Délocalisation vers la Bretagne.
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carente50
LORD
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Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou.
Ces entrepreneurs bas-normands de l'agroalimentaire menacent de délocaliser leur site de productionen Bretagne où le taux de la taxe transport sera réduit de 25 %.
C'est une conséquence directe du Grenelle de l'Environnement. Le 25 juillet, le Parlement a définitivement adopté une taxe poids lourd applicable en décembre 2011, sur le principe d'une tarification du transport routier de marchandises. Dans les débats parlementaires préalables à cette adoption, les entrepreneurs de l'agroalimentaire de Basse-Normandie ont noté la forte mobilisation des élus... Bretons. « Tant et si bien, note l'Association normande des entreprises alimentaires (Anea) que les Bretons bénéficieront d'un taux réduit de 25 % de la taxe alors que les entrepreneurs normands paieront plein pot ! » En Basse-Normandie, près de 31 millions de tonnes sont transportées annuellement dans un trafic purement intrarégional. Sur ces 31 millions de tonnes, 16 millions sont transportées par les entreprises de fabrication et non par des transporteurs. Le trafic interrégional avoisine 7 millions de tonnes, dont 2,5 millions de tonnes par des entreprises de fabrication.
240 000 m2 couverts !
Du coup, une trentaine d'industriels bas-normands de l'agroalimentaire ont exprimé le désir de « délocaliser » leurs sites de production en Bretagne « afin de ne pas perdre leur compétitivité ». Dans ce but, ils ont chargé, le président de l'Anea, Bertrand Declomesnil, de prendre contact avec les présidents des communautés de communes d'Antrain, Fougères et Rennes (Ille-et-Vilaine), pour la construction de 240 000 m2 de bâtiments couverts nécessaires à leur implantation dans une zone dédiée à l'agroalimentaire ; « Ce sera la plus grande zone européenne », espère-t-on du côté de l'Anea.
Ces entrepreneurs reprochent aux députés et sénateurs de la Manche « de ne pas avoir défendu l'éloignement de l'espace économique européen ». Ils concèdent une séance de rattrapage au sénateur, Jean-François Legrand et aux élus de la Manche : Dominique Bussereau, ministre des transports, sera en effet dans la Manche lundi et recevra une délégation de ces entrepreneurs. Mais ceux-ci préviennent : « Nous n'envisagerons pas de revenir en arrière si des assurances fortes et intangibles ne nous sont pas données ».
Ouest-France
Ces entrepreneurs bas-normands de l'agroalimentaire menacent de délocaliser leur site de productionen Bretagne où le taux de la taxe transport sera réduit de 25 %.
C'est une conséquence directe du Grenelle de l'Environnement. Le 25 juillet, le Parlement a définitivement adopté une taxe poids lourd applicable en décembre 2011, sur le principe d'une tarification du transport routier de marchandises. Dans les débats parlementaires préalables à cette adoption, les entrepreneurs de l'agroalimentaire de Basse-Normandie ont noté la forte mobilisation des élus... Bretons. « Tant et si bien, note l'Association normande des entreprises alimentaires (Anea) que les Bretons bénéficieront d'un taux réduit de 25 % de la taxe alors que les entrepreneurs normands paieront plein pot ! » En Basse-Normandie, près de 31 millions de tonnes sont transportées annuellement dans un trafic purement intrarégional. Sur ces 31 millions de tonnes, 16 millions sont transportées par les entreprises de fabrication et non par des transporteurs. Le trafic interrégional avoisine 7 millions de tonnes, dont 2,5 millions de tonnes par des entreprises de fabrication.
240 000 m2 couverts !
