EPR et THT
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Re: EPR et THT
Boujou.
Lignes 400 000 volts : le temps des cacahouètes
Après avoir muselé les opposants au projet de ligne à très haute tension, RTE, filiale d'EDF, se dit prêt à dialoguer !
Concertation et surtout compensations : tels sont aujourd'hui les maîtres-mots des responsables du projet de ligne THT Cotentin-Maine. Sans doute le moyen trouvé pour faire avaler le grave préjudice environnemental après la signature le 25 juin, par le ministre de l'Ecologie, de la déclaration d'utilité publique de cette ligne. Cette subite marque d'écoute et d'attention aux habitants se veut d'autant plus généreuse que RTE, le maître d'ouvrage, n'a plus d'obstacles à redouter en vue de la construction de la ligne en aérien, prévue pour février 2011.
Sérieuses interrogations
Concrètement, le tracé définitif de l'ouvrage, au mètre près, sera déterminé à l'issue de discussions avec les riverains de la ligne, agriculteurs ou non. Une opération que RTE a débuté sans attendre et qui l'amènera à "rencontrer près de 3 000 personnes", précise le directeur du projet, Jean-Marc Perrin. Ces mêmes riverains sont aussi conviés, avec les élus et les associations concernés, à une série de réunions d'arrondissements, dont les premières se sont tenues à Saint-Lô et Romagny (près de Mortain) vendredi 2 juillet. Tout est déjà prévu pour contrebalancer aux yeux de ceux qui la subiront les effets indésirables de la ligne THT.
A défaut d'enfouissement partiel, un architecte paysagiste est chargé de réaliser des aménagements des sites sensibles ou remarquables.
Les habitants de Chèvreville en particulier, dont la commune sera pratiquement coupée en deux par la ligne, bénéficieront de cette "délicate" attention.
En revanche, les effets sur la santé animale et humaine des champs électromagnétiques générés par la THT, ne rentrent pas dans les préoccupations de RTE. La filiale d'EDF, en dépit de très sérieuses interrogations scientifiquement fondées, considère qu'il lui suffit de respecter les normes réglementaires - fortement contestées -en vigueur en ce domaine. En oubliant au passage de préciser que ces normes font référence à une exposition instantanée et non continue à ces champs. Tout au plus l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) concède-t-elle, sur la base des études scientifiques existantes, que si l'on ne peut écarter complètement l'absence de risques, "ceux-ci, s'ils existent, seraient de toute façon extrêmement faibles".
Inutile donc de procéder à une étude épidémiologique qui permettrait de tirer l'affaire au clair. Mais qui bousculerait le calendrier du projet.
La contestation des "indigènes"
Bon prince, RTE va cependant organiser, avant la mise en service de la ligne, des réunions publiques d'information sur la question. Il propose aussi à ses frais aux riverains de la ligne qui le souhaitent un suivi médical annuel auprès de leur médecin traitant. Quant à ceux d'entre eux qui, décidément, s'obstineraient à ne pas être convaincus, ou qui craindraient, à juste titre, une forte dépréciation de la valeur de leur maison, qu'ils se rassurent. Ils pourront demander à être indemnisés par RTE de leur préjudice, aussi bien visuel que financier, en s'adressant à deux comissions départementales d'évaluation amiables. Les agriculteurs, eux, bénéficient en matière d'indemnisation de préjudices, des dispositions d'une convention agricole signée en mars 2010 par RTE avec les Chambres d'agriculture et les FDSEA des départements concernés, à l'exception de la Mayenne. Pour couronner le tout, 20 millions d'euros seront versés aux communes et intercommunalités touchées par la ligne en faveur de projets dans le domaine de l'environnement ou du développement durable. Pour les "Parisiens" et technocrates, cet argent est sensé compenser les paysages défigurés et peut-être de sérieux problèmes sanitaires. Il est surtout destiné à endormir définitivement les velléités de contestation des "indigènes" de la Région.
