Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
+18
Florestan d'Hudimesnil
Hrolfr
crosman
walther Mc Knut
carente50
Claude
thorr911
TITUS
Clem1066
norman
Jarl
dobergod
Jonas
Niklas
denis
TYGER
Roudoudou999
LORD
22 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Por mé itou l'amin... mieux vaut foncer que de ne rien faire. Nous te suivons!!!
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
https://www.facebook.com/group.php?gid=152743808072699#!/group.php?gid=152743808072699&v=wall voilà c fait, j'aurais besoin d'aide au niveau strucutre et orthographe!
norman- Messages : 101
Date d'inscription : 28/05/2010
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Je veux bien aider côté orthographe.
Claude- Messages : 7
Date d'inscription : 16/08/2010
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
ok claude fait moi part de tes observations!
norman- Messages : 101
Date d'inscription : 28/05/2010
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
les amis n'hésitez pas à mettre, les arguments ou information que vous avez mis plus tôt! coté historique biensure
norman- Messages : 101
Date d'inscription : 28/05/2010
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Tu me sembles juste un peu fâché avec les participes passés et certains accords.
Ça arrive et pas de quoi fouetter un cât.
Si c'est un texte long je peux corriger. Sinon, un jour je peux te donner des "trucs" pour y remédier
clauderayon@gmail.com
A plus
Ça arrive et pas de quoi fouetter un cât.
Si c'est un texte long je peux corriger. Sinon, un jour je peux te donner des "trucs" pour y remédier
clauderayon@gmail.com
A plus
Claude- Messages : 7
Date d'inscription : 16/08/2010
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Franchement comment peut on nous cracher dessus ! Quand notre pays (La région française la plus connue a travers le monde de par son histoire ) qu'un romancier a l'eau de rose vienne nous balancer ses sarcasmes ! inouï......Pauvre Horsain en mal d'identité...La Charte culturelle bretonne est un acte qui a été signée le 4 octobre 1977 par Giscard , Une pseudo culture celtique , Bien loin des voisins Normands Roi D'Angleterre , Roi d'Ecosse ( Bruce originaire de Brix ) sans compter que les + grands clans Écossais sont d'origines Normandes ...Les Fraser arrivèrent de France avec les troupes de Guillaume
Les Gordon étaient des combattants réputés.
Les Bruce (Roi d'Ecosse),Les Sinclair , Les Menzies , et j'en passe pour ne citer qu'eux ....Pourquoi pas créer un adhésif "les nains Normands" et les stycker sur les livres de cet hurluberlu ...vin deix aie !
Les Gordon étaient des combattants réputés.
Les Bruce (Roi d'Ecosse),Les Sinclair , Les Menzies , et j'en passe pour ne citer qu'eux ....Pourquoi pas créer un adhésif "les nains Normands" et les stycker sur les livres de cet hurluberlu ...vin deix aie !
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
pour info il existe un hameau Surcouf au dessus de Carteret...
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Quelques faits historiques, en vrac, de nature à informer un peu les normands...
56 av. JC : en Armorique (la future Bretagne), les Vénètes (un peuple celtique qui a donné son nom à Vannes) tente de s’opposer à Jules César. Le conflit se règle par une bataille navale devant l’actuel golfe du Morbihan : alors que le vent est tombé, les romains parviennent à couper les cordages des voiles celtes. Les Vénètes, qui n’ont pas encore inventé la rame, sont immobilisés, puis taillés en pièces. L’Armorique passe sous domination romaine pour plusieurs siècles.
778 : Roland, neveu de Charlemagne, meurt à Roncevaux. Il était préfet des marches de Bretagne. Cette zone sous domination franque comprend le nantais, le rennais, et le vannetais, soit la moitié de la Bretagne « historique ». En 799 celle-ci est entièrement soumise par les francs.