Du coup, une trentaine d'industriels bas-normands de l'agroalimentaire ont exprimé le désir de « délocaliser » leurs sites de production en Bretagne « afin de ne pas perdre leur compétitivité ». Dans ce but, ils ont chargé, le président de l'Anea, Bertrand Declomesnil, de prendre contact avec les présidents des communautés de communes d'Antrain, Fougères et Rennes (Ille-et-Vilaine), pour la construction de 240 000 m2 de bâtiments couverts nécessaires à leur implantation dans une zone dédiée à l'agroalimentaire ; « Ce sera la plus grande zone européenne », espère-t-on du côté de l'Anea.
Ces entrepreneurs reprochent aux députés et sénateurs de la Manche « de ne pas avoir défendu l'éloignement de l'espace économique européen ». Ils concèdent une séance de rattrapage au sénateur, Jean-François Legrand et aux élus de la Manche : Dominique Bussereau, ministre des transports, sera en effet dans la Manche lundi et recevra une délégation de ces entrepreneurs. Mais ceux-ci préviennent : « Nous n'envisagerons pas de revenir en arrière si des assurances fortes et intangibles ne nous sont pas données ».
Ouest-France
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou
inquiétant, nous sommes hélas toujours à la ramasse a cause de nos soi-disant décideurs
inquiétant, nous sommes hélas toujours à la ramasse a cause de nos soi-disant décideurs
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou.
Oui il semble qu'hélas la Manche voit dans la Bretagne et particulièrement l'ille et vilaine la solution à bon nombre de ses "problêmes". La couronne rennaise va ainsi encore renforcer son rôle de leader agro-alimentaire et de la logistique qui va avec.
Le sud et le centre Manche vont perdre des emplois... des maisons vont se libérer et la campagne se dépeupler.
Mais que c'est beau la nature quand il n'y a plus personne!!
Après tout ça allez donc faire croire aux Normands que la Normandie a un avenir!!
Oui il semble qu'hélas la Manche voit dans la Bretagne et particulièrement l'ille et vilaine la solution à bon nombre de ses "problêmes". La couronne rennaise va ainsi encore renforcer son rôle de leader agro-alimentaire et de la logistique qui va avec.
Le sud et le centre Manche vont perdre des emplois... des maisons vont se libérer et la campagne se dépeupler.
Mais que c'est beau la nature quand il n'y a plus personne!!
Après tout ça allez donc faire croire aux Normands que la Normandie a un avenir!!
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
le sud Manche (mais la Mayenne aussi) est sinistré "politiquement" depuis 1946 environ. Quand on voit le peu de mobilisation sur les THT. Certians attendent de recevoir une aumone pour la détérioration du paysage et survivre encore jusqu'aux prochaines élections.
Le taux de "normous" atteint des limites innacceptables dans les parages! Hardi et Haro!
des petits mails sur le site du CG50 ?
Le taux de "normous" atteint des limites innacceptables dans les parages! Hardi et Haro!
des petits mails sur le site du CG50 ?
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Consommez local! 50 cts le litre de lait et 80cts le kilo de pomme de terre, 10 euros le kilo de boeuf le tout certifié AB...
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
C'est scandaleux!! Si nos élus faisaient leur boulot!! !! C'est à dire aimer sa terre et ses habitants et les défendre!!
On est mal barré entre l'Est qui est avalé par le grand paris et l'Ouest absorbé par la Bretagne...
En espérant qu'il y aura une issue heureuse à cette triste affaire!!
On est mal barré entre l'Est qui est avalé par le grand paris et l'Ouest absorbé par la Bretagne...
En espérant qu'il y aura une issue heureuse à cette triste affaire!!
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
j'ai envoyé un mail au CG 50 en rappelant par la même occasion que les conditions d'accueil touristique en Sud Manche sont déplorables en terme de communication! Je vous invite à en faire autant (30 secondes, montre en main par g Mail)
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Oui bonne initiative l'amin... allez hop au boulot:
mailvert@cg50.fr
ou: jean-francois.le.grand@cg50.fr qui est président du conseil général de la Manche et qui porte entre autre une bonne vingtaine de casquettes supplémentaires telles:
-membre privilégié de la Convention cadre de partenariat entre le Conseil général et EDF.