Fabrice Constensoux
La Manche Libre.
Lignes 400 000 volts : le temps des cacahouètes
Après avoir muselé les opposants au projet de ligne à très haute tension, RTE, filiale d'EDF, se dit prêt à dialoguer !
Concertation et surtout compensations : tels sont aujourd'hui les maîtres-mots des responsables du projet de ligne THT Cotentin-Maine. Sans doute le moyen trouvé pour faire avaler le grave préjudice environnemental après la signature le 25 juin, par le ministre de l'Ecologie, de la déclaration d'utilité publique de cette ligne. Cette subite marque d'écoute et d'attention aux habitants se veut d'autant plus généreuse que RTE, le maître d'ouvrage, n'a plus d'obstacles à redouter en vue de la construction de la ligne en aérien, prévue pour février 2011.
Sérieuses interrogations
Concrètement, le tracé définitif de l'ouvrage, au mètre près, sera déterminé à l'issue de discussions avec les riverains de la ligne, agriculteurs ou non. Une opération que RTE a débuté sans attendre et qui l'amènera à "rencontrer près de 3 000 personnes", précise le directeur du projet, Jean-Marc Perrin. Ces mêmes riverains sont aussi conviés, avec les élus et les associations concernés, à une série de réunions d'arrondissements, dont les premières se sont tenues à Saint-Lô et Romagny (près de Mortain) vendredi 2 juillet. Tout est déjà prévu pour contrebalancer aux yeux de ceux qui la subiront les effets indésirables de la ligne THT.
A défaut d'enfouissement partiel, un architecte paysagiste est chargé de réaliser des aménagements des sites sensibles ou remarquables.
Les habitants de Chèvreville en particulier, dont la commune sera pratiquement coupée en deux par la ligne, bénéficieront de cette "délicate" attention.
En revanche, les effets sur la santé animale et humaine des champs électromagnétiques générés par la THT, ne rentrent pas dans les préoccupations de RTE. La filiale d'EDF, en dépit de très sérieuses interrogations scientifiquement fondées, considère qu'il lui suffit de respecter les normes réglementaires - fortement contestées -en vigueur en ce domaine. En oubliant au passage de préciser que ces normes font référence à une exposition instantanée et non continue à ces champs. Tout au plus l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) concède-t-elle, sur la base des études scientifiques existantes, que si l'on ne peut écarter complètement l'absence de risques, "ceux-ci, s'ils existent, seraient de toute façon extrêmement faibles".
Inutile donc de procéder à une étude épidémiologique qui permettrait de tirer l'affaire au clair. Mais qui bousculerait le calendrier du projet.
La contestation des "indigènes"
Bon prince, RTE va cependant organiser, avant la mise en service de la ligne, des réunions publiques d'information sur la question. Il propose aussi à ses frais aux riverains de la ligne qui le souhaitent un suivi médical annuel auprès de leur médecin traitant. Quant à ceux d'entre eux qui, décidément, s'obstineraient à ne pas être convaincus, ou qui craindraient, à juste titre, une forte dépréciation de la valeur de leur maison, qu'ils se rassurent. Ils pourront demander à être indemnisés par RTE de leur préjudice, aussi bien visuel que financier, en s'adressant à deux comissions départementales d'évaluation amiables. Les agriculteurs, eux, bénéficient en matière d'indemnisation de préjudices, des dispositions d'une convention agricole signée en mars 2010 par RTE avec les Chambres d'agriculture et les FDSEA des départements concernés, à l'exception de la Mayenne. Pour couronner le tout, 20 millions d'euros seront versés aux communes et intercommunalités touchées par la ligne en faveur de projets dans le domaine de l'environnement ou du développement durable. Pour les "Parisiens" et technocrates, cet argent est sensé compenser les paysages défigurés et peut-être de sérieux problèmes sanitaires. Il est surtout destiné à endormir définitivement les velléités de contestation des "indigènes" de la Région.
Fabrice Constensoux
La Manche Libre.
