La recherche agricole en Normandie
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La recherche agricole en Normandie
Boujou.
" Les élus consulaires agricoles entendent mettre de l'huile dans les rouages de la recherche en agroalimentaire. Il y a du boulot !
L'agriculture et les industries agroalimentaires normandes bénéficient d'un réseau dense et bien réparti sur le territoire d'instituts, de laboratoires, de stations expérimentales, d'associations, de structures d'enseignement spécialisé, pour renforcer leurs actions en matière de recherche et de développement. La Chambre régionale d'agriculture a planché sur le sujet. Son but : apporter un peu d'huile dans les rouages d'une machine complexe, avec des organismes éclatés sur le territoire, disposant de financements publics, privés ou parapublics, aux statuts très différents.
L'état des lieux est, en soi, assez édifiant. En Normandie, 46 organismes s'occupent de recherche et de développement agricole. La recherche est assurée par 350 salariés dont les statuts diffèrent d'une structure à l'autre. Cinquante chercheurs « thésards » complètent le dispositif. L'étude évalue à 60 % le potentiel de recherche fondamentale et à 40 % le potentiel de recherche appliquée ou de recherche d'innovation et de développement.
Chimie verte et prairie normande
Les domaines de recherche collent aux productions significatives de la Normandie. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle les structures apparaissent ainsi éparpillées. Un tiers du personnel scientifique, soit environ 130 personnes, travaille dans l'élevage bovin. Ce dernier assure presque la moitié du produit agricole final de la Normandie. Ces pôles de recherche concernent notamment la prairie normande pour les productions laitières.
Les céréaliers, via leurs cultures spécialisées (céréales à paille, mais aussi oléagineux, betterave sucrière, lin, etc.), absorbent l'autre tiers du personnel scientifique. 155 personnes travaillent pour le bon soin de toutes ces plantes, destinées à l'alimentation, mais dont les dérivés servent également à des utilisations aussi insolites que le revêtement des planches de kite-surf avec les fibres de lin ; les extraits d'amidon pour le pôle plasturgie d'Alençon ; ou les ressources agricoles pour le pôle de la chimie verte, et les matériaux composites du pôle de compétitivité Novéa de Haute-Normandie.
La recherche est évidemment dynamique dans le domaine équin avec le dispositif commun du laboratoire Duncombe à Caen et le centre de recherches de Goustranville, près de Dozulé. Les producteurs cidricoles, les maraîchers de la Côte Ouest du Cotentin et les pépiniéristes bénéficient de dispositifs de recherche qui rayonnent au-delà de la région."
François LEMARCHAND.
" Les élus consulaires agricoles entendent mettre de l'huile dans les rouages de la recherche en agroalimentaire. Il y a du boulot !
L'agriculture et les industries agroalimentaires normandes bénéficient d'un réseau dense et bien réparti sur le territoire d'instituts, de laboratoires, de stations expérimentales, d'associations, de structures d'enseignement spécialisé, pour renforcer leurs actions en matière de recherche et de développement. La Chambre régionale d'agriculture a planché sur le sujet. Son but : apporter un peu d'huile dans les rouages d'une machine complexe, avec des organismes éclatés sur le territoire, disposant de financements publics, privés ou parapublics, aux statuts très différents.
L'état des lieux est, en soi, assez édifiant. En Normandie, 46 organismes s'occupent de recherche et de développement agricole. La recherche est assurée par 350 salariés dont les statuts diffèrent d'une structure à l'autre. Cinquante chercheurs « thésards » complètent le dispositif. L'étude évalue à 60 % le potentiel de recherche fondamentale et à 40 % le potentiel de recherche appliquée ou de recherche d'innovation et de développement.
Chimie verte et prairie normande
Les domaines de recherche collent aux productions significatives de la Normandie. C'est d'ailleurs la raison principale pour laquelle les structures apparaissent ainsi éparpillées. Un tiers du personnel scientifique, soit environ 130 personnes, travaille dans l'élevage bovin. Ce dernier assure presque la moitié du produit agricole final de la Normandie. Ces pôles de recherche concernent notamment la prairie normande pour les productions laitières.
Les céréaliers, via leurs cultures spécialisées (céréales à paille, mais aussi oléagineux, betterave sucrière, lin, etc.), absorbent l'autre tiers du personnel scientifique. 155 personnes travaillent pour le bon soin de toutes ces plantes, destinées à l'alimentation, mais dont les dérivés servent également à des utilisations aussi insolites que le revêtement des planches de kite-surf avec les fibres de lin ; les extraits d'amidon pour le pôle plasturgie d'Alençon ; ou les ressources agricoles pour le pôle de la chimie verte, et les matériaux composites du pôle de compétitivité Novéa de Haute-Normandie.
La recherche est évidemment dynamique dans le domaine équin avec le dispositif commun du laboratoire Duncombe à Caen et le centre de recherches de Goustranville, près de Dozulé. Les producteurs cidricoles, les maraîchers de la Côte Ouest du Cotentin et les pépiniéristes bénéficient de dispositifs de recherche qui rayonnent au-delà de la région."
François LEMARCHAND.
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