Noix de St-jaques label rouge.
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Noix de St-jaques label rouge.
Boujou.
Installé à Mondeville, ce groupe familial normand emploie 160 salariés. Il lance des noix de saint-jacques label rouge vendues sous emballage, dans les rayons libre-service des magasins.
Corail rouge orangé, chair blanche, les coquilles tranchent avec le noir élégant des barquettes.
Sur la ligne d'Elabo'pack (groupe Lequertier), à Mondeville, l'emballage bat son plein. Il est 10 h ce mercredi. Juste avant d'être conditionnées, les saint-jacques ont été décortiquées à la main dans l'atelier adjacent. Le groupe normand vient de lancer la commercialisation de noix de saint-jacques label rouge en barquettes, proposées en libre-service dans les grandes surfaces. Pour l'heure, il est le seul sur ce créneau. Un produit emblématique de ses nouvelles orientations : innover tout en conservant ses fondamentaux.
Créée en 1968 par Marcel Lequertier, maintenant dirigée par ses deux fils Didier et Erick, cette entreprise familiale a connu un fort développement au fil des années, notamment par des acquisitions d'autres sociétés.
S'adapter au client:
Ses activités se déploient dans deux directions. D'une part, le mareyage : « On s'approvisionne de façon locale auprès de pêcheurs et on revend aux centrales d'achat, grossistes, à l'export », décrit Jean-Marc Leva, directeur général du groupe depuis un an. D'autre part, la distribution et la livraison de professionnels : grandes surfaces, poissonneries, restaurants, traiteurs. « Nous sommes souvent perçus comme des spécialistes du maquereau et de la coquille Saint-Jacques », détaille Frédéric Chevallet, directeur commercial, également arrivé l'an dernier.
« Depuis trois ans, le marché a beaucoup évolué », reprend Jean-Marc Leva. Le groupe Lequertier n'est pas en reste. Sa volonté : « A la fois conserver la culture très forte de liens avec l'armement [les pêcheurs], tout en nous adaptant au marché. » C'est-à-dire : « Muter vers une orientation plus client. De quoi il a besoin, quelles sont ses attentes... »
Valoriser un produit local:
Le lancement de noix label rouge sous emballage s'inscrit dans cette optique. « On valorise un produit local, tout en apportant une solution pratique au consommateur », souligne Jean-Marc Leva. « En Normandie, la coquille, c'est facile. Dans les terres, c'est plus compliqué. Le consommateur ne sait pas forcément comment la décortiquer. Cela constitue un frein à l'achat. Un frein qu'on essaie de faire disparaître pour développer le marché », précise Frédéric Chevallet.
La recette a déjà été déclinée pour d'autres produits de la mer.
Fondée en 2004, la filiale Elabo'pack commercialise aussi un large panel de poissons et filets prêts à cuire, du carrelet au rouget barbet. Des gammes dont « le volume est passé du simple au double », note Sylvie Lessieu, assistante commerciale à Elabo'pack. « Dans le métier du poisson, il reste beaucoup à faire », résume Jean-Marc Leva.
Virginie JAMIN.
Ouest-France
Installé à Mondeville, ce groupe familial normand emploie 160 salariés. Il lance des noix de saint-jacques label rouge vendues sous emballage, dans les rayons libre-service des magasins.
Corail rouge orangé, chair blanche, les coquilles tranchent avec le noir élégant des barquettes.
Sur la ligne d'Elabo'pack (groupe Lequertier), à Mondeville, l'emballage bat son plein. Il est 10 h ce mercredi. Juste avant d'être conditionnées, les saint-jacques ont été décortiquées à la main dans l'atelier adjacent. Le groupe normand vient de lancer la commercialisation de noix de saint-jacques label rouge en barquettes, proposées en libre-service dans les grandes surfaces. Pour l'heure, il est le seul sur ce créneau. Un produit emblématique de ses nouvelles orientations : innover tout en conservant ses fondamentaux.
Créée en 1968 par Marcel Lequertier, maintenant dirigée par ses deux fils Didier et Erick, cette entreprise familiale a connu un fort développement au fil des années, notamment par des acquisitions d'autres sociétés.
S'adapter au client:
Ses activités se déploient dans deux directions. D'une part, le mareyage : « On s'approvisionne de façon locale auprès de pêcheurs et on revend aux centrales d'achat, grossistes, à l'export », décrit Jean-Marc Leva, directeur général du groupe depuis un an. D'autre part, la distribution et la livraison de professionnels : grandes surfaces, poissonneries, restaurants, traiteurs. « Nous sommes souvent perçus comme des spécialistes du maquereau et de la coquille Saint-Jacques », détaille Frédéric Chevallet, directeur commercial, également arrivé l'an dernier.
« Depuis trois ans, le marché a beaucoup évolué », reprend Jean-Marc Leva. Le groupe Lequertier n'est pas en reste. Sa volonté : « A la fois conserver la culture très forte de liens avec l'armement [les pêcheurs], tout en nous adaptant au marché. » C'est-à-dire : « Muter vers une orientation plus client. De quoi il a besoin, quelles sont ses attentes... »
Valoriser un produit local:
Le lancement de noix label rouge sous emballage s'inscrit dans cette optique. « On valorise un produit local, tout en apportant une solution pratique au consommateur », souligne Jean-Marc Leva. « En Normandie, la coquille, c'est facile. Dans les terres, c'est plus compliqué. Le consommateur ne sait pas forcément comment la décortiquer. Cela constitue un frein à l'achat. Un frein qu'on essaie de faire disparaître pour développer le marché », précise Frédéric Chevallet.
La recette a déjà été déclinée pour d'autres produits de la mer.
Fondée en 2004, la filiale Elabo'pack commercialise aussi un large panel de poissons et filets prêts à cuire, du carrelet au rouget barbet. Des gammes dont « le volume est passé du simple au double », note Sylvie Lessieu, assistante commerciale à Elabo'pack. « Dans le métier du poisson, il reste beaucoup à faire », résume Jean-Marc Leva.
Virginie JAMIN.
Ouest-France
Re: Noix de St-jaques label rouge.
Boujou.
La coquille saint-Jacques en plein marasme:
La coquille saint-Jacques restait l’une des espèces qui permettait aux pêcheurs bas-normands de vivre de leur activité. Malheureusement, en janvier, le marché pour cette ressource est en plein marasme, après une courte embellie au moment des fêtes de fin d’année.
Les criées, notamment celle de Port-en-Bessin et de Grandcamp-Maisy, enregistrent ainsi des tonnages d'invendus en forte progression. Les années précédentes, ce phénomène trouvait sa cause dans une météo trop clémente, qui n'incite pas les consommateurs à se tourner vers la coquille.
Mais aujourd’hui, l’arrivée sur le marché de noix de coquilles saint-Jacques prêtes à cuisiner a les faveurs des consommateurs. Qui plus est, si l’on excepte la noix label rouge, celle présente sur les étals est originaire de Grande-Bretagne et vendue à des prix très bas, le cours de la livre ayant chuté par rapport à l’euro.
Conséquence : l’OPBN (Organisation de producteurs de Basse-Normandie) a dû racheter au prix de retrait de 2,05 € le kilo, 100 tonnes de coquilles saint-Jacques en deux semaines !
Deux jours de pêche:
Une production que l’OPBN, au bord de l’épuisement financier, n’arrive pas à écouler sur le marché. D’où le recours à la limitation de la pêche décidée par les trois organisations de producteurs des façades Nord et Normandie.
Cette mesure est entrée en vigueur le 25 janvier, d’abord pour une semaine. Elle n’autorise la pêche que les lundi et jeudi. Avec cependant un prix de retrait en criée qui ne peut être inférieur à 2,05 € le kilo. Parallèlement, la profession demande à l’administration de renforcer ses contrôles pour que la limitation décidée soit efficace.
Il reste malgré tout que les ventes hors criée prennent de l’ampleur, des pêcheurs préférant un revenu très faible à un revenu aléatoire.
LML.
La coquille saint-Jacques en plein marasme:
La coquille saint-Jacques restait l’une des espèces qui permettait aux pêcheurs bas-normands de vivre de leur activité. Malheureusement, en janvier, le marché pour cette ressource est en plein marasme, après une courte embellie au moment des fêtes de fin d’année.
Les criées, notamment celle de Port-en-Bessin et de Grandcamp-Maisy, enregistrent ainsi des tonnages d'invendus en forte progression. Les années précédentes, ce phénomène trouvait sa cause dans une météo trop clémente, qui n'incite pas les consommateurs à se tourner vers la coquille.
Mais aujourd’hui, l’arrivée sur le marché de noix de coquilles saint-Jacques prêtes à cuisiner a les faveurs des consommateurs. Qui plus est, si l’on excepte la noix label rouge, celle présente sur les étals est originaire de Grande-Bretagne et vendue à des prix très bas, le cours de la livre ayant chuté par rapport à l’euro.
Conséquence : l’OPBN (Organisation de producteurs de Basse-Normandie) a dû racheter au prix de retrait de 2,05 € le kilo, 100 tonnes de coquilles saint-Jacques en deux semaines !
Deux jours de pêche:
Une production que l’OPBN, au bord de l’épuisement financier, n’arrive pas à écouler sur le marché. D’où le recours à la limitation de la pêche décidée par les trois organisations de producteurs des façades Nord et Normandie.
Cette mesure est entrée en vigueur le 25 janvier, d’abord pour une semaine. Elle n’autorise la pêche que les lundi et jeudi. Avec cependant un prix de retrait en criée qui ne peut être inférieur à 2,05 € le kilo. Parallèlement, la profession demande à l’administration de renforcer ses contrôles pour que la limitation décidée soit efficace.
Il reste malgré tout que les ventes hors criée prennent de l’ampleur, des pêcheurs préférant un revenu très faible à un revenu aléatoire.
LML.
Re: Noix de St-jaques label rouge.
j'en i acataer ché dimmaunche, des syinnes qui yétaient conséquentes (futur label rouge). A Paris c'est preque 10 € le Kg pourcelles ci alors qu'elles partent de la débarque à 2 € presque. 15 € à 18 € les 3 Kgs pour des moins belles...
Re: Noix de St-jaques label rouge.
En ce moment ça part pas des masses dans le panier de la ménagère! Tu as presque intérêt à la prendre congelées (moins 1 intermédiaire et même qualité en fait). Puisque pour 1.5 Kg tu en as 6 grosses pour environ 15 €. Et dans un paquet de 10 tu les as souvent à 18 €.
Re: Noix de St-jaques label rouge.
oui mes des congelées sans corail car le corail congelé désolé mais c'est vraiment pas bon et pour moi j'aime autant le corail que la noix
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Noix de St-jaques label rouge.
mais si Joel (celles de Picard viennent de Normandie) et je fais une terrine de corail pour l'apéro avec, à la normande, que tu ne laisserais pas de côté. Tout est dans la décongelation lente, très lente dnas du lait
Re: Noix de St-jaques label rouge.
oui mais Picard n'est toujours pas arrivé en presqu'ile de Crozon seulement Leclerc qui au passage vient de restreindre son offre de cidre normand au seul Goëlerie c'est dire
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Noix de St-jaques label rouge.
bah nous on a Raison ou autres M...de toutes les façons les hypers ne savent pas ce qu'est le cidre (sauf Auchan parfois?).
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