Re: EPR et THT
Boujou.
Que vont devenir les 3 000 salariés de la construction de l'EPR ? L'accord signé avec l'État anticiper leur démobilisation.
Pourquoi ? Comment ?
Quel est le contenu de l'accord-cadre ?
Tous les acteurs de l'EPR (État, entreprises, organisations professionnelles, syndicats et collectivités territoriales) ont signé, hier, un Engagement de développement des emplois et des compétences (Edec). Lorsque le chantier du nouveau réacteur prendra fin, la grande majorité des 3 000 salariés du bâtiment et de la métallurgie qui travaillent à sa construction se retrouvera sans emploi. L'objectif de l'Edec est de suppléer aux obligations légales de reclassement des entreprises en proposant à leurs salariés des formations en vue d'une reconversion.
Où les ex-salariés de Flamanville pourront-ils retrouver du travail ?
Certains à Penly (Seine-Maritime), où le prochain EPR français devrait être installé. Le problème, c'est que 1 200 salariés du chantier de Flamanville sont originaires du Cotentin. Or, les possibilités de reclassement local sont réduites. Autre point noir, le sort des 400 intérimaires et des sous-traitants indirects du chantier qui ne bénéficieront pas de ce dispositif d'accompagnement.
Quand l'Edec sera-t-il mis en oeuvre ?
La phase prospective va débuter à la rentrée. Une étude identifiera les possibilités de reconversion des salariés en rapport avec les opportunités d'emploi. Quant à la phase opérationnelle de l'Edec, elle est directement liée à l'avancement du chantier. Théoriquement, les premières démobilisations de personnel sont prévues fin 2011.
Mais les rumeurs d'un retard d'au moins 24 mois - que les cadres d'EDF démentent chaque jour avec moins de conviction - pourraient changer la donne.
Erwan PASTOL.
Ouest France.
Que vont devenir les 3 000 salariés de la construction de l'EPR ? L'accord signé avec l'État anticiper leur démobilisation.
Pourquoi ? Comment ?
Quel est le contenu de l'accord-cadre ?
Tous les acteurs de l'EPR (État, entreprises, organisations professionnelles, syndicats et collectivités territoriales) ont signé, hier, un Engagement de développement des emplois et des compétences (Edec). Lorsque le chantier du nouveau réacteur prendra fin, la grande majorité des 3 000 salariés du bâtiment et de la métallurgie qui travaillent à sa construction se retrouvera sans emploi. L'objectif de l'Edec est de suppléer aux obligations légales de reclassement des entreprises en proposant à leurs salariés des formations en vue d'une reconversion.
Où les ex-salariés de Flamanville pourront-ils retrouver du travail ?
Certains à Penly (Seine-Maritime), où le prochain EPR français devrait être installé. Le problème, c'est que 1 200 salariés du chantier de Flamanville sont originaires du Cotentin. Or, les possibilités de reclassement local sont réduites. Autre point noir, le sort des 400 intérimaires et des sous-traitants indirects du chantier qui ne bénéficieront pas de ce dispositif d'accompagnement.
Quand l'Edec sera-t-il mis en oeuvre ?
La phase prospective va débuter à la rentrée. Une étude identifiera les possibilités de reconversion des salariés en rapport avec les opportunités d'emploi. Quant à la phase opérationnelle de l'Edec, elle est directement liée à l'avancement du chantier. Théoriquement, les premières démobilisations de personnel sont prévues fin 2011.
Mais les rumeurs d'un retard d'au moins 24 mois - que les cadres d'EDF démentent chaque jour avec moins de conviction - pourraient changer la donne.
Erwan PASTOL.
Ouest France.
Re: EPR et THT
deux solutions:
1/ la mauvaise ils seront en partie réemployés pour les "belles" éoliennes face à la côte ouest du Cotentin
2/ la bonne : ils démonteront ce qu'ils ont construit, puis feront un superbe jardin exotique dessus. Enfin le génie humain étant sans limite ils referont la falaise (parmi les + vieilles d'Europe) à l'identique!!!!
Mais ce ,'est pas si grave la plupart des ouvriers retourneront chez eux en Moldavie occidentale, et autres contrées d'esclaves modernes! Les autres resteront au Ploukistan normand qui n'aura même plus de touristes lassés par les horreurs visuelles qu'on leur propose. Ils n'iront que dans le sud Manche qui est breton comme chacun sait!
1/ la mauvaise ils seront en partie réemployés pour les "belles" éoliennes face à la côte ouest du Cotentin
2/ la bonne : ils démonteront ce qu'ils ont construit, puis feront un superbe jardin exotique dessus. Enfin le génie humain étant sans limite ils referont la falaise (parmi les + vieilles d'Europe) à l'identique!!!!
Mais ce ,'est pas si grave la plupart des ouvriers retourneront chez eux en Moldavie occidentale, et autres contrées d'esclaves modernes! Les autres resteront au Ploukistan normand qui n'aura même plus de touristes lassés par les horreurs visuelles qu'on leur propose. Ils n'iront que dans le sud Manche qui est breton comme chacun sait!
Re: EPR et THT
Boujou.
L'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 76 a été sollicité ce dimanche soir pour survoler la centrale de Paluel. Les secours soupçonnent une pollution aquatique - organique avec les algues - due aux fortes chaleurs de la journée.
Paris Normandie.
L'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 76 a été sollicité ce dimanche soir pour survoler la centrale de Paluel. Les secours soupçonnent une pollution aquatique - organique avec les algues - due aux fortes chaleurs de la journée.
Paris Normandie.
Re: EPR et THT
Boujou.
L'équation est simple à Flamanville:
2 ans de retard et 2 milliards en plus... bravo!!
L'équation est simple à Flamanville:
2 ans de retard et 2 milliards en plus... bravo!!
Re: EPR et THT
et tout ça pour fournir du courant aux bretons qui ne veulent pas en produire
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: EPR et THT
je vous signale un site intéressant la THT pour les nuls je suis tombé dessus par hasard et je n'ai pas le liens sous la main.
C'était en cherchant "tracé de la THT" de mémoire
C'était en cherchant "tracé de la THT" de mémoire
Re: EPR et THT
Boujou.
Un messaage de Guillaume Anfray de l'asso "Stop THT" :
"Merci pour l'intérêt que vous portez à ce sujet brulant et qui démontre bien l'absurdité républicide de l'Etat jacobin.
Même si l'Afsset essaye de publier un travail le plus scientifique possible, on peut voir dans le lien :
http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/epr_et_tht/archives/dup_01.html
qu'il y a des incohérences quant aux modalité pour faire cohabiter écoles et lignes THT .
"StopTHT" fait parti des acteurs du mouvement qui dénoncent la DUP au Conseil d'Etat. Nous avions déjà obtenu un avis de la commission d'EUP réputé défavorable alors pourquoi pas une DUP annulée en CE.
Nous sommes sensible à tous ce qui menace nos territoires et je partage tout à fait vos préoccupations quand au présent de notre Normandie."
G. Anfray
Un messaage de Guillaume Anfray de l'asso "Stop THT" :
"Merci pour l'intérêt que vous portez à ce sujet brulant et qui démontre bien l'absurdité républicide de l'Etat jacobin.
Même si l'Afsset essaye de publier un travail le plus scientifique possible, on peut voir dans le lien :
http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/epr_et_tht/archives/dup_01.html
qu'il y a des incohérences quant aux modalité pour faire cohabiter écoles et lignes THT .
"StopTHT" fait parti des acteurs du mouvement qui dénoncent la DUP au Conseil d'Etat. Nous avions déjà obtenu un avis de la commission d'EUP réputé défavorable alors pourquoi pas une DUP annulée en CE.
Nous sommes sensible à tous ce qui menace nos territoires et je partage tout à fait vos préoccupations quand au présent de notre Normandie."