-membre de l'Assemblée générale de l'Agence Manche Energies.
-membre de la Conférence Régionale de l'Aménagement et du Développement du Territoire de Basse-Normandie.
-Relations avec EDF-GDF-THT (en liaison avec le SDEM).
Je ne vous dit pas tout le reste mais quand vous voyez les pouvoirs et les résultats, vous avez du mal avec le mot démocratie après ça!!
mailvert@cg50.fr
ou: jean-francois.le.grand@cg50.fr qui est président du conseil général de la Manche et qui porte entre autre une bonne vingtaine de casquettes supplémentaires telles:
-membre privilégié de la Convention cadre de partenariat entre le Conseil général et EDF.
-membre de l'Assemblée générale de l'Agence Manche Energies.
-membre de la Conférence Régionale de l'Aménagement et du Développement du Territoire de Basse-Normandie.
-Relations avec EDF-GDF-THT (en liaison avec le SDEM).
Je ne vous dit pas tout le reste mais quand vous voyez les pouvoirs et les résultats, vous avez du mal avec le mot démocratie après ça!!
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
tu n'as rien sur ses résidences secondaires, tertiaires (et principales) ainsi que sur le type et le nombre de voitures. Parts de golf.
Il a bien un yacht itou (pas en Normandie c'est trop ringard)?
Il a bien un yacht itou (pas en Normandie c'est trop ringard)?
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Si ça ce fait, je veux bien l'adresse de cet espace alimentaire ...
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou.
Le fleuron du port de Cherbourg pourrait devenir breton !!!
Début novembre, Cherbourg saura si le fleuron de sa flottille, le Fred Eric Jacky, restera dans le port de pêche. Le port de pêche de Cherbourg retient son souffle, dans un climat de grande anxiété.
Comme les autres ports de pêche bas-normands, tel Port-en-Bessin, il est confronté aux difficultés considérables auxquelles se heurte la filière pêche, et tout particulièrement la grande pêche. Mais cette fois, il pourrait bien se trouver à un tournant décisif de son histoire. En avril dernier en effet, l'armateur du Fred Eric Jacky, René Bigard, a mis en vente ce chalutier hauturier. En retraite depuis quelque temps déjà, il ne souhaitait plus avoir à gérer son bateau. Localement, cet événement causait un émoi perceptible, le bateau étant le véritable fleuron de la flottille locale.
Partis à la casse :
Avec une grande régularité en effet, il a été détenteur du "ruban bleu", distinction décernée aux bateaux qui, au sein de leur flottille, ont obtenu sur une année le meilleur résultat, aussi bien en quantité d'apports qu'en valeur. A tel point, fait-on remarquer à la Capam (Coopérative d'armement des pêcheurs artisans de la Manche) que ce bateau a représenté à lui seul 15% des apports passés sous la halle à marée locale. Dans ces conditions, le Comité régional des pêches et la Capam se sont mobilisés pour que le Fred Eric Jacky reste à Cherbourg. Leur détermination est d'autant plus forte que ces dernières années, deux autres chalutiers hauturiers, le "Cap à l'Ouest" et le "Myripristis", sont partis à la casse. Leurs armateurs avaient préféré bénéficier du plan de sortie de flotte mis en place par l'Europe, notamment dans un but de protection de la ressource. Mais surtout, deux autres chalutiers encore, dont le "Princesse Laurie", avaient quitté le port bas-normand pour rejoindre un port breton.
Un scénario facilité, il est vrai, par l'absence d'acquéreur cherbourgeois. Conséquence : au fil des départs, la flottille hauturière cherbourgeoise a fondu comme neige au soleil en l'espace d'une décennie, puisqu'elle est passée de 12 unités à 6 actuellement. "Pour le port, la menace de perdre le Fred Eric Jacky existe bel et bien", expliquet-on à la Capam, "car un important armement breton s'est mis sur les rangs pour l'achat de ce bateau." Heureusement, cette fois, un acquéreur local s'est aussi manifesté, toute la question étant de savoir lequel des deux va obtiendra satisfaction.