889-890 : Saint-Lô est assiégée durant une année, puis pillée par les Vikings. Le Cotentin est pourtant en théorie partie intégrante de la Bretagne de Salomon…
1066 : Guillaume futur conquérant emmène dans ses bagages quelques voisins bretons lors de la conquête de l’Angleterre, et de la fameuse bataille d’Hastings. Il faut rappeler qu’une partie de l’armée de Guillaume est composée de non normands : français, flamands, picards, bourguignons, bretons… (et non pas un tiers de bretons comme le disent certains – rappelons au passage que la tapisserie de Bayeux rapporte comment Guillaume soumet Conan II de Bretagne) En plein cœur de la tuerie, la rumeur court de la mort du Duc. Les bretons, déjà repoussés par les saxons, s’enfuient, au risque de faire perdre leurs alliés, pour finalement se retrouver dans un marais. La cavalerie normande doit intervenir pour les secourir, et l’Evêque Odon de Bayeux réussi à les ramener au cœur de la bataille.
1166 : Henri II Plantagenêt conquiert la Bretagne, qui passe sous la domination de la fameuse dynastie.
1490 : la ville de Saint-Malo devient une cité état indépendante, ni bretonne, ni française. Cette situation ne perdurera que 4 ans, pour finir par un rattachement à la France. Il faut savoir que la ville a toujours eu du mal à se considérer bretonne, et qu’originellement son peuplement s’est fait à partir du Cotentin. On sait également que Surcouf est issu d’une famille normande, ce qui est confirmé par son patronyme scandinave.
1532 : Jacques Cartier rencontre François 1er, par l’intermédiaire de l’abbé du Mont-Saint-Michel, qui le recommande au souverain. Grâce à ce soutien, le souverain français accepte de financer le navigateur. On pense désormais que Jacques Cartier aurait exploré les côtes de Brésil avec les dieppois, avant son premier voyage pour le compte du roi de France.
1631 : Richelieu fait de Brest un port militaire. A partir de 1661, la ville, qui ne compte que 2 000 habitants, se développe sous l’action de Colbert, qui souhaite doter la France d’une importante flotte royale.
1666 : Colbert fonde également la ville de Lorient, pour y installer la Compagnie des Indes Orientales. La ville en tire d’ailleurs son nom. Aujourd’hui Brest et Lorient sont les deux principaux ports bretons.
Vers 1950 : la famille d’Alain Le Vern quitte leur Bretagne natale, dont la pauvreté ne peut les nourrir. Ils préfèrent émigrer en Normandie, région plus riche et plus à même d’assurer leur subsistance. Doit-on trouver dans ce fait, peut-être source d’une effroyable rancœur, l’incompréhensible et intenable position d’Alain Le Vern a maintenir la division normande ?...
56 av. JC : en Armorique (la future Bretagne), les Vénètes (un peuple celtique qui a donné son nom à Vannes) tente de s’opposer à Jules César. Le conflit se règle par une bataille navale devant l’actuel golfe du Morbihan : alors que le vent est tombé, les romains parviennent à couper les cordages des voiles celtes. Les Vénètes, qui n’ont pas encore inventé la rame, sont immobilisés, puis taillés en pièces. L’Armorique passe sous domination romaine pour plusieurs siècles.
778 : Roland, neveu de Charlemagne, meurt à Roncevaux. Il était préfet des marches de Bretagne. Cette zone sous domination franque comprend le nantais, le rennais, et le vannetais, soit la moitié de la Bretagne « historique ». En 799 celle-ci est entièrement soumise par les francs.
