Engagement pour le bio
5 participants
Page 1 sur 1
Engagement pour le bio
Signature de la 1ère convention entre les Chambres d’Agriculture de Haute-Normandie et le GRAB pour développer l’agriculture biologique dans notre région.
Le bio : un marché porteur La demande croissante des Français pour les produits issus de l’agriculture biologique se confirme. Plus qu’une simple tendance, il s’agit d’un mouvement de fond : les ventes de produits bio progressent de 10 % par an depuis 5 ans. Paradoxalement, la France doit recourir à l’importation pour répondre à la demande en produits bio. Par conséquent, il existe une réelle opportunité pour les agriculteurs qui souhaitent s’installer ou se convertir en production biologique.
La Haute-Normandie : des perspectives pour le bio Moins de 1% de sa Surface Agricole Utile (SAU) en Haute-Normandie est consacrée à l’agriculture biologique. Cette pratique a de belles perspectives dans notre région, d’autant plus que de nombreuses exploitations sont en polyculture / élevage et les surfaces en herbe sont encore importantes, ce qui constitue un atout indéniable pour une conversion à l’agriculture biologique.
Une convention : pourquoi faire ? L’agriculture biologique est, avec d’autres pratiques alternatives comme l’agriculture intégrée, plus que jamais une réponse aux défis de l’agriculture du XXIe siècle. Ce tout premier partenariat entre les Chambres d’Agriculture de Haute-Normandie et le GRAB a pour but de susciter une véritable dynamique de conversion et d’installation en bio. L’objectif est d’arriver à une vingtaine d’installations en agriculture biologique chaque année. Cette initiative est soutenue par la Région Haute-Normandie et les Départements de l’Eure et de Seine-Maritime.
« L’agriculture biologique doit répondre à une demande du marché mais dans des conditions de revenus honorables pour les agriculteurs. Elle doit être synonyme de croissance et de dynamisme. Il est donc essentiel de développer des solutions technologiques et performantes pour que l’agriculture relève les défis devant elle. Il ne s’agit pas de culpabiliser les agriculteurs sur leurs pratiques mais de les accompagner vers des modes de production qui répondent aux exigences sociétales et environnementales actuelles, tout en assurant la viabilité de leurs entreprises. L’agriculture biologique fait partie, aux côtés de l’agriculture intégrée, de l’agriculture de précision et des systèmes à herbe, de la boîte à outils que les Chambres d’Agriculture proposent à leurs ressortissants pour aller vers une agriculture ouverte à des systèmes diversifiés et durables », estime Emmanuel Join-Lambert, Président de la Chambre d’agriculture de l’Eure.
« Pendant trente ans dans le département de l’Eure et dix-huit ans pour la région Haute-Normandie, les agriculteurs bio se sont battus seuls contre vents et marées pour démontrer la pertinence économique, sociale et environnementale de l’Agriculture Biologique. Il faut reconnaître que notre action a été difficile dans un contexte agricole très industriel et spécialisé qu’est celui de notre région. Nous sommes aujourd’hui à la traîne, dernière région de France bio en 2008 ! De nombreux évènements comme celui du Grenelle de l’Environnement consolident notre existence, nos objectifs et semblent confirmer un changement profond pour l’avenir. Ce rapprochement avec les Chambres d’Agriculture est une nécessité pour accélérer les conversions et pouvoir répondre à la demande » à pour sa part indiqué Benoît Lelièvre, Président du GRAB de Haute-Normandie.
Source: Drakkar Online, le réseau des CCi normandes
Le bio : un marché porteur La demande croissante des Français pour les produits issus de l’agriculture biologique se confirme. Plus qu’une simple tendance, il s’agit d’un mouvement de fond : les ventes de produits bio progressent de 10 % par an depuis 5 ans. Paradoxalement, la France doit recourir à l’importation pour répondre à la demande en produits bio. Par conséquent, il existe une réelle opportunité pour les agriculteurs qui souhaitent s’installer ou se convertir en production biologique.
La Haute-Normandie : des perspectives pour le bio Moins de 1% de sa Surface Agricole Utile (SAU) en Haute-Normandie est consacrée à l’agriculture biologique. Cette pratique a de belles perspectives dans notre région, d’autant plus que de nombreuses exploitations sont en polyculture / élevage et les surfaces en herbe sont encore importantes, ce qui constitue un atout indéniable pour une conversion à l’agriculture biologique.
Une convention : pourquoi faire ? L’agriculture biologique est, avec d’autres pratiques alternatives comme l’agriculture intégrée, plus que jamais une réponse aux défis de l’agriculture du XXIe siècle. Ce tout premier partenariat entre les Chambres d’Agriculture de Haute-Normandie et le GRAB a pour but de susciter une véritable dynamique de conversion et d’installation en bio. L’objectif est d’arriver à une vingtaine d’installations en agriculture biologique chaque année. Cette initiative est soutenue par la Région Haute-Normandie et les Départements de l’Eure et de Seine-Maritime.
« L’agriculture biologique doit répondre à une demande du marché mais dans des conditions de revenus honorables pour les agriculteurs. Elle doit être synonyme de croissance et de dynamisme. Il est donc essentiel de développer des solutions technologiques et performantes pour que l’agriculture relève les défis devant elle. Il ne s’agit pas de culpabiliser les agriculteurs sur leurs pratiques mais de les accompagner vers des modes de production qui répondent aux exigences sociétales et environnementales actuelles, tout en assurant la viabilité de leurs entreprises. L’agriculture biologique fait partie, aux côtés de l’agriculture intégrée, de l’agriculture de précision et des systèmes à herbe, de la boîte à outils que les Chambres d’Agriculture proposent à leurs ressortissants pour aller vers une agriculture ouverte à des systèmes diversifiés et durables », estime Emmanuel Join-Lambert, Président de la Chambre d’agriculture de l’Eure.
« Pendant trente ans dans le département de l’Eure et dix-huit ans pour la région Haute-Normandie, les agriculteurs bio se sont battus seuls contre vents et marées pour démontrer la pertinence économique, sociale et environnementale de l’Agriculture Biologique. Il faut reconnaître que notre action a été difficile dans un contexte agricole très industriel et spécialisé qu’est celui de notre région. Nous sommes aujourd’hui à la traîne, dernière région de France bio en 2008 ! De nombreux évènements comme celui du Grenelle de l’Environnement consolident notre existence, nos objectifs et semblent confirmer un changement profond pour l’avenir. Ce rapprochement avec les Chambres d’Agriculture est une nécessité pour accélérer les conversions et pouvoir répondre à la demande » à pour sa part indiqué Benoît Lelièvre, Président du GRAB de Haute-Normandie.
Source: Drakkar Online, le réseau des CCi normandes
Re: Engagement pour le bio
Oui il est plus que temps. Les dernières études sur l'alimentation sont désormais toutes d'accord pour dire que le système actuel de cultures et son prolongement agro-alimentaire sont responsables de plus de 60% des cancers. Il faut arrêter les pesticides, les engrais et la bouffe industrielle.
gerhard- Messages : 39
Date d'inscription : 26/03/2009
Re: Engagement pour le bio
je sais pas si ont peut faire sans pesticides et sans OGM ou faut-il faire un choix entre ces deux maux ?
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Engagement pour le bio
Boujou.
78% des villes moyennes servent des produits bio dans les cantines
78% des villes moyennes servent des produits bio dans les cantines, telles est l'information trouvée dans la gazette des communes le 4 septembre dernier.
"Réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) et Sodexo, l’enquête réalisée en juin et juillet derniers démontre que 78% des villes moyennes utilisent des produits issus de l’agriculture biologique dans les menus des restaurants scolaires".
Ce principe de bon sens, reprit par le Grenelle de l'environnement, entre réellement dans les mœurs et les décisions politiques.
"Parmi elles : 68% en utilisent moins de 10%. 14% entre 10% et 20%, et 8% dépassent les 20%. Le bio est utilisé le plus fréquemment pour les légumes, les fruits et le pain, mais plus rarement pour les féculents et les viandes, constate le FMVM".