L'économie locale :
Faute de pouvoir être aidée financièrement par le Conseil général de la Manche et le Conseil régional, la Capam n'a pu se mettre sur les rangs. Un élément favorable existe toutefois : l'armateur cherbourgeois intéressé a obtenu l'appui des banques.
Il reste que l'affaire s'avère cruciale car le départ du Fred Eric Jacky aurait de graves répercussions sur l'économie locale, au delà du port de pêche. La halle à marée s'est retrouvée récemment dans une position délicate à cause de l'insuffisance des apports, et cela malgré des cours qui s'étaient raffermis.
Depuis, la situation s'est stabilisée à son palier actuel, grâce aux efforts de redressement - accompagnés du licenciement de six personnes - que cet équipement a déployés l'an dernier. Aujourd'hui, tout cela pourrait être remis en cause si la halle à marée ne pouvait plus compter sur le chalutier de René Bigard.
Par contrecoup, les entreprises de mareyage elles aussi souffriraient, tandis que l'équipage du chalutier se retrouverait au chômage. Dans cette affaire, le dernier mot reviendra au tribunal de commerce de Cherbourg qui, saisi de ce dossier, devra décider lequel des deux candidats à l'achat du "Fred Eric Jacky" fait l'offre la plus intéressante. A Cherbourg, où toute la filière pêche fait preuve de la plus grande prudence, on croise les doigts. Décision du tribunal au début du mois de novembre.
La Manche Libre.
Le fleuron du port de Cherbourg pourrait devenir breton !!!
Début novembre, Cherbourg saura si le fleuron de sa flottille, le Fred Eric Jacky, restera dans le port de pêche. Le port de pêche de Cherbourg retient son souffle, dans un climat de grande anxiété.
Comme les autres ports de pêche bas-normands, tel Port-en-Bessin, il est confronté aux difficultés considérables auxquelles se heurte la filière pêche, et tout particulièrement la grande pêche. Mais cette fois, il pourrait bien se trouver à un tournant décisif de son histoire. En avril dernier en effet, l'armateur du Fred Eric Jacky, René Bigard, a mis en vente ce chalutier hauturier. En retraite depuis quelque temps déjà, il ne souhaitait plus avoir à gérer son bateau. Localement, cet événement causait un émoi perceptible, le bateau étant le véritable fleuron de la flottille locale.
Partis à la casse :
Avec une grande régularité en effet, il a été détenteur du "ruban bleu", distinction décernée aux bateaux qui, au sein de leur flottille, ont obtenu sur une année le meilleur résultat, aussi bien en quantité d'apports qu'en valeur. A tel point, fait-on remarquer à la Capam (Coopérative d'armement des pêcheurs artisans de la Manche) que ce bateau a représenté à lui seul 15% des apports passés sous la halle à marée locale. Dans ces conditions, le Comité régional des pêches et la Capam se sont mobilisés pour que le Fred Eric Jacky reste à Cherbourg. Leur détermination est d'autant plus forte que ces dernières années, deux autres chalutiers hauturiers, le "Cap à l'Ouest" et le "Myripristis", sont partis à la casse. Leurs armateurs avaient préféré bénéficier du plan de sortie de flotte mis en place par l'Europe, notamment dans un but de protection de la ressource. Mais surtout, deux autres chalutiers encore, dont le "Princesse Laurie", avaient quitté le port bas-normand pour rejoindre un port breton.
Un scénario facilité, il est vrai, par l'absence d'acquéreur cherbourgeois. Conséquence : au fil des départs, la flottille hauturière cherbourgeoise a fondu comme neige au soleil en l'espace d'une décennie, puisqu'elle est passée de 12 unités à 6 actuellement. "Pour le port, la menace de perdre le Fred Eric Jacky existe bel et bien", expliquet-on à la Capam, "car un important armement breton s'est mis sur les rangs pour l'achat de ce bateau." Heureusement, cette fois, un acquéreur local s'est aussi manifesté, toute la question étant de savoir lequel des deux va obtiendra satisfaction.
L'économie locale :
Faute de pouvoir être aidée financièrement par le Conseil général de la Manche et le Conseil régional, la Capam n'a pu se mettre sur les rangs. Un élément favorable existe toutefois : l'armateur cherbourgeois intéressé a obtenu l'appui des banques.
Il reste que l'affaire s'avère cruciale car le départ du Fred Eric Jacky aurait de graves répercussions sur l'économie locale, au delà du port de pêche. La halle à marée s'est retrouvée récemment dans une position délicate à cause de l'insuffisance des apports, et cela malgré des cours qui s'étaient raffermis.
Depuis, la situation s'est stabilisée à son palier actuel, grâce aux efforts de redressement - accompagnés du licenciement de six personnes - que cet équipement a déployés l'an dernier. Aujourd'hui, tout cela pourrait être remis en cause si la halle à marée ne pouvait plus compter sur le chalutier de René Bigard.
Par contrecoup, les entreprises de mareyage elles aussi souffriraient, tandis que l'équipage du chalutier se retrouverait au chômage. Dans cette affaire, le dernier mot reviendra au tribunal de commerce de Cherbourg qui, saisi de ce dossier, devra décider lequel des deux candidats à l'achat du "Fred Eric Jacky" fait l'offre la plus intéressante. A Cherbourg, où toute la filière pêche fait preuve de la plus grande prudence, on croise les doigts. Décision du tribunal au début du mois de novembre.
La Manche Libre.
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou.
Le tribunal de commerce a validé la vente du Fred-Eric-Jacky à un armateur breton. Une perte pour Cherbourg.
Jusqu'alors, la flottille hauturière cherbourgeoise comptait six unités de pêche. Depuis hier matin, elle s'est réduite à cinq. Le ruban bleu de la flotte, le Fred-Eric-Jacky, va rejoindre le parc de l'armateur breton Porcher. Après plusieurs mois de suspense, l'affaire est bouclée. Le tribunal de commerce, qui avait été saisi pour contester la vente, a statué en la faveur de l'acquéreur Costarmoricain. « Sans commentaires », livrait Daniel Lefèvre du Comité régional des pêches.
Construit en 1994, le Fred-Eric-Jacky était l'un des éléments structurant du port de Cherbourg. « Il représentait environ 10 % de l'activité du Centre de marée », souligne Marc Delahaye, son directeur. Son propriétaire, René Bigard, à l'aube de la retraite, l'a mis en vente en avril dernier. L'armateur David Leroy a souhaité se porter acquéreur, en partenariat avec la Capam, la coopérative d'armement des pêcheurs artisans de la Manche, qui souhaitait entrer à 10 % dans le capital du chalutier. Une proposition datant du 3 septembre, à la hauteur de 815 000 €. Le compromis de vente n'a pas été retourné par René Bigard, qui a préféré l'offre de 920 000 € faite le même jour par l'armateur Porcher. David Leroy et la Capam ont décidé de saisir le tribunal de commerce de Cherbourg pour protester contre cet accord. Ce dernier les a déboutés. Le président a déclaré « parfaite la vente intervenue entre René Bigard et l'armement Porcher » et a condamné tous les demandeurs à régler à l'ancien propriétaire la somme de 3 000 €.
Une grande perte pour le port de Cherbourg et une difficulté supplémentaire en période de crise. « C'est vraiment dommage, précise le directeur du Centre de marée. D'autant que si 2010 avait été une année difficile, 2011 commençait plutôt bien. » Une nouvelle donne que la Criée et la CCI espèrent pouvoir maîtriser le plus rapidement possible. « Grâce à toute l'équipe portuaire en place, attachée à Cherbourg, nous restons confiants. »
Ouest France.
Le tribunal de commerce a validé la vente du Fred-Eric-Jacky à un armateur breton. Une perte pour Cherbourg.
Jusqu'alors, la flottille hauturière cherbourgeoise comptait six unités de pêche. Depuis hier matin, elle s'est réduite à cinq. Le ruban bleu de la flotte, le Fred-Eric-Jacky, va rejoindre le parc de l'armateur breton Porcher. Après plusieurs mois de suspense, l'affaire est bouclée. Le tribunal de commerce, qui avait été saisi pour contester la vente, a statué en la faveur de l'acquéreur Costarmoricain. « Sans commentaires », livrait Daniel Lefèvre du Comité régional des pêches.
Construit en 1994, le Fred-Eric-Jacky était l'un des éléments structurant du port de Cherbourg. « Il représentait environ 10 % de l'activité du Centre de marée », souligne Marc Delahaye, son directeur. Son propriétaire, René Bigard, à l'aube de la retraite, l'a mis en vente en avril dernier. L'armateur David Leroy a souhaité se porter acquéreur, en partenariat avec la Capam, la coopérative d'armement des pêcheurs artisans de la Manche, qui souhaitait entrer à 10 % dans le capital du chalutier. Une proposition datant du 3 septembre, à la hauteur de 815 000 €. Le compromis de vente n'a pas été retourné par René Bigard, qui a préféré l'offre de 920 000 € faite le même jour par l'armateur Porcher. David Leroy et la Capam ont décidé de saisir le tribunal de commerce de Cherbourg pour protester contre cet accord. Ce dernier les a déboutés. Le président a déclaré « parfaite la vente intervenue entre René Bigard et l'armement Porcher » et a condamné tous les demandeurs à régler à l'ancien propriétaire la somme de 3 000 €.
Une grande perte pour le port de Cherbourg et une difficulté supplémentaire en période de crise. « C'est vraiment dommage, précise le directeur du Centre de marée. D'autant que si 2010 avait été une année difficile, 2011 commençait plutôt bien. » Une nouvelle donne que la Criée et la CCI espèrent pouvoir maîtriser le plus rapidement possible. « Grâce à toute l'équipe portuaire en place, attachée à Cherbourg, nous restons confiants. »
Ouest France.
Re: Délocalisation vers la Bretagne.
Boujou.
Le centre départemental de Météo France d'Alençon se contentera de diffuser les données fournies par Rennes. Et déjà, les avions sont dans le brouillard.
La fermeture du centre départemental de Météo France est quasi certaine ; elle est annoncée pour 2014, concordant avec des départs à la retraite. Mais les événements se précipitent à Alençon avec l'arrêt, depuis le 15 septembre, des prévisions aéronautiques à l'usage des pilotes (lire par ailleurs).
« Et dès le 13 octobre, il n'y aura plus non plus de prévisions terrestres départementales », annonce Gaël Gaudinière. Au nom du syndicat Spasmet solidaires, le météorologue alençonnais se désole des mesures prises par la direction de Météo France.
L'Orne est le département de l'Ouest le plus en altitude ; c'est aussi celui où il y a « le plus de brouillards et de neige, le plus de grisaille le matin ». C'est celui où la connaissance fine qu'ont les météorologues du terrain apporte une vraie plus-value aux prévisions du centre national de Toulouse, affinées ensuite par le centre régional de Rennes.
5 à 10 cm de neige :
« On connaît notre territoire et, quand on fait une erreur une fois, on ne se fait plus avoir ensuite », dit Gaël Gaudinière. L'expertise locale, c'est un apport de précisions scientifiques en fonction du relief, de la nature du terrain... « Là où les collègues de Rennes prévoient 5 cm de neige, nous savons qu'il y en aura plutôt 10 dans des secteurs que nous connaissons. » Une erreur de 1 °C quand il fait très beau, ce n'est pas bien grave. « Quand il fait froid, de la pluie avec 1 °C ou de la neige avec 0 °C, ça change tout... » Et les agriculteurs, tributaires de la météo pour tous les travaux des champs, « vont en souffrir ». C'est dans l'Orne que l'on compte le plus d'appels téléphoniques à la météo par habitant.
Au « désert météorologique » que dénoncent les syndicats, la direction de Météo France oppose des outils de pointe, des modèles mathématiques de précision. « Mais en médecine par exemple, il y a eu la radio, puis l'échographie, le scanner et maintenant l'IRM : à chaque fois il faut des spécialistes pour les interpréter. »
Vigilance et astreintes :
Prompt à rappeler que la mission de Météo France, « c'est la sécurité des personnes et des biens, avec notamment les alertes de vigilance », Gaël Gaudinière met en garde : « Sans nos prévisions locales, comment feront le préfet et les élus pour prendre des arrêtés d'interdiction de circulation, par exemple ? » Sans compter que le centre de Rennes risque de donner davantage d'alertes de vigilance météo « pour se couvrir ». « Est-ce qu'on mettra tous les personnels territoriaux d'astreinte à chaque fois ? Ça coûte cher, pourtant ! »
Ouest France.
Le centre départemental de Météo France d'Alençon se contentera de diffuser les données fournies par Rennes. Et déjà, les avions sont dans le brouillard.
La fermeture du centre départemental de Météo France est quasi certaine ; elle est annoncée pour 2014, concordant avec des départs à la retraite. Mais les événements se précipitent à Alençon avec l'arrêt, depuis le 15 septembre, des prévisions aéronautiques à l'usage des pilotes (lire par ailleurs).
« Et dès le 13 octobre, il n'y aura plus non plus de prévisions terrestres départementales », annonce Gaël Gaudinière. Au nom du syndicat Spasmet solidaires, le météorologue alençonnais se désole des mesures prises par la direction de Météo France.
L'Orne est le département de l'Ouest le plus en altitude ; c'est aussi celui où il y a « le plus de brouillards et de neige, le plus de grisaille le matin ». C'est celui où la connaissance fine qu'ont les météorologues du terrain apporte une vraie plus-value aux prévisions du centre national de Toulouse, affinées ensuite par le centre régional de Rennes.
5 à 10 cm de neige :
« On connaît notre territoire et, quand on fait une erreur une fois, on ne se fait plus avoir ensuite », dit Gaël Gaudinière. L'expertise locale, c'est un apport de précisions scientifiques en fonction du relief, de la nature du terrain... « Là où les collègues de Rennes prévoient 5 cm de neige, nous savons qu'il y en aura plutôt 10 dans des secteurs que nous connaissons. » Une erreur de 1 °C quand il fait très beau, ce n'est pas bien grave. « Quand il fait froid, de la pluie avec 1 °C ou de la neige avec 0 °C, ça change tout... » Et les agriculteurs, tributaires de la météo pour tous les travaux des champs, « vont en souffrir ». C'est dans l'Orne que l'on compte le plus d'appels téléphoniques à la météo par habitant.
Au « désert météorologique » que dénoncent les syndicats, la direction de Météo France oppose des outils de pointe, des modèles mathématiques de précision. « Mais en médecine par exemple, il y a eu la radio, puis l'échographie, le scanner et maintenant l'IRM : à chaque fois il faut des spécialistes pour les interpréter. »
Vigilance et astreintes :
Prompt à rappeler que la mission de Météo France, « c'est la sécurité des personnes et des biens, avec notamment les alertes de vigilance », Gaël Gaudinière met en garde : « Sans nos prévisions locales, comment feront le préfet et les élus pour prendre des arrêtés d'interdiction de circulation, par exemple ? » Sans compter que le centre de Rennes risque de donner davantage d'alertes de vigilance météo « pour se couvrir ». « Est-ce qu'on mettra tous les personnels territoriaux d'astreinte à chaque fois ? Ça coûte cher, pourtant ! »
Ouest France.
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