889-890 : Saint-Lô est assiégée durant une année, puis pillée par les Vikings. Le Cotentin est pourtant en théorie partie intégrante de la Bretagne de Salomon…
1066 : Guillaume futur conquérant emmène dans ses bagages quelques voisins bretons lors de la conquête de l’Angleterre, et de la fameuse bataille d’Hastings. Il faut rappeler qu’une partie de l’armée de Guillaume est composée de non normands : français, flamands, picards, bourguignons, bretons… (et non pas un tiers de bretons comme le disent certains – rappelons au passage que la tapisserie de Bayeux rapporte comment Guillaume soumet Conan II de Bretagne) En plein cœur de la tuerie, la rumeur court de la mort du Duc. Les bretons, déjà repoussés par les saxons, s’enfuient, au risque de faire perdre leurs alliés, pour finalement se retrouver dans un marais. La cavalerie normande doit intervenir pour les secourir, et l’Evêque Odon de Bayeux réussi à les ramener au cœur de la bataille.
1166 : Henri II Plantagenêt conquiert la Bretagne, qui passe sous la domination de la fameuse dynastie.
1490 : la ville de Saint-Malo devient une cité état indépendante, ni bretonne, ni française. Cette situation ne perdurera que 4 ans, pour finir par un rattachement à la France. Il faut savoir que la ville a toujours eu du mal à se considérer bretonne, et qu’originellement son peuplement s’est fait à partir du Cotentin. On sait également que Surcouf est issu d’une famille normande, ce qui est confirmé par son patronyme scandinave.
1532 : Jacques Cartier rencontre François 1er, par l’intermédiaire de l’abbé du Mont-Saint-Michel, qui le recommande au souverain. Grâce à ce soutien, le souverain français accepte de financer le navigateur. On pense désormais que Jacques Cartier aurait exploré les côtes de Brésil avec les dieppois, avant son premier voyage pour le compte du roi de France.
1631 : Richelieu fait de Brest un port militaire. A partir de 1661, la ville, qui ne compte que 2 000 habitants, se développe sous l’action de Colbert, qui souhaite doter la France d’une importante flotte royale.
1666 : Colbert fonde également la ville de Lorient, pour y installer la Compagnie des Indes Orientales. La ville en tire d’ailleurs son nom. Aujourd’hui Brest et Lorient sont les deux principaux ports bretons.
Vers 1950 : la famille d’Alain Le Vern quitte leur Bretagne natale, dont la pauvreté ne peut les nourrir. Ils préfèrent émigrer en Normandie, région plus riche et plus à même d’assurer leur subsistance. Doit-on trouver dans ce fait, peut-être source d’une effroyable rancœur, l’incompréhensible et intenable position d’Alain Le Vern a maintenir la division normande ?...
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
la famille d’Alain Le Vern quitte leur Bretagne natale
Pour en rajouter une couche :
https://www.facebook.com/group.php?gid=145705725449178&ref=mf
ça remet les pendules à l'heure en tout cas !
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Bigre va y avei du câtu dauns Landernau!!! Cela va cogner à Landernau
Dernière édition par crosman le Lun 30 Aoû - 22:59, édité 1 fois
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Pour ceux et celles qui veulent prendre leurs responsabilités, l'adresse et le téléphone de la rédaction de Paris Match:
149 Rue Anatole France
92534 LEVALLOIS PERRET
01 41 34 60 00
au titre du collectif BEN nous allons envoyer ces jours prochains une missive à la rédaction...
149 Rue Anatole France
92534 LEVALLOIS PERRET
01 41 34 60 00
au titre du collectif BEN nous allons envoyer ces jours prochains une missive à la rédaction...
Florestan d'Hudimesnil- Messages : 104
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
déjà dès qu'un breton réclame le mont tu peux lui envoyer St Malo dans le nez avant tous les autres points d'argumentaire sur le mont.
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Les Normands sont de braves ploucs pas rancuniers mais alors pas du tout!!!!
http://www.tourdesports50.fr/presse/253587.html
http://www.tourdesports50.fr/presse/253587.html
dominique- Messages : 45
Date d'inscription : 25/01/2009
Age : 67
Localisation : Dozulé
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
et en plus il n'y a plus de langoustes depuis les années 70! Encore une connerie!
Par contre il y a encore beaucoup de requins
Par contre il y a encore beaucoup de requins
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
1490 : la ville de Saint-Malo devient une cité état indépendante, ni bretonne, ni française. Cette situation ne perdurera que 4 ans, pour finir par un rattachement à la France. Il faut savoir que la ville a toujours eu du mal à se considérer bretonne, et qu’originellement son peuplement s’est fait à partir du Cotentin. On sait également que Surcouf est issu d’une famille normande, ce qui est confirmé par son patronyme scandinave.
Voici ce que Chateaubriand écrivait à propos des gens de la région de Saint Malo
"Les tenanciers de la côte sont d'une belle race normande ; les femmes grandes, minces, agiles, portent des corsets de laine grise, des jupons courts de callemandre et de soie rayée, des bas blancs à coins de couleur. Leur front est ombragé d'une large coiffe de basin ou de batiste, dont les pattes se relèvent en forme de béret, ou flottent en manière de voile. Une chaîne d'argent à plusieurs branches pend à leur côté gauche. Tous les matins, au printemps, ces filles du Nord, descendant de leurs barques, comme si elles venaient encore envahir la contrée, apportent au marché des fruits dans des corbeilles, et des caillebottes dans des coquilles : lorsqu'elles soutiennent d'une main sur leur tête des vases noirs remplis de lait ou de fleurs, que les barbes de leurs cornettes blanches accompagnent leurs yeux bleus, leur visage rose, leurs cheveux blonds emperlés de rosée, les Valkyries de l'Edda dont la plus jeune est l' Avenir , ou les Canéphores d'Athènes n'avaient rien d'aussi gracieux."
thorbjorn- Messages : 667
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 67
Localisation : La Houssaye
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Rancuniers, si justement, ils n'oublient jamais...dominique a écrit:Les Normands sont de braves ploucs pas rancuniers mais alors pas du tout!!!!
http://www.tourdesports50.fr/presse/253587.html
ET c'est quoi cette histoire de plouques?
Becky- Messages : 275
Date d'inscription : 30/03/2011
Age : 44
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
C'est une boutade par rapport à ce que dit et pense Quéffélec.
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
oki, je me demandais !!
Becky- Messages : 275
Date d'inscription : 30/03/2011
Age : 44
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Boujou.
Le départ du Tour des ports de la Manche a lieu le dimanche 15 juillet 2012 à Saint-Vaast-la-Hougue. Cette année il a pour parrain le chanteur Philippe Lavil qui succède à Yann Queffélec. L’écrivain breton, qui a été séduit autant par l’esprit de la course que par les paysages, revient cette année sur les quais de la Manche.
Yann Queffélec, ce Finistérien de l’Aber-Ildut, habite en région parisienne mais il n’est jamais loin de la mer. "De manière symbolique et onirique, je vis en permanence dans le Finistère, par la pensée. J’ai eu seize bateaux et naviguer est une première nature chez moi. Cette année c’est Philippe Lavil qui est le parrain du Tour des ports de la Manche mais je suis invité le 14 juillet à lui transmettre cette responsabilité. Et je vais naviguer pendant deux ou trois jours avec mon ancien filleul.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette petite semaine de dépaysement manchois ?
- D’abord j’aime bien dire “oui” à la mer. Ensuite, je connaissais de réputation Luc Berthillier, le coordinateur général du Tour des ports de la Manche. Je savais que ce marin, outre ses grandes prouesses de navigation, avait fait naufrage. Il est resté, je crois, plus de huit jours à la dérive sur un canot de survie à l’est de l’Irlande. Cela m’intéressait vraiment de faire sa connaissance. En plus, j’aime énormément les paysages marins normands. J’ai eu l’occasion d’y naviguer.
Vous connaissiez les ports de la Manche ?
- À l’exception de Diélette, je les connaissais tous. Le port de Diélette est, je dois dire, charmant. Ensuite, j’aime bien l’esprit de cette course où il y a du talent nautique, incontestablement. Les skippers sont de vrais marins. Il y a toutes sortes d’équipages, des familles par exemple. Ce rassemblement humain à la fois hétéroclite et unifié par la mer est extrêmement sympathique. Il suffit de voir le soin apporté à l’entretien du bateau. On sait bien qu’un bateau en bon état est sûr et, à l’inverse, qu’un bateau en mauvais état est une catastrophe, une passoire. On sent bien chez ces marins cet amour des bateaux qui sont très beaux, très bien entretenus. J’étais heureux d’être le parrain de cette espèce de bande.
Quand on fait ce Tour des ports à la voile, on se rend bien compte qu’on est au pays des Vikings. Il y a beaucoup de Normands qui sont dans la course et ils ont un sens marin qui me rappelle le sens marin breton, fait de confiance, de bonhomie, de méfiance… tout cela mélangé.
À propos de beaux bateaux, le "Marité" est désormais à quai à Granville. Cela vous parle, en tant que Breton, la grande pêche ?
- Bien entendu. La reconstruction du Marité, j’en suis extrêmement heureux. Les pêcheurs sont les premiers marins que j’ai commencé à admirer quand j’étais gamin. J’ai fait des sorties avec eux. Ils ont le génie du sens marin. Ce sens tend à se perdre un tout petit peu aujourd’hui avec toute l’électronique qu’on trouve à bord des bateaux.
Les pêcheurs ont payé un prix très élevé. Il ne faut jamais oublier le deuil de la mer. Il ne faut jamais oublier dans quelles conditions extrêmement difficiles ils faisaient vivre leurs familles, sans les voir beaucoup et au péril de leur vie. C’étaient de grands navigateurs anonymes. Ces bateaux étaient aussi une école du courage, une école de la sensibilité et de la relation humaine. (…)
Le Tour des ports de la Manche attend 700 participants à bord des 110 voiliers de 7 à 14 mètres. Des participants de tous âges, des équipages composés de familles, d’amis, de jeunes en réinsertion… avec aussi des navigateurs anglais et Alexis Loison, le skipper d’Urville-Nacqueville, vainqueur de la Solo Basse-Normandie, qui rejoint le Tour à Cherbourg avec son Figaro 2 en équipage, juste après la Solitaire.
La devise du Tour des ports de la Manche : "Naviguer, échanger, faire la fête". Alors, rendez-vous le 15 juillet à 9 heures sur le quai de Saint-Vaast-la-Hougue !
Site internet du Tour des ports de la Manche : http://www.tourdesports50.fr/
Retrouvez l'article intégral dans la version papier de Normandie Magazine (n° 251, été 2012)
Le départ du Tour des ports de la Manche a lieu le dimanche 15 juillet 2012 à Saint-Vaast-la-Hougue. Cette année il a pour parrain le chanteur Philippe Lavil qui succède à Yann Queffélec. L’écrivain breton, qui a été séduit autant par l’esprit de la course que par les paysages, revient cette année sur les quais de la Manche.
Yann Queffélec, ce Finistérien de l’Aber-Ildut, habite en région parisienne mais il n’est jamais loin de la mer. "De manière symbolique et onirique, je vis en permanence dans le Finistère, par la pensée. J’ai eu seize bateaux et naviguer est une première nature chez moi. Cette année c’est Philippe Lavil qui est le parrain du Tour des ports de la Manche mais je suis invité le 14 juillet à lui transmettre cette responsabilité. Et je vais naviguer pendant deux ou trois jours avec mon ancien filleul.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette petite semaine de dépaysement manchois ?
- D’abord j’aime bien dire “oui” à la mer. Ensuite, je connaissais de réputation Luc Berthillier, le coordinateur général du Tour des ports de la Manche. Je savais que ce marin, outre ses grandes prouesses de navigation, avait fait naufrage. Il est resté, je crois, plus de huit jours à la dérive sur un canot de survie à l’est de l’Irlande. Cela m’intéressait vraiment de faire sa connaissance. En plus, j’aime énormément les paysages marins normands. J’ai eu l’occasion d’y naviguer.