Au-delà de l'aspect environnemental et écologique, d'autres aspects entrent en ligne de compte, au premier titre desquels l’équilibre nutritionnel, «la diversité et la qualité des aliments consommés ainsi que la lutte contre l’obésité sont aussi des enjeux prioritaires de la restauration scolaire».
Rappelons enfin que le Grenelle de l’environnement a fixé à 20% la part de nourriture issue de l’agriculture biologique servie dans la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d’entreprises) d’ici à 2012.
Pour un département comme le nôtre (l'Orne) où la chaine agro-alimentaire est importante en terme d'emplois, de développement économique, où l'agriculture reste structurante en terme d'aménagement du territoire et de qualité de vie, il y a tout lieu de se réjouir de cette prise de conscience devenue réalité politique et économique. Pour peu que nous accompagnions l'ensemble de la filière, l'Orne dispose d'atouts incroyables pour accompagner la préservation de l'environnement, conserver son identité, ses territoires privilégiés et participer au développement économique et humain. Notre rôle politique est précisément de promouvoir cette évolution pour qu'elle profite à tous, dans tous les domaines ...
78% des villes moyennes servent des produits bio dans les cantines
78% des villes moyennes servent des produits bio dans les cantines, telles est l'information trouvée dans la gazette des communes le 4 septembre dernier.
"Réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) et Sodexo, l’enquête réalisée en juin et juillet derniers démontre que 78% des villes moyennes utilisent des produits issus de l’agriculture biologique dans les menus des restaurants scolaires".
Ce principe de bon sens, reprit par le Grenelle de l'environnement, entre réellement dans les mœurs et les décisions politiques.
"Parmi elles : 68% en utilisent moins de 10%. 14% entre 10% et 20%, et 8% dépassent les 20%. Le bio est utilisé le plus fréquemment pour les légumes, les fruits et le pain, mais plus rarement pour les féculents et les viandes, constate le FMVM".
Au-delà de l'aspect environnemental et écologique, d'autres aspects entrent en ligne de compte, au premier titre desquels l’équilibre nutritionnel, «la diversité et la qualité des aliments consommés ainsi que la lutte contre l’obésité sont aussi des enjeux prioritaires de la restauration scolaire».
Rappelons enfin que le Grenelle de l’environnement a fixé à 20% la part de nourriture issue de l’agriculture biologique servie dans la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d’entreprises) d’ici à 2012.
Pour un département comme le nôtre (l'Orne) où la chaine agro-alimentaire est importante en terme d'emplois, de développement économique, où l'agriculture reste structurante en terme d'aménagement du territoire et de qualité de vie, il y a tout lieu de se réjouir de cette prise de conscience devenue réalité politique et économique. Pour peu que nous accompagnions l'ensemble de la filière, l'Orne dispose d'atouts incroyables pour accompagner la préservation de l'environnement, conserver son identité, ses territoires privilégiés et participer au développement économique et humain. Notre rôle politique est précisément de promouvoir cette évolution pour qu'elle profite à tous, dans tous les domaines ...
Re: Engagement pour le bio
Oui, sauf qu' avant le dessert de fruits BIO (que l' on à fait venir par avion via Paris..sic) nos petits mangeront un steack haché de boeuf ultra vacciné et nourri aux farines industrilelles lui même servi avec des frites congelées provenant de patates hypra traitées... je ne parle pas de l' entrée...
C' est beau de donner l' impression de la bonne conscience...
Sodexo, un exemple à suivre, l' aile ou la cuisse?
C' est beau de donner l' impression de la bonne conscience...
Sodexo, un exemple à suivre, l' aile ou la cuisse?
Sujets similaires
» Un AOC pour le Pré-salé.
» Emploi de < u > pour [u]
» Université et langue Normande.
» « La Normandie pour la vie ».
» Un projet d'autocollant pour voiture
» Emploi de < u > pour [u]
» Université et langue Normande.
» « La Normandie pour la vie ».
» Un projet d'autocollant pour voiture
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum