Le calvados du Père Jules.
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Le calvados du Père Jules.
Boujou.
Depuis 1923, le calvados du Père Jules a fait le tour du monde. En pays d'Auge, quatre générations l'élèvent dans la tradition. Au coeur de la distillerie, Léon Desfrièches en est le patriarche.
Portrait
L'arôme est fort, intense, capiteux. Les chais de la ferme du Père Jules, à Saint-Désir à une lieue de Lisieux, respire le calvados élevé et vieilli en fûts de chêne. Ça sent la pomme cuite et les notes boisées d'épices, mais aussi la vanille et la pomme verte pour les cuvées les plus jeunes.
Dans la lumière tamisée de la cave, les barriques s'alignent dans une longue et impressionnante enfilade de tonneaux. Sur deux étages, jusqu'au plafond... Ici on est un peu comme dans une grande bibliothèque, où on ne peut s'empêcher de chuchoter pour ne pas troubler le silence de ces lieux qui recèlent des trésors. Les millésimes ont remplacé les livres rares. Tout est merveilleusement bien classé. Année par année.
Sur les tables de France et d'ailleurs :
« En 1923, mon père distillait son premier calvados, raconte Léon Desfrièches, qui à partir de 1949 a oeuvré dans la cidrerie familiale pour porter, « haut et loin », le cidre et le calvados de son très cher « Père Jules ». Sans le savoir, il a été à l'origine d'une institution familiale ! » Léon, - celui que ses amis appellent affectueusement le patriarche - n'est pas resté seul dans l'aventure familiale.
En 1976, Thierry, fils aîné de Léon, l'a rejoint. Puis Guillaume, le fils de Thierry, en 2002, après des études d'oenologie. Jules, Léon, Thierry et Guillaume, quatre générations de Desfrièches. Quatre hommes de caractère, fidèles aux traditions et raides dingues de leur métier.
Corée, Japon, USA, Australie, Nouvelle-Zélande, Russie, Norvège ou Dannemark pour les destinations les moins exotiques... Depuis plus de 35 ans, la production du Père Jules, qui ne dépasse pas 100 000 bouteilles par an (cidre, pommeau et calvados compris) est goûtée et appréciée dans le monde entier.
Visionnaire, Léon a dès les années 50, joué le voyageur de commerce pour promouvoir les produits cidricoles de la ferme de son père. « Papa livrait le cidre en vrac, se souvient ému Léon Desfrièches. Je suis fier du travail acharné que nous avons fourni pour amener le Père Jules sur les plus belles et les meilleures tables ».
Le fond du verre bien calé dans la paume de la main pour réchauffer la magnifique robe ambrée d'un calvados hors d'âge, Léon, 85 ans, est fier de sa famille et du chemin parcouru : « J'aurai vraiment aimé que mon père voie ça ». Lentement, il tourne son verre pour laisser exhaler la plénitude des arômes. Comme ses alcools les plus fins, Léon est serein et ne semble pas avoir peur de (bien) vieillir : le patriarche a l'élégance, la grâce et la rondeur de son calvados. Inimitable.
Anne BLANCHARD-LAIZÉ. Ouest France.
Depuis 1923, le calvados du Père Jules a fait le tour du monde. En pays d'Auge, quatre générations l'élèvent dans la tradition. Au coeur de la distillerie, Léon Desfrièches en est le patriarche.
Portrait
L'arôme est fort, intense, capiteux. Les chais de la ferme du Père Jules, à Saint-Désir à une lieue de Lisieux, respire le calvados élevé et vieilli en fûts de chêne. Ça sent la pomme cuite et les notes boisées d'épices, mais aussi la vanille et la pomme verte pour les cuvées les plus jeunes.
Dans la lumière tamisée de la cave, les barriques s'alignent dans une longue et impressionnante enfilade de tonneaux. Sur deux étages, jusqu'au plafond... Ici on est un peu comme dans une grande bibliothèque, où on ne peut s'empêcher de chuchoter pour ne pas troubler le silence de ces lieux qui recèlent des trésors. Les millésimes ont remplacé les livres rares. Tout est merveilleusement bien classé. Année par année.
Sur les tables de France et d'ailleurs :
« En 1923, mon père distillait son premier calvados, raconte Léon Desfrièches, qui à partir de 1949 a oeuvré dans la cidrerie familiale pour porter, « haut et loin », le cidre et le calvados de son très cher « Père Jules ». Sans le savoir, il a été à l'origine d'une institution familiale ! » Léon, - celui que ses amis appellent affectueusement le patriarche - n'est pas resté seul dans l'aventure familiale.
En 1976, Thierry, fils aîné de Léon, l'a rejoint. Puis Guillaume, le fils de Thierry, en 2002, après des études d'oenologie. Jules, Léon, Thierry et Guillaume, quatre générations de Desfrièches. Quatre hommes de caractère, fidèles aux traditions et raides dingues de leur métier.
Corée, Japon, USA, Australie, Nouvelle-Zélande, Russie, Norvège ou Dannemark pour les destinations les moins exotiques... Depuis plus de 35 ans, la production du Père Jules, qui ne dépasse pas 100 000 bouteilles par an (cidre, pommeau et calvados compris) est goûtée et appréciée dans le monde entier.
Visionnaire, Léon a dès les années 50, joué le voyageur de commerce pour promouvoir les produits cidricoles de la ferme de son père. « Papa livrait le cidre en vrac, se souvient ému Léon Desfrièches. Je suis fier du travail acharné que nous avons fourni pour amener le Père Jules sur les plus belles et les meilleures tables ».
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Anne BLANCHARD-LAIZÉ. Ouest France.
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