Vous connaissiez les ports de la Manche ?
- À l’exception de Diélette, je les connaissais tous. Le port de Diélette est, je dois dire, charmant. Ensuite, j’aime bien l’esprit de cette course où il y a du talent nautique, incontestablement. Les skippers sont de vrais marins. Il y a toutes sortes d’équipages, des familles par exemple. Ce rassemblement humain à la fois hétéroclite et unifié par la mer est extrêmement sympathique. Il suffit de voir le soin apporté à l’entretien du bateau. On sait bien qu’un bateau en bon état est sûr et, à l’inverse, qu’un bateau en mauvais état est une catastrophe, une passoire. On sent bien chez ces marins cet amour des bateaux qui sont très beaux, très bien entretenus. J’étais heureux d’être le parrain de cette espèce de bande.
Quand on fait ce Tour des ports à la voile, on se rend bien compte qu’on est au pays des Vikings. Il y a beaucoup de Normands qui sont dans la course et ils ont un sens marin qui me rappelle le sens marin breton, fait de confiance, de bonhomie, de méfiance… tout cela mélangé.
À propos de beaux bateaux, le "Marité" est désormais à quai à Granville. Cela vous parle, en tant que Breton, la grande pêche ?
- Bien entendu. La reconstruction du Marité, j’en suis extrêmement heureux. Les pêcheurs sont les premiers marins que j’ai commencé à admirer quand j’étais gamin. J’ai fait des sorties avec eux. Ils ont le génie du sens marin. Ce sens tend à se perdre un tout petit peu aujourd’hui avec toute l’électronique qu’on trouve à bord des bateaux.
Les pêcheurs ont payé un prix très élevé. Il ne faut jamais oublier le deuil de la mer. Il ne faut jamais oublier dans quelles conditions extrêmement difficiles ils faisaient vivre leurs familles, sans les voir beaucoup et au péril de leur vie. C’étaient de grands navigateurs anonymes. Ces bateaux étaient aussi une école du courage, une école de la sensibilité et de la relation humaine. (…)
Le Tour des ports de la Manche attend 700 participants à bord des 110 voiliers de 7 à 14 mètres. Des participants de tous âges, des équipages composés de familles, d’amis, de jeunes en réinsertion… avec aussi des navigateurs anglais et Alexis Loison, le skipper d’Urville-Nacqueville, vainqueur de la Solo Basse-Normandie, qui rejoint le Tour à Cherbourg avec son Figaro 2 en équipage, juste après la Solitaire.
La devise du Tour des ports de la Manche : "Naviguer, échanger, faire la fête". Alors, rendez-vous le 15 juillet à 9 heures sur le quai de Saint-Vaast-la-Hougue !
Site internet du Tour des ports de la Manche : http://www.tourdesports50.fr/
Retrouvez l'article intégral dans la version papier de Normandie Magazine (n° 251, été 2012)
Re: Quéffélec en anti-Normand dans Paris Match.
Nouvelle expression pour traduire en breton " bourri qui médis sur la Normandie" : déféquéffélec!!!
chtinormand- Messages : 30
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 55
Localisation : RONCQ 59223
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Paul Bedel et les autres dans Paris Match.
» Lettre à la rédaction de Paris Match
» Vague de tags anti-bretons dans le Sud-Est
» Normand exilé... à paris... Bweuhargh !
» Colloque "L'Eure dans le Grand Paris" à Evreux le 17 Janvier
» Lettre à la rédaction de Paris Match
» Vague de tags anti-bretons dans le Sud-Est
» Normand exilé... à paris... Bweuhargh !
» Colloque "L'Eure dans le Grand Paris" à Evreux le 17 Janvier
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum