Ports Normands. Le bilan 2010.
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Ports Normands. Le bilan 2010.
Boujou.
Les ports normands ont connu des fortunes diverses en 2010. Certains ont su sortir de la crise en investissant et en menant une politique sur le long terme ; d’autres ont dû faire face à des difficultés économiques ou sociales.
Rouen, avec un trafic maritime de 26,7 millions de tonnes, en hausse de 14,5 %, est le Grand Port maritime qui a le mieux tiré son épingle du jeu sur le plan national. Philippe Deiss, son directeur général, a même qualifié cette année d’"historique". En effet, en 2010 Rouen a battu son précédent record de tonnage qui datait de 1999. Cette année-là, 24 millions de tonnes (Mt) avaient été manutentionnées.
Ce résultat a d’abord été possible grâce à la très bonne année pour les céréales (en hausse de 31 % !) Le port de Rouen a bénéficié de l’embargo russe (le pays a décidé de ne plus exporter jusqu’au 1er juillet 2011), ce qui lui a permis d’atteindre les 9 millions de tonnes. Les vracs liquides n’ont pas été en reste (9,4 Mt, + 7 %) de même que les marchandises diverses (2,1 Mt, + 8,7 %).
Les dirigeants voient à présent 2011 comme une année de consolidation. Le premier objectif est d’achever, enfin, la réforme portuaire. Les négociations sociales devraient reprendre, elles concernent notamment le transfert des grutiers chez les manutentionnaires.
Ensuite, au deuxième semestre, commenceront les travaux de dragage du fleuve pour une durée de deux années. Cet investissement de 185 millions d’euros permettra de faire gagner au fleuve un mètre de tirant d’eau et ainsi de pouvoir attirer, à terme, 80 % de la flotte mondiale. Une nécessité quand on sait que l’enjeu pour 2020 est d’accroître encore de 20 %, soit 5 millions de tonnes, l’activité du port rouennais.
Caen et Cherbourg
Le port de Caen a lui aussi réussi une belle année 2010. Si le volume de marchandises n’est pas le même (3,8 Mt), il n’empêche que sa progression de 18,37 % reste éloquente. Le fret du transmanche reprend son souffle et a atteint les 3 Mt, en hausse de 6 %. De même, le trafic de céréales a bondi de 150 %, passant à la fin de l’année la barre des 500 000 tonnes.
Cependant, cette envolée doit être pondérée par la chute de Cherbourg. Les deux ports qui sont rassemblés au sein de PNA (Ports normands associés) ont en effet connu une année 2010 à l’opposé l’un de l’autre. Le port du Cotentin (1,8 Mt), lui, est en recul de 13 % à cause de la baisse de rotations sur la liaison transmanche (860 000 tonnes de fret, en recul de 36 %). Si bien qu’à présent, le trafic vers l’Irlande (872 000 tonnes, + 26 %) a dépassé celui de l’Angleterre. De manière globale, avec un trafic commercial cumulé de 5,6 Mt, PNA a terminé l’année en hausse de 6,14 %.
Dieppe-Le Tréport et Fécamp
Plus au nord, avec un tonnage des marchandises en hausse de 4,2 % (1,8 Mt), le port de Dieppe continue sa mue. Au niveau du transmanche d’abord, qui assure l’essentiel du tonnage global du port (1,2 Mt), les voyants sont au vert. Avec une croissance de 4 %, Transmanche Ferries a même pour la première fois réussi à équilibrer ses comptes.
Par ailleurs, le syndicat mixte a décidé de consolider ses marchés de niche comme l’éolienne ou le bois, des marchandises à forte valeur ajoutée. Ainsi, si le trafic global du port est en hausse de 4 %, les recettes, elles, ont fait un bond de 14 %. "L’objectif à présent est de tendre vers l’équilibre, hors investissement", annonce Alain Le Vern, le président du syndicat mixte. Avec 40 millions d’euros d’investissement programmés sur la période 2007-2011, le port de Dieppe voit venir 2011 avec confiance.
À une moindre échelle, c’est aussi le cas du Tréport. La hausse de 64 % de son trafic (295 000 t) a permis à ce port départemental de retrouver des chiffres comparables à 2009.
Quant à Fécamp, les données n’ont pas encore été communiquées. Impossible donc de savoir comment s’est comporté le port qui avait décidé de miser sur le cabotage.
Le Havre
Quel bilan le port du Havre dressera-t-il dans quelques mois, fin 2011 ? Avec, au compteur, un jour sur deux de grève, le constat ne sera sans doute pas à conserver au rang des grands millésimes... En janvier, les ports français ont été frappés de plein fouet par un conflit portant sur la pénibilité pour les dockers (ils sont 2 200 au Havre) et les ouvriers portuaires du Grand Port maritime du Havre (GPMH). Rien qu’en janvier, une cinquantaine d’escales de porte-conteneurs (sur près de 170 attendues au Havre) ont été annulées au profit de Zeebrugge, Anvers et Rotterdam, les rivaux traditionnels du port normand. Le modeste port d’Amsterdam passe désormais devant Le Havre dans le classement des ports européens… En attendant de dresser le bilan de l’année en cours, le port du Havre a enregistré l’an dernier un trafic total en baisse de 5 %, à 70 Mt, par rapport à 2009. Cette diminution du tonnage est essentiellement due à la baisse du pétrole brut.
À l’inverse, le trafic conteneurs a connu une légère progression : 4 %, à 23 millions de tonnes, soit 2,4 millions de conteneurs (+ 5 %). On est loin des chiffres de croissance des ports du Nord de l’Europe mais Le Havre, malgré un contexte difficile, est parvenu à tirer son épingle du jeu. Le port normand demeure le premier port français pour le trafic de conteneurs. "Le service client apporté par les professionnels havrais a en partie amorti l’impact des mouvements sociaux liés aux réformes de retraites et des ports sur l’activité portuaire havraise", souligne la direction du GPMH. Dans ce contexte, le principal élément de satisfaction a été la confiance des grands armements.
En décembre, le port a accueilli la centième escale d’un porte-conteneurs géant, capable de transporter plus de 10 000 boîtes. "C’est un signe de confiance", souligne un professionnel du milieu portuaire havrais.
Autre constat encourageant pour Le Havre, la progression de l’activité du roulier. Autrement dit, le transport de véhicules neufs. L’an passé, plus de 340 000 véhicules ont transité par le port normand, soit un tiers de trafic en plus par rapport à 2009. Qualifiée d’année du rebond, l’année écoulée a été marquée par l’arrivée de nouveaux clients qui ont choisi Le Havre pour leurs importations. C’est le cas du sud-coréen Kia et du groupe BMW qui importe certains de ses modèles via Le Havre.
Quant à l’activité des croisières, elle enregistre une hausse importante. L’an dernier, 130 000 passagers ont été accueillis contre 87 000 en 2009. 70 paquebots ont fait escale l’an passé au Havre. Cette année, ils seront près d’une centaine avec une nouveauté de taille : la compagnie Costa a décidé de faire du port du Havre sa tête de ligne pour des croisières dans les grands ports nord-européens. Pour les acteurs portuaires et tous les professionnels du tourisme au Havre, l’activité croisière devient un enjeu majeur. Selon une récente étude, 40 % des passagers débarquant d’un paquebot visiteraient la ville d’escale. De quoi faire marcher les affaires…
Normandie Magazine N°241.
Les ports normands ont connu des fortunes diverses en 2010. Certains ont su sortir de la crise en investissant et en menant une politique sur le long terme ; d’autres ont dû faire face à des difficultés économiques ou sociales.
Rouen, avec un trafic maritime de 26,7 millions de tonnes, en hausse de 14,5 %, est le Grand Port maritime qui a le mieux tiré son épingle du jeu sur le plan national. Philippe Deiss, son directeur général, a même qualifié cette année d’"historique". En effet, en 2010 Rouen a battu son précédent record de tonnage qui datait de 1999. Cette année-là, 24 millions de tonnes (Mt) avaient été manutentionnées.
Ce résultat a d’abord été possible grâce à la très bonne année pour les céréales (en hausse de 31 % !) Le port de Rouen a bénéficié de l’embargo russe (le pays a décidé de ne plus exporter jusqu’au 1er juillet 2011), ce qui lui a permis d’atteindre les 9 millions de tonnes. Les vracs liquides n’ont pas été en reste (9,4 Mt, + 7 %) de même que les marchandises diverses (2,1 Mt, + 8,7 %).
Les dirigeants voient à présent 2011 comme une année de consolidation. Le premier objectif est d’achever, enfin, la réforme portuaire. Les négociations sociales devraient reprendre, elles concernent notamment le transfert des grutiers chez les manutentionnaires.
Ensuite, au deuxième semestre, commenceront les travaux de dragage du fleuve pour une durée de deux années. Cet investissement de 185 millions d’euros permettra de faire gagner au fleuve un mètre de tirant d’eau et ainsi de pouvoir attirer, à terme, 80 % de la flotte mondiale. Une nécessité quand on sait que l’enjeu pour 2020 est d’accroître encore de 20 %, soit 5 millions de tonnes, l’activité du port rouennais.
Caen et Cherbourg
Le port de Caen a lui aussi réussi une belle année 2010. Si le volume de marchandises n’est pas le même (3,8 Mt), il n’empêche que sa progression de 18,37 % reste éloquente. Le fret du transmanche reprend son souffle et a atteint les 3 Mt, en hausse de 6 %. De même, le trafic de céréales a bondi de 150 %, passant à la fin de l’année la barre des 500 000 tonnes.
Cependant, cette envolée doit être pondérée par la chute de Cherbourg. Les deux ports qui sont rassemblés au sein de PNA (Ports normands associés) ont en effet connu une année 2010 à l’opposé l’un de l’autre. Le port du Cotentin (1,8 Mt), lui, est en recul de 13 % à cause de la baisse de rotations sur la liaison transmanche (860 000 tonnes de fret, en recul de 36 %). Si bien qu’à présent, le trafic vers l’Irlande (872 000 tonnes, + 26 %) a dépassé celui de l’Angleterre. De manière globale, avec un trafic commercial cumulé de 5,6 Mt, PNA a terminé l’année en hausse de 6,14 %.
Dieppe-Le Tréport et Fécamp
Plus au nord, avec un tonnage des marchandises en hausse de 4,2 % (1,8 Mt), le port de Dieppe continue sa mue. Au niveau du transmanche d’abord, qui assure l’essentiel du tonnage global du port (1,2 Mt), les voyants sont au vert. Avec une croissance de 4 %, Transmanche Ferries a même pour la première fois réussi à équilibrer ses comptes.
Par ailleurs, le syndicat mixte a décidé de consolider ses marchés de niche comme l’éolienne ou le bois, des marchandises à forte valeur ajoutée. Ainsi, si le trafic global du port est en hausse de 4 %, les recettes, elles, ont fait un bond de 14 %. "L’objectif à présent est de tendre vers l’équilibre, hors investissement", annonce Alain Le Vern, le président du syndicat mixte. Avec 40 millions d’euros d’investissement programmés sur la période 2007-2011, le port de Dieppe voit venir 2011 avec confiance.
À une moindre échelle, c’est aussi le cas du Tréport. La hausse de 64 % de son trafic (295 000 t) a permis à ce port départemental de retrouver des chiffres comparables à 2009.
Quant à Fécamp, les données n’ont pas encore été communiquées. Impossible donc de savoir comment s’est comporté le port qui avait décidé de miser sur le cabotage.
Le Havre
Quel bilan le port du Havre dressera-t-il dans quelques mois, fin 2011 ? Avec, au compteur, un jour sur deux de grève, le constat ne sera sans doute pas à conserver au rang des grands millésimes... En janvier, les ports français ont été frappés de plein fouet par un conflit portant sur la pénibilité pour les dockers (ils sont 2 200 au Havre) et les ouvriers portuaires du Grand Port maritime du Havre (GPMH). Rien qu’en janvier, une cinquantaine d’escales de porte-conteneurs (sur près de 170 attendues au Havre) ont été annulées au profit de Zeebrugge, Anvers et Rotterdam, les rivaux traditionnels du port normand. Le modeste port d’Amsterdam passe désormais devant Le Havre dans le classement des ports européens… En attendant de dresser le bilan de l’année en cours, le port du Havre a enregistré l’an dernier un trafic total en baisse de 5 %, à 70 Mt, par rapport à 2009. Cette diminution du tonnage est essentiellement due à la baisse du pétrole brut.
À l’inverse, le trafic conteneurs a connu une légère progression : 4 %, à 23 millions de tonnes, soit 2,4 millions de conteneurs (+ 5 %). On est loin des chiffres de croissance des ports du Nord de l’Europe mais Le Havre, malgré un contexte difficile, est parvenu à tirer son épingle du jeu. Le port normand demeure le premier port français pour le trafic de conteneurs. "Le service client apporté par les professionnels havrais a en partie amorti l’impact des mouvements sociaux liés aux réformes de retraites et des ports sur l’activité portuaire havraise", souligne la direction du GPMH. Dans ce contexte, le principal élément de satisfaction a été la confiance des grands armements.
En décembre, le port a accueilli la centième escale d’un porte-conteneurs géant, capable de transporter plus de 10 000 boîtes. "C’est un signe de confiance", souligne un professionnel du milieu portuaire havrais.
Autre constat encourageant pour Le Havre, la progression de l’activité du roulier. Autrement dit, le transport de véhicules neufs. L’an passé, plus de 340 000 véhicules ont transité par le port normand, soit un tiers de trafic en plus par rapport à 2009. Qualifiée d’année du rebond, l’année écoulée a été marquée par l’arrivée de nouveaux clients qui ont choisi Le Havre pour leurs importations. C’est le cas du sud-coréen Kia et du groupe BMW qui importe certains de ses modèles via Le Havre.
Quant à l’activité des croisières, elle enregistre une hausse importante. L’an dernier, 130 000 passagers ont été accueillis contre 87 000 en 2009. 70 paquebots ont fait escale l’an passé au Havre. Cette année, ils seront près d’une centaine avec une nouveauté de taille : la compagnie Costa a décidé de faire du port du Havre sa tête de ligne pour des croisières dans les grands ports nord-européens. Pour les acteurs portuaires et tous les professionnels du tourisme au Havre, l’activité croisière devient un enjeu majeur. Selon une récente étude, 40 % des passagers débarquant d’un paquebot visiteraient la ville d’escale. De quoi faire marcher les affaires…
Normandie Magazine N°241.
Re: Ports Normands. Le bilan 2010.
Boujou.
À Cherbourg, le port de pêche retrouve le sourire, après une année 2011 catastrophique. Les efforts de gestion portent leurs fruits.
Tonnage
C'est la bonne surprise de 2012 : le tonnage du centre de marée est en hausse de 13,19 % par rapport à 2011. On frôle désormais les 6 000 T. Cette hausse provient d'une flottille hauturière qui a vu son activité augmenter de 687 tonnes, soit près de 21 %, grâce à la présence d'un chalutier supplémentaire, le Carpe Diem, mais aussi à la flottille des cinq autres chalutiers hauturiers qui ont travaillé à plein rendement.
Valeur :
Le chiffre d'affaires du centre de marée dépasse les 14,7 millions d'euros, soit une augmentation de 4,72 %. Explication, la hausse très nette du prix moyen jusqu'en juillet. En moyenne, les produits de la mer sous criée se sont vendus à 2,47 € le kg.
Saint-Jacques :
Cherbourg s'affirme comme un port à la coquille Saint-Jacques. 380 tonnes sont passées au centre de marée en 2012, contre 233 tonnes en 2011. On remarque qu'il y a eu peu d'invendus, contrairement au Calvados. « C'est le résultat d'un travail de longue haleine », remarque Marc Delahaye, directeur du centre de marée. Il fallait gommer l'image négative du centre de Cherbourg. Auparavant, on mélangeait les coquilles de différents bassins. Ce qui faisait chuter le prix moyen. Cette année, la mise en place du label rouge NFM sur la Saint-Jacques porte ses fruits. Même si 8 tonnes seulement ont été traitées sous ce label en criée, le prix moyen est de 3,80 € contre 2,57 € pour les autres coquilles.
Espèces :
En dehors de la coquille, c'est l'églefin qui tire son épingle du jeu en 2012. « L'encornet a été très peu présent cet été malgré une flottille hauturière plus nombreuse, explique Marc Delahaye. Du coup, les pêcheurs se sont tournés vers l'églefin. » 400 tonnes de ce poisson ont été pêchées ; contre 260 l'année précédente. Et même si le prix moyen de cette espèce est beaucoup moins intéressant que celui du calmar, il n'y a pas eu d'invendus. D'autre part, les mareyeurs ont su tirer profit de cette espèce à fileter. La seiche, quand à elle est revenue à des niveaux habituels, avec 700 tonnes. On note aussi la belle percée du lieu jaune de ligne, vendu 1 € de plus que dans les autres pêcheries à 4,33 € le kg. Autre bon apport, celui du merlan. La pêche du Homard, avec 12 tonnes, reste stable.
Investissements :
Ouvert depuis cinq ans, le pôle de débarque de Barfleur marche de mieux en mieux, au point d'être saturé durant la période de pêche des moules. La CCI va gérer un autre pôle de débarque, à Barneville-Carteret. Il sera mis en service dans une quinzaine de jours. Un point de pesage a également été inauguré à Saint-Vaast-la-Hougue.
Mareyage :
Un petit cocorico pour finir : « Le pôle normand du mareyage est Cotentinois ! ». 31 acheteurs sont agréés en halle à marée. Un chiffre en augmentation. Et la valorisation des produits de la pêche est en progression. Le Cotentin réalise 2 900 tonnes de coproduits, contre 1 700 tonnes pour l'ensemble du Calvados, et 300 tonnes pour la région de Granville.
Ouest France.
À Cherbourg, le port de pêche retrouve le sourire, après une année 2011 catastrophique. Les efforts de gestion portent leurs fruits.
Tonnage
C'est la bonne surprise de 2012 : le tonnage du centre de marée est en hausse de 13,19 % par rapport à 2011. On frôle désormais les 6 000 T. Cette hausse provient d'une flottille hauturière qui a vu son activité augmenter de 687 tonnes, soit près de 21 %, grâce à la présence d'un chalutier supplémentaire, le Carpe Diem, mais aussi à la flottille des cinq autres chalutiers hauturiers qui ont travaillé à plein rendement.
Valeur :
Le chiffre d'affaires du centre de marée dépasse les 14,7 millions d'euros, soit une augmentation de 4,72 %. Explication, la hausse très nette du prix moyen jusqu'en juillet. En moyenne, les produits de la mer sous criée se sont vendus à 2,47 € le kg.
Saint-Jacques :
Cherbourg s'affirme comme un port à la coquille Saint-Jacques. 380 tonnes sont passées au centre de marée en 2012, contre 233 tonnes en 2011. On remarque qu'il y a eu peu d'invendus, contrairement au Calvados. « C'est le résultat d'un travail de longue haleine », remarque Marc Delahaye, directeur du centre de marée. Il fallait gommer l'image négative du centre de Cherbourg. Auparavant, on mélangeait les coquilles de différents bassins. Ce qui faisait chuter le prix moyen. Cette année, la mise en place du label rouge NFM sur la Saint-Jacques porte ses fruits. Même si 8 tonnes seulement ont été traitées sous ce label en criée, le prix moyen est de 3,80 € contre 2,57 € pour les autres coquilles.
Espèces :
En dehors de la coquille, c'est l'églefin qui tire son épingle du jeu en 2012. « L'encornet a été très peu présent cet été malgré une flottille hauturière plus nombreuse, explique Marc Delahaye. Du coup, les pêcheurs se sont tournés vers l'églefin. » 400 tonnes de ce poisson ont été pêchées ; contre 260 l'année précédente. Et même si le prix moyen de cette espèce est beaucoup moins intéressant que celui du calmar, il n'y a pas eu d'invendus. D'autre part, les mareyeurs ont su tirer profit de cette espèce à fileter. La seiche, quand à elle est revenue à des niveaux habituels, avec 700 tonnes. On note aussi la belle percée du lieu jaune de ligne, vendu 1 € de plus que dans les autres pêcheries à 4,33 € le kg. Autre bon apport, celui du merlan. La pêche du Homard, avec 12 tonnes, reste stable.
Investissements :
Ouvert depuis cinq ans, le pôle de débarque de Barfleur marche de mieux en mieux, au point d'être saturé durant la période de pêche des moules. La CCI va gérer un autre pôle de débarque, à Barneville-Carteret. Il sera mis en service dans une quinzaine de jours. Un point de pesage a également été inauguré à Saint-Vaast-la-Hougue.
Mareyage :
Un petit cocorico pour finir : « Le pôle normand du mareyage est Cotentinois ! ». 31 acheteurs sont agréés en halle à marée. Un chiffre en augmentation. Et la valorisation des produits de la pêche est en progression. Le Cotentin réalise 2 900 tonnes de coproduits, contre 1 700 tonnes pour l'ensemble du Calvados, et 300 tonnes pour la région de Granville.
Ouest France.
Re: Ports Normands. Le bilan 2010.
Boujou.
Dans cet article on nous parle (sans l'expliquer) du label NFM... alors pour toutes les infos à ce sujet voir ichin :
https://normanring.forum-actif.net/t3305-le-label-nfm-normandie-fraicheur-mer#26908
Dans cet article on nous parle (sans l'expliquer) du label NFM... alors pour toutes les infos à ce sujet voir ichin :
https://normanring.forum-actif.net/t3305-le-label-nfm-normandie-fraicheur-mer#26908
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