G. Anfray
Re: EPR et THT
Boujou.
À partir du 13 septembre, ERDF va débuter dans le pays granvillais un important chantier d’enfouissement de lignes entre Granville, Yquelon, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Planchers et Jullouville. L’objectif est d’améliorer et de sécuriser l’alimentation électrique de près de 8 000 clients de ce secteur. C’est l’entreprise Beuzit, de Morlaix, spécialisée dans ce type de chantier, qui procédera au creusement des tranchées et à la pose dans la foulée des câbles souterrains. Si la fin du terrassement est prévu fin novembre, l’ensemble de ce chantier devrait se terminer vers la fin du premier semestre 2011.
Ouest-France
À partir du 13 septembre, ERDF va débuter dans le pays granvillais un important chantier d’enfouissement de lignes entre Granville, Yquelon, Saint-Pair-sur-Mer, Saint-Planchers et Jullouville. L’objectif est d’améliorer et de sécuriser l’alimentation électrique de près de 8 000 clients de ce secteur. C’est l’entreprise Beuzit, de Morlaix, spécialisée dans ce type de chantier, qui procédera au creusement des tranchées et à la pose dans la foulée des câbles souterrains. Si la fin du terrassement est prévu fin novembre, l’ensemble de ce chantier devrait se terminer vers la fin du premier semestre 2011.
Ouest-France
Re: EPR et THT
Alerte nucléaire prochaine à Cherbourg
Une partie de la population de l'agglomération cherbourgeoise est invitée à participer à un exercice sur le port, le 23 septembre.
Policiers et gendarmes joueront, le 23 septembre, à faire peur aux Équeurdrevillais. Des voitures munies de haut-parleurs sillonneront la partie de la ville située à 500 m du port militaire de Cherbourg pour inviter la population à se mettre à l'abri. Les piétons devront entrer dans le commerce le plus proche et écouter Radio France. Les automobilistes devront abandonner leur véhicule pour en faire autant. Les enfants seront confinés dans les écoles.
« L'incident, il est fictif. On va jouer », a insisté le sous-préfet de Cherbourg, Yves Husson, hier soir. Il s'adressait à la quarantaine de personnes venues assister à la présentation de cet exercice d'urgence nucléaire.
Un exercice qui ne concerne pas l'usine Areva de La Hague, mais le port militaire. Celui-ci compte deux ateliers travaillant des matières nucléaires, l'atelier Cachin-Laubeuf où sont assemblés les sous-marins à propulsion nucléaire, et la zone du Homet où ils sont démantelés quelques dizaines d'années plus tard. L'arsenal de Cherbourg construit des sous-marins nucléaires depuis 1960. Jamais aucun exercice de sûreté n'avait été mené avec la participation de la population. Préfecture maritime et préfecture de la Manche ont programmé celui-ci pour « vérifier que ce qui a été prévu est réalisable ». Mieux vaut tard que jamais.
OF
Une partie de la population de l'agglomération cherbourgeoise est invitée à participer à un exercice sur le port, le 23 septembre.
Policiers et gendarmes joueront, le 23 septembre, à faire peur aux Équeurdrevillais. Des voitures munies de haut-parleurs sillonneront la partie de la ville située à 500 m du port militaire de Cherbourg pour inviter la population à se mettre à l'abri. Les piétons devront entrer dans le commerce le plus proche et écouter Radio France. Les automobilistes devront abandonner leur véhicule pour en faire autant. Les enfants seront confinés dans les écoles.
« L'incident, il est fictif. On va jouer », a insisté le sous-préfet de Cherbourg, Yves Husson, hier soir. Il s'adressait à la quarantaine de personnes venues assister à la présentation de cet exercice d'urgence nucléaire.
Un exercice qui ne concerne pas l'usine Areva de La Hague, mais le port militaire. Celui-ci compte deux ateliers travaillant des matières nucléaires, l'atelier Cachin-Laubeuf où sont assemblés les sous-marins à propulsion nucléaire, et la zone du Homet où ils sont démantelés quelques dizaines d'années plus tard. L'arsenal de Cherbourg construit des sous-marins nucléaires depuis 1960. Jamais aucun exercice de sûreté n'avait été mené avec la participation de la population. Préfecture maritime et préfecture de la Manche ont programmé celui-ci pour « vérifier que ce qui a été prévu est réalisable ». Mieux vaut tard que jamais.
OF
Re: EPR et THT
plus les rails d'Eoliennes en mer c'est pas fini. La PAys de Caux est couvert de THT et il est content!!!
Re: EPR et THT
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-100-manifestants-30-gendarmes-et-3-boulons-devisses-au-Mesnil-Thebault-sur-un-pylone-a-tres-haute-tension_42314-1524716-pere-bno_filDMA.Htm
Re: EPR et THT
faut bien fournir du courant aux bretons qui eux ne veulent pas en produire
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: EPR et THT
Boujou.
Des cuves à l'étanchéité incertaine ? C'est ce qu'affirme le réseau Sortir du nucléaire, s'appuyant sur des documents internes d'EDF.
Sortir du nucléaire affirme que la cuve du futur réacteur nucléaire EPR, en construction à Flamanville (Manche), pourrait être victime de fuites. Le réseau d'associations antinucléaires s'appuie sur des documents internes à EDF, datant de 2005, mis en ligne sur son site Internet.
Le nombre de soudures nécessaires à la réalisation de cette cuve et la qualité de l'acier utilisé seraient en cause. Selon Sortir du nucléaire, la procédure d'arrêt d'urgence du réacteur serait susceptible de ne pas fonctionner correctement, défaillance qui pourrait « dégénérer en un accident de type Tchernobyl ».
L'Autorité de sûreté conteste le risque :
L'Autorité de sûreté du nucléaire - le « gendarme » administratif chargé de la surveillance des installations nucléaires -, conteste ce risque. L'ASN indique que les points de fragilité soulevés par Sortir du nucléaire ont été repérés dès que le dossier lui a été soumis. « Ce risque a été pris en compte dans les études de conception. On sait tout mettre en oeuvre pour que cet incident soit géré correctement », explique Sébastien Crombez, de l'ASN. Selon cet expert des « équipements sous pression » des centrales nucléaires, « une soudure bien réalisée et qui peut être contrôlée n'est pas une source de faiblesse ».
De son côté, EDF indique que les documents mentionnés sont « des notes d'études rédigées dans le cadre de la conception de l'EPR Flamanville 3 ». L'électricien, futur exploitant du réacteur qui doit être mis en service en 2014, souligne que, « à ce jour, l'essentiel des choix de conception a été validé par l'Autorité de sûreté nucléaire. Les échanges se poursuivent entre EDF et l'ASN pour apporter les réponses aux questions soulevées ».
Ouest-France
Des cuves à l'étanchéité incertaine ? C'est ce qu'affirme le réseau Sortir du nucléaire, s'appuyant sur des documents internes d'EDF.
Sortir du nucléaire affirme que la cuve du futur réacteur nucléaire EPR, en construction à Flamanville (Manche), pourrait être victime de fuites. Le réseau d'associations antinucléaires s'appuie sur des documents internes à EDF, datant de 2005, mis en ligne sur son site Internet.
Le nombre de soudures nécessaires à la réalisation de cette cuve et la qualité de l'acier utilisé seraient en cause. Selon Sortir du nucléaire, la procédure d'arrêt d'urgence du réacteur serait susceptible de ne pas fonctionner correctement, défaillance qui pourrait « dégénérer en un accident de type Tchernobyl ».
L'Autorité de sûreté conteste le risque :
L'Autorité de sûreté du nucléaire - le « gendarme » administratif chargé de la surveillance des installations nucléaires -, conteste ce risque. L'ASN indique que les points de fragilité soulevés par Sortir du nucléaire ont été repérés dès que le dossier lui a été soumis. « Ce risque a été pris en compte dans les études de conception. On sait tout mettre en oeuvre pour que cet incident soit géré correctement », explique Sébastien Crombez, de l'ASN. Selon cet expert des « équipements sous pression » des centrales nucléaires, « une soudure bien réalisée et qui peut être contrôlée n'est pas une source de faiblesse ».
De son côté, EDF indique que les documents mentionnés sont « des notes d'études rédigées dans le cadre de la conception de l'EPR Flamanville 3 ». L'électricien, futur exploitant du réacteur qui doit être mis en service en 2014, souligne que, « à ce jour, l'essentiel des choix de conception a été validé par l'Autorité de sûreté nucléaire. Les échanges se poursuivent entre EDF et l'ASN pour apporter les réponses aux questions soulevées ».
Ouest-France
Re: EPR et THT
LE choix du lieu n'est pas neutre en cas de cata on inonde les marais et au dessus ils crèvent et ce sera peut être à un moment où j'y serai!
Dernière édition par crosman le Sam 2 Oct - 16:13, édité 1 fois
Re: EPR et THT
Boujou.
Dans la Manche, la question de l'argent de la THT a été abordée. Des sommes indemniseront riverains et communes qui devront subir la future ligne THT. Les montants ont été dévoilés... en partie.
Le constructeur de la future ligne haute tension, RTE, leur a écrit. Depuis la déclaration d'utilité publique, en juin dernier, les propriétaires des maisons les plus exposées ont reçu une proposition de rachat. Dans la Manche, 97 courriers ont été envoyés, semant parfois la panique dans les familles. « D'où l'utilité de cette réunion destinée à vous présenter ces mesures compensatoires », a lancé Christine Boehler, secrétaire générale de la préfecture, à la cinquantaine de riverains ayant jeudi répondu à son invitation. « Vous proposez 75 000 € pour la maison de ma mère à Percy, a interpellé un habitant d'Hambye. Mais avec ça on ne pourra jamais racheter la même chose ailleurs ! » Un propriétaire du Lorey s'inquiète, lui, du rachat apparemment non envisagé de ses 6 000 m2 de terrain. Même chose pour les 3 800 m2 d'un propriétaire de La Bazoge.
Le responsable du projet, Jean-Marc Perrin, s'engage officiellement, de même que la responsable de l'administration des Domaines : « On estimera l'ensemble des biens », bâtiments et terrain compris. Et s'ils ne vendent pas tout de suite, ces riverains pourront prétendre à un préjudice patrimonial après la construction de la ligne.
Le représentant de RTE veut convaincre de sa bonne volonté : « Nul ne conteste l'impact d'une telle installation sur le cadre de vie », leur a-t-il affirmé, reconnaissant cependant « que l'on avait peut-être été maladroit dans nos premiers courriers ». Et malgré toute l'empathie affichée, Philippe Cottanceau, de la direction régionale de l'environnement, l'a rappelé : « Il faut savoir que RTE s'est engagé à racheter les maisons sur la pression de l'État. » Sous-entendu, sans l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État, à l'époque de l'Environnement (et résidente secondaire dans la Manche), le dispositif d'indemnisation n'aurait pas été si « compréhensif ».
12 millions pour 44 communes :
L'autre volet des compensations intéresse les communes. Un plan d'accompagnement du projet (PAP) dispose de 20 millions d'euros, dont 12 à répartir entre les 44 communes de la Manche, pour financer des travaux d'aménagements liés au développement durable. Hier, quatre ont déjà été validés par le comité de pilotage de la Manche, pour un montant total de 326 686 €. Il permettra de construire une mairie à ossature bois à Raids, de sécuriser les abords de l'école et d'effacer les réseaux aériens de Milly (mais pas la THT bien sûr !). Enfin, Reffuveille pourra racheter son épicerie restaurant.
Tout le monde n'a pas voté comme un seul homme au sein du comité de pilotage. Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne, et Régis Leprovaux, maire adjoint de Buais, refusent le PAP, qu'ils estiment illégal, puisque non conforme à la charte de l'Environnement. Comme la déclaration d'utilité publique de la THT : « Nos conseils municipaux ont décidé de saisir le tribunal administratif. » Pour ces membres du collectif des élus concernés par la THT, « cette distribution d'argent public est un abus d'influence pour obtenir l'acceptation des autorités municipales ».
Nathalie LECORNU-BAERT.
Ouest-France.
Dans la Manche, la question de l'argent de la THT a été abordée. Des sommes indemniseront riverains et communes qui devront subir la future ligne THT. Les montants ont été dévoilés... en partie.
Le constructeur de la future ligne haute tension, RTE, leur a écrit. Depuis la déclaration d'utilité publique, en juin dernier, les propriétaires des maisons les plus exposées ont reçu une proposition de rachat. Dans la Manche, 97 courriers ont été envoyés, semant parfois la panique dans les familles. « D'où l'utilité de cette réunion destinée à vous présenter ces mesures compensatoires », a lancé Christine Boehler, secrétaire générale de la préfecture, à la cinquantaine de riverains ayant jeudi répondu à son invitation. « Vous proposez 75 000 € pour la maison de ma mère à Percy, a interpellé un habitant d'Hambye. Mais avec ça on ne pourra jamais racheter la même chose ailleurs ! » Un propriétaire du Lorey s'inquiète, lui, du rachat apparemment non envisagé de ses 6 000 m2 de terrain. Même chose pour les 3 800 m2 d'un propriétaire de La Bazoge.
Le responsable du projet, Jean-Marc Perrin, s'engage officiellement, de même que la responsable de l'administration des Domaines : « On estimera l'ensemble des biens », bâtiments et terrain compris. Et s'ils ne vendent pas tout de suite, ces riverains pourront prétendre à un préjudice patrimonial après la construction de la ligne.
Le représentant de RTE veut convaincre de sa bonne volonté : « Nul ne conteste l'impact d'une telle installation sur le cadre de vie », leur a-t-il affirmé, reconnaissant cependant « que l'on avait peut-être été maladroit dans nos premiers courriers ». Et malgré toute l'empathie affichée, Philippe Cottanceau, de la direction régionale de l'environnement, l'a rappelé : « Il faut savoir que RTE s'est engagé à racheter les maisons sur la pression de l'État. » Sous-entendu, sans l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État, à l'époque de l'Environnement (et résidente secondaire dans la Manche), le dispositif d'indemnisation n'aurait pas été si « compréhensif ».
12 millions pour 44 communes :
L'autre volet des compensations intéresse les communes. Un plan d'accompagnement du projet (PAP) dispose de 20 millions d'euros, dont 12 à répartir entre les 44 communes de la Manche, pour financer des travaux d'aménagements liés au développement durable. Hier, quatre ont déjà été validés par le comité de pilotage de la Manche, pour un montant total de 326 686 €. Il permettra de construire une mairie à ossature bois à Raids, de sécuriser les abords de l'école et d'effacer les réseaux aériens de Milly (mais pas la THT bien sûr !). Enfin, Reffuveille pourra racheter son épicerie restaurant.
Tout le monde n'a pas voté comme un seul homme au sein du comité de pilotage. Jean-Claude Bossard, maire du Chefresne, et Régis Leprovaux, maire adjoint de Buais, refusent le PAP, qu'ils estiment illégal, puisque non conforme à la charte de l'Environnement. Comme la déclaration d'utilité publique de la THT : « Nos conseils municipaux ont décidé de saisir le tribunal administratif. » Pour ces membres du collectif des élus concernés par la THT, « cette distribution d'argent public est un abus d'influence pour obtenir l'acceptation des autorités municipales ».
Nathalie LECORNU-BAERT.
Ouest-France.
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