la publicité nécessairement liée à une telle action.
Compétitivité et productivité:
De leur côté, les fabricants des câbles destinés au transport de l’électricité et les exploitants de grands réseaux, réunis au sein de l’association “Jicable” ne disent pas autre chose. Lors de leur congrès de 2007, ils relevaient ainsi que “ le développement des technologies de câbles souterrains d’énergie est aujourd’hui en expansion (...) Ces évolutions visent à réduire les coûts des projets pour les rendre plus compétitifs par rapport aux solutions aériennes”.
La perspective de marchés importants comme le serait celui de la liaison Cotentin-Maine aurait pour effet immédiat d’accélérer la recherche sur la compétitivité de ces câbles souterrains. Mieux : les exploitants réunis au sein de Jicable évoquent “les besoins de liaisons souterraines de transport d’énergie pour résoudre les problèmes d’environnement.”
Jusqu’à 500 000 volts au Japon !
Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit. D’autres pays expérimentent de façon concrète cet enfouissement. Les câbliers ont ainsi constaté “l’expérience favorable d’enfouissement sur plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’au niveau de tension 500 000 volts, notamment au Japon.”
Selon Pierre Argaut, directeur technique de la société Silec câble, l’un des principaux fabricants mondiaux de câbles d’énergie, la question de la ligne Cotentin-Maine n’est pas technique, même s’il faut obligatoirement prévoir des dispositifs appelés “stations de compensation” tous les 20 kilomètres, mais bien financière.
Pierre Argaut souligne que la marge de manœuvre pour réduire les coût est faible en raison du prix élevé du cuivre, composant essentiel des câbles, et du processus de fabrication complexe qui exclut des gains liés à la grande série. Cependant, cet obstacle financier s’efface quand la volonté politique est présente.
Areva, dont le principal actionnaire est l’Etat, a ainsi prévu 2,3 milliards d’euros de provisions pour couvrir les surcoûts liés à la construction de l’EPR finlandais d’Olkiluoto. Quant à l’EPR de Flamanville, qui ne se conçoit pas sans la ligne THT, son coût va dépasser le montant initial en raison de malfaçons et de la nécessité d’achever ce chantier dans les temps.
Dans un cas comme dans l’autre, les dépassements de devis ont été financés. Pourquoi serait-il impossible de faire de même pour l’enfouissement, alors que les sommes en jeu sont inférieures et que cette solution, de l’avis même des professionnels, représente l’avenir ?
Fabrice Constensoux
Re: EPR et THT
Boujou.
Nucléaire : la sûreté de l'EPR mise en cause :
Les autorités nucléaires française, finlandaise et anglaise pointent une mauvaise conceptiondu système de contrôle-commande du réacteur en construction à Flamanville.
Le courrier, expédié le 15octobre à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concerne le futur réacteur à eau pressurisée européen. La complexité du système de contrôle et de commande « rend difficile l'élaboration d'une démonstration de sûreté satisfaisante(...) La certitude d'aboutir à une démonstration de sûreté acceptable n'est pas acquise. C'est pourquoi il vous appartient d'examiner, dès à présent, des dispositions de conception différentes », écrit Jean-Christophe Niel, directeur général de l'ASN.
Hier, nouvelle déclaration. Elle émane cette fois des trois autorités de sûreté : française, anglaise (HSE) et finlandaise (Stuck). Elle pointe, elle aussi, le défaut de conception et le manque d'indépendance des systèmes de contrôle et de commande. « L'indépendance de ces systèmes est importante, soulignent les trois organismes. Si un système est appelé à servir en cas de perte de contrôle (du pilotage du réacteur nucléaire), alors ces deux systèmes ne doivent pas faillir simultanément. La conception proposée n'est pas conforme à ce principe d'indépendance. "
Gros enjeu commercial:
Constructeur des nouveaux réacteurs de 1600 Mégawatts, Areva maintient que « la sûreté du réacteur EPR n'est pas mise en cause. » « Areva travaille avec les autorités de chaque pays afin d'apporter des adaptations qui répondent aux exigences locales », veut rassurer la direction du groupe nucléaire. Pour Areva, l'enjeu commercial est de taille. L'EPR, censé produire plus d'électricité et moins de déchets radioactifs, vise à remplacer une partie du parc nucléaire français. Areva construit actuellement un prototype à Flamanville (Manche), un autre à Olkiluoto (Finlande) et deux en Chine, dans la région du Taishan. Elle négocie aussi une centrale dans l'Ohio aux États-Unis.
« Cette prise de position des autorités de sûreté est historique », commente Yannick Rousselet de Greenpeace. « La Stuck avait déjà alerté Areva en décembre 2008. Il faut donc que la situation soit préoccupante pour qu'une prise de position commune soit ainsi publiée. » Pour le militant écologiste, « depuis quelques jours, on assiste à une débâcle d'une filière qui croule sous ses déchets qu'elle exporte en Russie et qui ne réussit plus à faire tourner ces réacteurs ». Un tiers des centrales françaises sont actuellement indisponibles, dont cinq pour panne.
Jean-Pierre BUISSON.
Ouest-France
Nucléaire : la sûreté de l'EPR mise en cause :
Les autorités nucléaires française, finlandaise et anglaise pointent une mauvaise conceptiondu système de contrôle-commande du réacteur en construction à Flamanville.
Le courrier, expédié le 15octobre à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concerne le futur réacteur à eau pressurisée européen. La complexité du système de contrôle et de commande « rend difficile l'élaboration d'une démonstration de sûreté satisfaisante(...) La certitude d'aboutir à une démonstration de sûreté acceptable n'est pas acquise. C'est pourquoi il vous appartient d'examiner, dès à présent, des dispositions de conception différentes », écrit Jean-Christophe Niel, directeur général de l'ASN.
Hier, nouvelle déclaration. Elle émane cette fois des trois autorités de sûreté : française, anglaise (HSE) et finlandaise (Stuck). Elle pointe, elle aussi, le défaut de conception et le manque d'indépendance des systèmes de contrôle et de commande. « L'indépendance de ces systèmes est importante, soulignent les trois organismes. Si un système est appelé à servir en cas de perte de contrôle (du pilotage du réacteur nucléaire), alors ces deux systèmes ne doivent pas faillir simultanément. La conception proposée n'est pas conforme à ce principe d'indépendance. "
Gros enjeu commercial:
Constructeur des nouveaux réacteurs de 1600 Mégawatts, Areva maintient que « la sûreté du réacteur EPR n'est pas mise en cause. » « Areva travaille avec les autorités de chaque pays afin d'apporter des adaptations qui répondent aux exigences locales », veut rassurer la direction du groupe nucléaire. Pour Areva, l'enjeu commercial est de taille. L'EPR, censé produire plus d'électricité et moins de déchets radioactifs, vise à remplacer une partie du parc nucléaire français. Areva construit actuellement un prototype à Flamanville (Manche), un autre à Olkiluoto (Finlande) et deux en Chine, dans la région du Taishan. Elle négocie aussi une centrale dans l'Ohio aux États-Unis.
« Cette prise de position des autorités de sûreté est historique », commente Yannick Rousselet de Greenpeace. « La Stuck avait déjà alerté Areva en décembre 2008. Il faut donc que la situation soit préoccupante pour qu'une prise de position commune soit ainsi publiée. » Pour le militant écologiste, « depuis quelques jours, on assiste à une débâcle d'une filière qui croule sous ses déchets qu'elle exporte en Russie et qui ne réussit plus à faire tourner ces réacteurs ». Un tiers des centrales françaises sont actuellement indisponibles, dont cinq pour panne.
Jean-Pierre BUISSON.
Ouest-France
Re: EPR et THT
si ça continue byito va falloir mettre des vélos sur cales pour vivre en autarcie à défaut de se retrouver dans le noir...
TYGER- Messages : 191
Date d'inscription : 14/01/2009
Localisation : Eure
Re: EPR et THT
François Fillon à Flamanville ce jeudi.
Le premier ministre François Fillon sera demain en fin de matinée à Flamanville (Manche) pour visiter le chantier EPR.
Le Premier ministre François Fillon se rendra sur le site de l'EPR de Flamanville (Manche). Il sera accompagné de Christine LAGARDE, Ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, d'Henri Proglio, Président-directeur général d'Electricité de France (EDF), d'Anne Lauvergeon,
Présidente du directoire d’AREVA et de Jean-Cyril Spinetta, Président du conseil de surveillance d’AREVA, pour une visite du chantier
Jeudi 26 novembre 2009 à 11h45.
Cette visite intervient quelques jours seulement après le nomination du nouveau Pdg d'EDF et quelques semaines après la polémique qui est née mettant en cause la sûreté du réacteur EPR. Une partie des élus de gauche et la totalité des Verts avaient alors demandé l'arrêt immédiat de ce chantier qui emploie plus de 2000 personnes. Le premier ministre devrait en profiter pour réitérer son soutien à la filière nucléaire et à l'EPR en particulier.
Le programme est le suivant:
-11h45 Arrivée du Premier ministre à Flamanville
-11h50 Présentation du projet d’EPR
- Exposé sur l’EPR
- Etat d’avancement du chantier
-11h55 Visite du chantier
-12h45 Conférence de presse
-13h45 Fin de la visite
Le premier ministre François Fillon sera demain en fin de matinée à Flamanville (Manche) pour visiter le chantier EPR.
Le Premier ministre François Fillon se rendra sur le site de l'EPR de Flamanville (Manche). Il sera accompagné de Christine LAGARDE, Ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, d'Henri Proglio, Président-directeur général d'Electricité de France (EDF), d'Anne Lauvergeon,
Présidente du directoire d’AREVA et de Jean-Cyril Spinetta, Président du conseil de surveillance d’AREVA, pour une visite du chantier
Jeudi 26 novembre 2009 à 11h45.
Cette visite intervient quelques jours seulement après le nomination du nouveau Pdg d'EDF et quelques semaines après la polémique qui est née mettant en cause la sûreté du réacteur EPR. Une partie des élus de gauche et la totalité des Verts avaient alors demandé l'arrêt immédiat de ce chantier qui emploie plus de 2000 personnes. Le premier ministre devrait en profiter pour réitérer son soutien à la filière nucléaire et à l'EPR en particulier.
Le programme est le suivant:
-11h45 Arrivée du Premier ministre à Flamanville
-11h50 Présentation du projet d’EPR
- Exposé sur l’EPR
- Etat d’avancement du chantier
-11h55 Visite du chantier
-12h45 Conférence de presse
-13h45 Fin de la visite
Re: EPR et THT
boujou
une haie de drapeaux normands de Tchibou jusqu'à Flamanville pour l'accueillir
c'est le moment de lui faire comprendre ce qu'est la Normandie
une haie de drapeaux normands de Tchibou jusqu'à Flamanville pour l'accueillir
c'est le moment de lui faire comprendre ce qu'est la Normandie
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: EPR et THT
Amon avis il va pas prendre le tue-vaques mais le Morin-airways via Maupertuis
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: EPR et THT
Faut qu'ils dégagent les goëlands dessus alors et surtout les nids, parce qu'ils ne sont pas dérangés souvent les ouesiâos!
Re: EPR et THT
THT: coup de colère d'un éleveur manchois à Laulne
Beau remue-ménage dans le petit bourg de Laulne, entre Lessay et La Haye-du-Puits ce mercredi 2 décembre. Un agriculteur retiendrait contre son gré deux employés de RTE venus chez lui signer une convention de suivi du troupeau.
Cyr Catherine, agriculteur, a perdu depuis deux ans 52 de ses 120 vaches laitières, victimes de maladies diverses (avortements, mammites) en raison de la proximité de leur stabulation avec la ligne à très haute tension qui traverse l’exploitation. Excédé devant un nouveau refus de RTE de prendre en charge les dommages liés au décès de son bétail, il a retenu les deux salariés de RTE dans sa ferme tout l’après-midi,. Il a fallu l’intervention du préfet de la Manche en personne pour débloquer la situation. Une intervention qui s’explique certainement par le fait qu’elle touche de près la THT, un sujet hautement sensible dans le département de la Manche. Ayant obtenu la promesse d’une prochaine réunion, Cyr Catherine a libéré ses “hôtes”.
Beau remue-ménage dans le petit bourg de Laulne, entre Lessay et La Haye-du-Puits ce mercredi 2 décembre. Un agriculteur retiendrait contre son gré deux employés de RTE venus chez lui signer une convention de suivi du troupeau.
Cyr Catherine, agriculteur, a perdu depuis deux ans 52 de ses 120 vaches laitières, victimes de maladies diverses (avortements, mammites) en raison de la proximité de leur stabulation avec la ligne à très haute tension qui traverse l’exploitation. Excédé devant un nouveau refus de RTE de prendre en charge les dommages liés au décès de son bétail, il a retenu les deux salariés de RTE dans sa ferme tout l’après-midi,. Il a fallu l’intervention du préfet de la Manche en personne pour débloquer la situation. Une intervention qui s’explique certainement par le fait qu’elle touche de près la THT, un sujet hautement sensible dans le département de la Manche. Ayant obtenu la promesse d’une prochaine réunion, Cyr Catherine a libéré ses “hôtes”.
Re: EPR et THT
Boujou.
Deux ans de retard par rapport à la date de mise en service prévue en 2012. C'est ce qu'affirme Le Figaro mardi matin.
Alors que le torchon brûle entre EDF et Areva, les deux entreprises s'accusant mutuellement de toutes sortes de turpitudes, Le Figaro (cliquez pour voir l'article du Figaro) jette un nouveau pavé dans la marre mardi 19 janvier, affirmant que "les difficultés de construction pourraient repousser la mise en service de l'EPR de Flamanville de deux ans".
Selon le quotidien, qui ne cite pas ses sources, le chantier souffre à la fois de la difficulté à fixer un véritable calendrier pour un prototype, du manque d'expérience des ingénieurs, qui n'ont pas mené de grands chantiers depuis longtemps, et des demandes accrues de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Interrogée par Le Figaro, EDF s'en tient toujours au calendrier prévu d'une mise en service en 2012 pour une commercialisation de l'électricité en 2013. L'entreprise avait admis pour la première fois en novembre 2009 que le chantier avait pris du retard, en distinguant entre la date de mise en service et celle de commercialisation. Ce retard était alors implicitement évalué à un an et l'entreprise faisait savoir qu'elle recourerait à une vague d'embauches supplémentaires d'ici fin 2010 pour le rattraper.
Trois chantiers EPR sont en cours dans le monde. Flamanville est, avec celui d'Olkiluoto en Finlande mené par le groupe nucléaire Areva, le plus avancé. Le premier béton de deux réacteurs EPR a en outre été coulé fin octobre à Taishan en Chine, selon EDF.
L'EPR vient par ailleurs de subir un net revers en ratant le méga-contrat de 20,4 milliards de dollars pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats arabes unis, remporté par un consortium coréen.
Cet échec a provoqué une nouvelle polémique entre EDF et Areva, qui se disputent le leadership de la filière nucléaire française.
Plus sur ce sujet avec France 3 Normandie:
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/59726855-fr.php
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/59882199-fr.php
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/60368728-fr.php
Deux ans de retard par rapport à la date de mise en service prévue en 2012. C'est ce qu'affirme Le Figaro mardi matin.
Alors que le torchon brûle entre EDF et Areva, les deux entreprises s'accusant mutuellement de toutes sortes de turpitudes, Le Figaro (cliquez pour voir l'article du Figaro) jette un nouveau pavé dans la marre mardi 19 janvier, affirmant que "les difficultés de construction pourraient repousser la mise en service de l'EPR de Flamanville de deux ans".
Selon le quotidien, qui ne cite pas ses sources, le chantier souffre à la fois de la difficulté à fixer un véritable calendrier pour un prototype, du manque d'expérience des ingénieurs, qui n'ont pas mené de grands chantiers depuis longtemps, et des demandes accrues de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Interrogée par Le Figaro, EDF s'en tient toujours au calendrier prévu d'une mise en service en 2012 pour une commercialisation de l'électricité en 2013. L'entreprise avait admis pour la première fois en novembre 2009 que le chantier avait pris du retard, en distinguant entre la date de mise en service et celle de commercialisation. Ce retard était alors implicitement évalué à un an et l'entreprise faisait savoir qu'elle recourerait à une vague d'embauches supplémentaires d'ici fin 2010 pour le rattraper.
Trois chantiers EPR sont en cours dans le monde. Flamanville est, avec celui d'Olkiluoto en Finlande mené par le groupe nucléaire Areva, le plus avancé. Le premier béton de deux réacteurs EPR a en outre été coulé fin octobre à Taishan en Chine, selon EDF.
L'EPR vient par ailleurs de subir un net revers en ratant le méga-contrat de 20,4 milliards de dollars pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats arabes unis, remporté par un consortium coréen.
Cet échec a provoqué une nouvelle polémique entre EDF et Areva, qui se disputent le leadership de la filière nucléaire française.
Plus sur ce sujet avec France 3 Normandie:
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/59726855-fr.php
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/59882199-fr.php
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/60368728-fr.php
Re: EPR et THT
Boujou.
Samedi 24 avril, quatre députés organisent une réunion publique sur la ligne THT. Parmi eux, le député d'Avranches.
Deux questions à...
Guénhaël Huet, député-maire UMP d'Avranches.
La ligne THT ne sera pas enfouie et le préfet a rendu un avis favorable à l'utilité publique de ce projet. Les jeux sont faits ?
Pas du tout. Le préfet n'a pas levé, ce faisant, les réserves qui avaient été émises par la commission d'enquête. Ces réserves portaient, rappelons-le, sur la santé publique et sur l'enfouissement partiel de la future ligne THT. Nous sommes quatre élus nationaux, Jean-Yves Cousin, député du Calvados ; Yannick Favennec, député de la Mayenne ; Philippe Gosselin et moi-même, députés de la Manche, à vouloir rouvrir ce dossier ; remobiliser la population, les élus et les associations ; et établir un vrai rapport de force qui nous permettra d'être entendus. De l'État, bien sûr, mais aussi de RTE dont je dénonce, depuis le début, le mépris constant.
Que demandez-vous ?
Nous exigeons encore et toujours l'enfouissement partiel de la future ligne THT, sur environ 30 % de sa longueur totale, et une étude épidémiologique indépendante. Il est quand même inconcevable que l'on s'inquiète des nuisances des éoliennes, un rapport parlementaire préconise qu'elles soient érigées à 500 m de toute habitation, et que pour cette ligne THT, on ne tienne plus compte des riverains et de leur santé.
En tant que député, je m'étonne et je m'inquiète. Si rien ne change, il n'est pas sûr que je vote, à l'Assemblée nationale, le Grenelle 2 de l'Environnement. Pourquoi le ferais-je quand, sur le terrain, je constate que la ligne THT a tous les droits et que les barrages du Sud-Manche vont être arasés, alors même qu'ils fournissent une énergie propre et renouvelable ?
Propos recueillis parMauricette GUITTARD.
Ouest-France
Samedi 24 avril, quatre députés organisent une réunion publique sur la ligne THT. Parmi eux, le député d'Avranches.
Deux questions à...
Guénhaël Huet, député-maire UMP d'Avranches.
La ligne THT ne sera pas enfouie et le préfet a rendu un avis favorable à l'utilité publique de ce projet. Les jeux sont faits ?
Pas du tout. Le préfet n'a pas levé, ce faisant, les réserves qui avaient été émises par la commission d'enquête. Ces réserves portaient, rappelons-le, sur la santé publique et sur l'enfouissement partiel de la future ligne THT. Nous sommes quatre élus nationaux, Jean-Yves Cousin, député du Calvados ; Yannick Favennec, député de la Mayenne ; Philippe Gosselin et moi-même, députés de la Manche, à vouloir rouvrir ce dossier ; remobiliser la population, les élus et les associations ; et établir un vrai rapport de force qui nous permettra d'être entendus. De l'État, bien sûr, mais aussi de RTE dont je dénonce, depuis le début, le mépris constant.
Que demandez-vous ?
Nous exigeons encore et toujours l'enfouissement partiel de la future ligne THT, sur environ 30 % de sa longueur totale, et une étude épidémiologique indépendante. Il est quand même inconcevable que l'on s'inquiète des nuisances des éoliennes, un rapport parlementaire préconise qu'elles soient érigées à 500 m de toute habitation, et que pour cette ligne THT, on ne tienne plus compte des riverains et de leur santé.
En tant que député, je m'étonne et je m'inquiète. Si rien ne change, il n'est pas sûr que je vote, à l'Assemblée nationale, le Grenelle 2 de l'Environnement. Pourquoi le ferais-je quand, sur le terrain, je constate que la ligne THT a tous les droits et que les barrages du Sud-Manche vont être arasés, alors même qu'ils fournissent une énergie propre et renouvelable ?
Propos recueillis parMauricette GUITTARD.
Ouest-France
Re: EPR et THT
pour le Grenelle 3 on n ous demandera de marcher sur la tête pour économiser ls pieds En fait on le fait déjà!
Re: EPR et THT
La commission locale d'information de Flamanville s'est réunie hier. Voici quelques éléments de la discussion.
Rejets. Les deux tranches de la centrale de Flamanville, comme l'EPR, vont obtenir de nouvelles autorisations de rejets. Le débat fait rage dès que l'on parle d'augmenter les rejets dans l'environnement. Notamment quand on parle du tritium, un radioélément dont on ne connaît pas véritablement la nocivité. Cependant les scientifiques de l'IRSN se sont penchés sur la question. Ils annoncent un livre blanc sur le tritium, à paraître en juin. Il devrait faire le point sur la question. Mais en ce qui concerne l'ensemble des rejets autorisés, « la tendance est à la baisse » dit Thomas Houdré de l'autorité de sûreté nucléaire.
Réacteurs. Après un problème sur un pôle du transformateur, le réacteur N° 1 de Flamanville est à nouveau couplé au réseau national depuis le 25 avril. Le réacteur N° 2, a quant à lui, été mis à l'arrêt le 17 avril, pour environ deux mois. Il s'agit d'une visite partielle, au cours de laquelle on décharge le combustible, avant d'entamer les opérations de maintenance. Les problèmes rencontrés sur le réacteur n° 1 ont limité le taux de disponibilité de la centrale à 77 % en 2009. « Bien en dessous de nos objectifs » note Éric Villatel, le directeur de la centrale.
Pointes. L'épisode neigeux a contraint EDF à acheter de l'électricité à l'étranger. Comment se fait-il que même lorsque les deux réacteurs de Flamanville ne produisent pas, la Manche soit épargnée par d'éventuelles coupures ? « C'est simple répond Éric Villatel, la Manche dispose d'un bon réseau électrique. Le problème se pose en Bretagne, trop éloignée des moyens de production, ou dans la vallée du Rhône ou se concentre la demande industrielle. » Malgré les arrêts en 2009, la centrale a assuré 3,8 % de la production électrique française.
EPR. Quelques chiffres sur le grand chantier : depuis le début de la construction, le maître d'oeuvre estime à 6 millions le nombre d'heures travaillées. Les prévisions 2010 s'établissent à 4 millions d'heures, 3,5 millions en 2011, puis 1,5 million entre 2012 et 2013. Aujourd'hui, 2 800 salariés travaillent sur le chantier. Ils seront 3 000 au 31 décembre. Le pic est attendu à l'été 2011 avec 3 400 salariés.
Reconversion. Florus Nestar, le coordinateur Grand Chantier, s'attaque à l'après EPR. « Il faudra une démarche volontariste de créations d'emplois. » Il veut faire appel à toutes les entreprises de la région au travers d'un programme de développement économique. Il a déjà prévu la création d'un comité de pilotage, d'un comité technique d'agrément et d'une équipe de développeurs économiques. Certaines entreprises ont déjà quitté le chantier. Les spécialistes qui ont creusé la galerie de rejet sont par exemple en Égypte sur le chantier du métro du Caire. Mais il faudra trouver de nombreux emplois de reconversion. « La tâche sera difficile » prévient Didier Anger. « Surtout dans un secteur où le taux de chômage est le plus élevé de la région. »
Thierry DUBILLOT.
Ouest-France
Rejets. Les deux tranches de la centrale de Flamanville, comme l'EPR, vont obtenir de nouvelles autorisations de rejets. Le débat fait rage dès que l'on parle d'augmenter les rejets dans l'environnement. Notamment quand on parle du tritium, un radioélément dont on ne connaît pas véritablement la nocivité. Cependant les scientifiques de l'IRSN se sont penchés sur la question. Ils annoncent un livre blanc sur le tritium, à paraître en juin. Il devrait faire le point sur la question. Mais en ce qui concerne l'ensemble des rejets autorisés, « la tendance est à la baisse » dit Thomas Houdré de l'autorité de sûreté nucléaire.
Réacteurs. Après un problème sur un pôle du transformateur, le réacteur N° 1 de Flamanville est à nouveau couplé au réseau national depuis le 25 avril. Le réacteur N° 2, a quant à lui, été mis à l'arrêt le 17 avril, pour environ deux mois. Il s'agit d'une visite partielle, au cours de laquelle on décharge le combustible, avant d'entamer les opérations de maintenance. Les problèmes rencontrés sur le réacteur n° 1 ont limité le taux de disponibilité de la centrale à 77 % en 2009. « Bien en dessous de nos objectifs » note Éric Villatel, le directeur de la centrale.
Pointes. L'épisode neigeux a contraint EDF à acheter de l'électricité à l'étranger. Comment se fait-il que même lorsque les deux réacteurs de Flamanville ne produisent pas, la Manche soit épargnée par d'éventuelles coupures ? « C'est simple répond Éric Villatel, la Manche dispose d'un bon réseau électrique. Le problème se pose en Bretagne, trop éloignée des moyens de production, ou dans la vallée du Rhône ou se concentre la demande industrielle. » Malgré les arrêts en 2009, la centrale a assuré 3,8 % de la production électrique française.
EPR. Quelques chiffres sur le grand chantier : depuis le début de la construction, le maître d'oeuvre estime à 6 millions le nombre d'heures travaillées. Les prévisions 2010 s'établissent à 4 millions d'heures, 3,5 millions en 2011, puis 1,5 million entre 2012 et 2013. Aujourd'hui, 2 800 salariés travaillent sur le chantier. Ils seront 3 000 au 31 décembre. Le pic est attendu à l'été 2011 avec 3 400 salariés.
Reconversion. Florus Nestar, le coordinateur Grand Chantier, s'attaque à l'après EPR. « Il faudra une démarche volontariste de créations d'emplois. » Il veut faire appel à toutes les entreprises de la région au travers d'un programme de développement économique. Il a déjà prévu la création d'un comité de pilotage, d'un comité technique d'agrément et d'une équipe de développeurs économiques. Certaines entreprises ont déjà quitté le chantier. Les spécialistes qui ont creusé la galerie de rejet sont par exemple en Égypte sur le chantier du métro du Caire. Mais il faudra trouver de nombreux emplois de reconversion. « La tâche sera difficile » prévient Didier Anger. « Surtout dans un secteur où le taux de chômage est le plus élevé de la région. »
Thierry DUBILLOT.
Ouest-France
Re: EPR et THT
On a oublié de dire que le préfet de la Manche qui est à la botte a donné sont accord pour la THT à 100 % non enfouie. BRAVO LES ELUS. Ailleurs les élus s'entendent pour un enfouissement au moins partiel, ici non!!! ILS SONT NULS CERTES MAIS SURTOUT INNEXISTANTS.
HARO foutez les les dehors ou ligotés sous une THT!
Il n'y a vraiment plus l'esprit va-nu-pied en Normandie!
Quant à l'après chantier compte tenu du peu d'esprit qui existait avant je ne vois pas comment avec des cerveaux liquéfiés par le fric on arrivera à quoi que ce soit. Surtout avec des élus qui n'ont pas confiance en leur région et conscience de celle ci.
L'équation bancale, le théorème de la décadence c'est : Horzains purs + Normous = création d'une réserve d'indiens!
HARO foutez les les dehors ou ligotés sous une THT!
Il n'y a vraiment plus l'esprit va-nu-pied en Normandie!
Quant à l'après chantier compte tenu du peu d'esprit qui existait avant je ne vois pas comment avec des cerveaux liquéfiés par le fric on arrivera à quoi que ce soit. Surtout avec des élus qui n'ont pas confiance en leur région et conscience de celle ci.
L'équation bancale, le théorème de la décadence c'est : Horzains purs + Normous = création d'une réserve d'indiens!
Re: EPR et THT
L'équation bancale, le théorème de la décadence c'est : Horzains purs + Normous = création d'une réserve d'indiens!
Génial cette équation , je vais la garder en tête
Re: EPR et THT
Boujou.
Ligne THT : Jean-Yves Cousin chez Borloo
Jean-Yves Cousin, député du Calvados, Philippe Gosselin et Guénhaël Huet, députés de la Manche et Yannick Favennec, député de la Mayenne, ont été reçus le mercredi 16 juin par Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, au sujet de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.
Les quatre députés ont exprimé "les inquiétudes des populations locales, notamment en terme de santé publique et de protection de l'environnement."Ils ont estimé que "le ministre, très à l'écoute, a bien compris les préoccupations et les craintes mises en avant par les élus."Il s'est engagé à leur "faire des propositions concrètes en matière de santé publique.
Propositions qui seront préalablement soumises à l'arbitrage du Premier Ministre", avant de leur être présentées d'ici la mijuillet. Il s'est par ailleurs engagé à ce que "la déclaration d'utilité publique ne soit pas signée pendant ce temps."
La Manche Libre.
Ligne THT : Jean-Yves Cousin chez Borloo
Jean-Yves Cousin, député du Calvados, Philippe Gosselin et Guénhaël Huet, députés de la Manche et Yannick Favennec, député de la Mayenne, ont été reçus le mercredi 16 juin par Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, au sujet de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.
Les quatre députés ont exprimé "les inquiétudes des populations locales, notamment en terme de santé publique et de protection de l'environnement."Ils ont estimé que "le ministre, très à l'écoute, a bien compris les préoccupations et les craintes mises en avant par les élus."Il s'est engagé à leur "faire des propositions concrètes en matière de santé publique.
Propositions qui seront préalablement soumises à l'arbitrage du Premier Ministre", avant de leur être présentées d'ici la mijuillet. Il s'est par ailleurs engagé à ce que "la déclaration d'utilité publique ne soit pas signée pendant ce temps."
La Manche Libre.
Re: EPR et THT
Boujou.
Mr Borloo: "je m'engage à ce que la déclaration d'utilité publique ne soit pas signée avant la fin des études sur la santé publiques"
Résultat: 3 jours plus tard la déclaration d'utilité publique vient d'être signée...!!!
Article de Ouest France:
"Les travaux pour l’établissement de la ligne à très haute tension (THT) partant de l’EPR en construction à Flamanville (Manche) sont déclarés d’utilité publique par un arrêté publié dimanche au Journal officiel qui donne ainsi le feu vert à un projet contesté par de nombreux élus et riverains.
Avec 320 pylônes sur 163 km, la ligne aérienne de 400 000 volts « Cotentin-Maine » doit relier le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau EDF. La ligne traverse trois régions (Basse-Normandie, Bretagne, Pays de Loire) et quatre départements : Manche, Calvados, Ille-et-Vilaine, Mayenne. Sont concernées 130 communes, dont 64 directement impactées par le tracé.
Fin 2009, la commission d’enquête publique avait rendu un avis favorable, mais subordonné aux résultats d’une enquête de santé publique. Les élus et membres d’associations environnementales ont réclamé dès le début du projet une étude épidémiologique sur les effets des lignes à très haute tension sur la santé de ceux qui vivent à proximité, humains et animaux.
Les députés UMP Guénhaël Huet (Manche), Jean-Yves Cousin (Calvados), Philippe Gosselin (Manche) et Yannick Favennec (Mayenne) avaient réclamé « l’enfouissement au moins partiel de la ligne et une étude épidémiologique » sur les conséquences sur la santé des ondes magnétiques émises par les THT. Dans un courrier récent aux quatre élus, le ministre Jean-Louis Borloo avait annoncé la « mise en place d’un dispositif d’évaluation sanitaire. »
« Le ministère de l’Environnement n’écoute personne. On fait des enquêtes publiques mais on n’en tient pas compte. En attaquant le projet au nom de la protection de la santé de nos concitoyens, on fera notre travail de maire » fait valoir, Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne (Manche), commune concernée par le projet."
Mr Borloo: "je m'engage à ce que la déclaration d'utilité publique ne soit pas signée avant la fin des études sur la santé publiques"
Résultat: 3 jours plus tard la déclaration d'utilité publique vient d'être signée...!!!
Article de Ouest France:
"Les travaux pour l’établissement de la ligne à très haute tension (THT) partant de l’EPR en construction à Flamanville (Manche) sont déclarés d’utilité publique par un arrêté publié dimanche au Journal officiel qui donne ainsi le feu vert à un projet contesté par de nombreux élus et riverains.
Avec 320 pylônes sur 163 km, la ligne aérienne de 400 000 volts « Cotentin-Maine » doit relier le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche) au réseau EDF. La ligne traverse trois régions (Basse-Normandie, Bretagne, Pays de Loire) et quatre départements : Manche, Calvados, Ille-et-Vilaine, Mayenne. Sont concernées 130 communes, dont 64 directement impactées par le tracé.
Fin 2009, la commission d’enquête publique avait rendu un avis favorable, mais subordonné aux résultats d’une enquête de santé publique. Les élus et membres d’associations environnementales ont réclamé dès le début du projet une étude épidémiologique sur les effets des lignes à très haute tension sur la santé de ceux qui vivent à proximité, humains et animaux.
Les députés UMP Guénhaël Huet (Manche), Jean-Yves Cousin (Calvados), Philippe Gosselin (Manche) et Yannick Favennec (Mayenne) avaient réclamé « l’enfouissement au moins partiel de la ligne et une étude épidémiologique » sur les conséquences sur la santé des ondes magnétiques émises par les THT. Dans un courrier récent aux quatre élus, le ministre Jean-Louis Borloo avait annoncé la « mise en place d’un dispositif d’évaluation sanitaire. »
« Le ministère de l’Environnement n’écoute personne. On fait des enquêtes publiques mais on n’en tient pas compte. En attaquant le projet au nom de la protection de la santé de nos concitoyens, on fera notre travail de maire » fait valoir, Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne (Manche), commune concernée par le projet."
Re: EPR et THT
Boujou.
Le chantier du réacteur nucléaire EPR d'EDF de Flamanville (Manche) devrait accuser un retard et l'électricien français devrait donner de nouveaux éléments de calendrier courant juillet, rapporte Le Figaro mardi.
"L'entreprise a réalisé un audit précis de la situation: il conclut à un retard de quelque 24 mois", indique le quotidien.
Personne n'était disponible dans l'immédiat chez EDF pour commenter ces informations.
Paris Normandie.
Le chantier du réacteur nucléaire EPR d'EDF de Flamanville (Manche) devrait accuser un retard et l'électricien français devrait donner de nouveaux éléments de calendrier courant juillet, rapporte Le Figaro mardi.
"L'entreprise a réalisé un audit précis de la situation: il conclut à un retard de quelque 24 mois", indique le quotidien.
Personne n'était disponible dans l'immédiat chez EDF pour commenter ces informations.
Paris Normandie.
Re: EPR et THT
c'est reparti sur les éolienne en mer côte ouest du Cotentin! GRois article dans la presse de la Manche de mardi.
On ne verra qu'un petit point disent-ils!!! c'est nous prendre pour des cons! En mer on voit à perpette! L'armateur Dreyfuss est sur les rangs puisqu'il est déjà à Charbourg et on prévoit de récupérer la main d'oeuvre de l'EPR, qui soit dit en passant n'est pas majoritairement de la région! Pourquoi pas en face de Deauville ou Saint Malo???? Je vous pose la question! Pensez à éteindre vos lumières noum dé zo!!
On ne verra qu'un petit point disent-ils!!! c'est nous prendre pour des cons! En mer on voit à perpette! L'armateur Dreyfuss est sur les rangs puisqu'il est déjà à Charbourg et on prévoit de récupérer la main d'oeuvre de l'EPR, qui soit dit en passant n'est pas majoritairement de la région! Pourquoi pas en face de Deauville ou Saint Malo???? Je vous pose la question! Pensez à éteindre vos lumières noum dé zo!!
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