Sauvons l'identité agricole
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Sauvons l'identité agricole
Boujou.
" Les militants de la Confédération paysanne ont investi, hier, les bureaux de la Safer à Mortagne. Le syndidat dénonce une tendance au sur-agrandissement des exploitations.
« Quel type d'agriculture veut-on développer dans le Perche ? ». Une vingtaine de militants de la Confédération paysanne ont investi, mardi matin, les bureaux de la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) de Mortagne. Un organisme qui, avec le CDOA (Comité départemental d'orientation agricole), gère notamment l'installation des jeunes agriculteurs.
Le syndicat paysan voulait attirer l'attention sur un projet de reprise d'une ferme percheronne emblématique. Une ferme de 75 hectares située dans le canton de Rémalard et actuellement en cours de location.
Deux exploitants se sont fait connaître. « D'un côté, un jeune soutenu par toute la profession et les élus des collectivités territoriales, souligne Claude Bâcle, porte-parole de la Confédération paysanne. Il bénéficie de l'autorisation d'exploiter et colle à l'identité du Perche. Ce jeune veut élever des vaches allaitantes. Il a pour projet de remettre une partie des terres en prairies ce qui protégera le captage d'eau de la commune concernée. »
Pour le syndicat paysan, « l'autre candidat est un agri-manager qui gère déjà 300 hectares. N'ayant pas eu l'autorisation d'exploiter, il projette de racheter la ferme soi-disant pour installer sa fille mais elle n'a aucun lien avec l'agriculture. Dans les faits, c'est un agrandissement déguisé. »
Les responsables du syndicat évoquent l'augmentation considérable du prix du foncier qui empêche les jeunes de s'installer, une agriculture de plus en plus libérale et la marchandisation des aides publiques : « Veut-on que le Perche devienne une plaine céréalière sans paysans ? La Safer doit préempter pour installer plutôt que pour agrandir ». Le syndicat paysan précise qu'il n'a rien en soi contre la Safer et le CDOA. Au contraire, « nous souhaitons qu'ils jouent pleinement leur rôle et qu'ils aient des moyens pour remplir leur mission ».
Ouest-France
" Les militants de la Confédération paysanne ont investi, hier, les bureaux de la Safer à Mortagne. Le syndidat dénonce une tendance au sur-agrandissement des exploitations.
« Quel type d'agriculture veut-on développer dans le Perche ? ». Une vingtaine de militants de la Confédération paysanne ont investi, mardi matin, les bureaux de la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) de Mortagne. Un organisme qui, avec le CDOA (Comité départemental d'orientation agricole), gère notamment l'installation des jeunes agriculteurs.
Le syndicat paysan voulait attirer l'attention sur un projet de reprise d'une ferme percheronne emblématique. Une ferme de 75 hectares située dans le canton de Rémalard et actuellement en cours de location.
Deux exploitants se sont fait connaître. « D'un côté, un jeune soutenu par toute la profession et les élus des collectivités territoriales, souligne Claude Bâcle, porte-parole de la Confédération paysanne. Il bénéficie de l'autorisation d'exploiter et colle à l'identité du Perche. Ce jeune veut élever des vaches allaitantes. Il a pour projet de remettre une partie des terres en prairies ce qui protégera le captage d'eau de la commune concernée. »
Pour le syndicat paysan, « l'autre candidat est un agri-manager qui gère déjà 300 hectares. N'ayant pas eu l'autorisation d'exploiter, il projette de racheter la ferme soi-disant pour installer sa fille mais elle n'a aucun lien avec l'agriculture. Dans les faits, c'est un agrandissement déguisé. »
Les responsables du syndicat évoquent l'augmentation considérable du prix du foncier qui empêche les jeunes de s'installer, une agriculture de plus en plus libérale et la marchandisation des aides publiques : « Veut-on que le Perche devienne une plaine céréalière sans paysans ? La Safer doit préempter pour installer plutôt que pour agrandir ». Le syndicat paysan précise qu'il n'a rien en soi contre la Safer et le CDOA. Au contraire, « nous souhaitons qu'ils jouent pleinement leur rôle et qu'ils aient des moyens pour remplir leur mission ».
Ouest-France
Re: Sauvons l'identité agricole
Boujou.
Et pourtant le choix est vite fait entre la FNSEA qui reste sur l'agriculture intensive depuis 40 ans et la Confédération qui parle d'homme et de terroir dans une relation d'auto-protection... mais les étiquettes politiques ont la vie dure!!
Et pourtant le choix est vite fait entre la FNSEA qui reste sur l'agriculture intensive depuis 40 ans et la Confédération qui parle d'homme et de terroir dans une relation d'auto-protection... mais les étiquettes politiques ont la vie dure!!
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