Langue bretonne. Un passeport pour l'emploi.
3 participants
Page 1 sur 1
Langue bretonne. Un passeport pour l'emploi.
Boujou.
En six ans, le nombre d'emplois occupés par des salariés maîtrisant la langue bretonne a augmenté de 40% pour atteindre 1.300 équivalents temps plein. La progression devrait se poursuivre.
La première enquête, menée en 2006 par l'Office de la langue bretonne auprès des employeurs, avait chiffré à 900 le nombre de postes de travail (équivalents temps plein) occupés par des brittophones sur des missions nécessitant la pratique de la langue. L'enquête réalisée en 2012 en a recensé 1.280. Ces postes correspondent à des emplois stables, puisque plus de 81 % des salariés sont en CDI.
Les gros bataillons des brittophones professionnels se trouvent bien sûr dans l'enseignement, dont l'effectif a progressé de 55 % en six ans et représente aujourd'hui 80 % du total. Une évolution logique, à la mesure des ouvertures d'écoles et de classes bilingues et de l'augmentation du nombre d'élèves.
Mais d'autres métiers exigeant une bonne pratique du breton commencent à émerger. C'est le cas pour les animateurs associatifs intervenant dans l'accueil de la petite enfance (15 postes créés), les activités culturelles avec 54 postes, la gestion des structures (le plus souvent associatives) avec 112 postes, et les médias (44 postes, 3,5 % des postes). « Le nombre d'emplois dans l'administration publique reste relativement faible (19 postes, 1,5 %), mais il n'était que de 11,5 voici six ans », ajoute Léna Louarn, présidente de l'Office (et vice-présidente du conseil régional). « C'est un signe de l'intérêt croissant que les institutions publiques portent au breton », se félicite-t-elle.
Le secteur marchand (industrie, artisanat, commerce) paraît assez peu pourvoyeur d'emplois chez les locuteurs. On en compte 18, contre 15 voici six ans. Il s'agit principalement de commerciaux en produits culturels (librairie notamment), mais aussi de recrutements d'entreprises militantes de la langue pour lesquelles la pratique du breton n'est pas un critère technique essentiel pour l'exercice professionnel demandé, mais constitue néanmoins un « plus » appréciable. « Le volume de ces emplois est difficile à évaluer », remarque la présidente de l'Ofis. « Mais nous savons que le nombre de recrutements de ce genre est important, et nous avons des raisons de penser qu'il progresse vite ».
Un marché dynamique :
L'exploitation d'un questionnaire adressé aux employeurs sur leurs perspectives de création d'emplois sur les cinq ans à venir a établi que le nombre de postes supplémentaires se situerait entre 240 et 600. Mais il pourrait être plus important si des nouveaux gisements d'embauche venaient à émerger. L'Office pense en particulier à la santé et aux emplois d'accompagnement des personnes âgées (personnel des établissements d'accueil ou aide à domicile), qui souvent préfèrent pratiquer leur langue maternelle, ou qui n'ont pas d'autre choix si leur deuxième langue s'altère avec la mémoire.
Le poids des départements
Finistère : 50,8 % des emplois ;
Morbihan : 20,6 % ;
Côtes-d'Armor : 14,9 % ;
Ille-et-Vilaine : 9,2 % ;
Loire-Atlantique : 4,6 %.
Le Télégramme.
En six ans, le nombre d'emplois occupés par des salariés maîtrisant la langue bretonne a augmenté de 40% pour atteindre 1.300 équivalents temps plein. La progression devrait se poursuivre.
La première enquête, menée en 2006 par l'Office de la langue bretonne auprès des employeurs, avait chiffré à 900 le nombre de postes de travail (équivalents temps plein) occupés par des brittophones sur des missions nécessitant la pratique de la langue. L'enquête réalisée en 2012 en a recensé 1.280. Ces postes correspondent à des emplois stables, puisque plus de 81 % des salariés sont en CDI.
Les gros bataillons des brittophones professionnels se trouvent bien sûr dans l'enseignement, dont l'effectif a progressé de 55 % en six ans et représente aujourd'hui 80 % du total. Une évolution logique, à la mesure des ouvertures d'écoles et de classes bilingues et de l'augmentation du nombre d'élèves.
Mais d'autres métiers exigeant une bonne pratique du breton commencent à émerger. C'est le cas pour les animateurs associatifs intervenant dans l'accueil de la petite enfance (15 postes créés), les activités culturelles avec 54 postes, la gestion des structures (le plus souvent associatives) avec 112 postes, et les médias (44 postes, 3,5 % des postes). « Le nombre d'emplois dans l'administration publique reste relativement faible (19 postes, 1,5 %), mais il n'était que de 11,5 voici six ans », ajoute Léna Louarn, présidente de l'Office (et vice-présidente du conseil régional). « C'est un signe de l'intérêt croissant que les institutions publiques portent au breton », se félicite-t-elle.
Le secteur marchand (industrie, artisanat, commerce) paraît assez peu pourvoyeur d'emplois chez les locuteurs. On en compte 18, contre 15 voici six ans. Il s'agit principalement de commerciaux en produits culturels (librairie notamment), mais aussi de recrutements d'entreprises militantes de la langue pour lesquelles la pratique du breton n'est pas un critère technique essentiel pour l'exercice professionnel demandé, mais constitue néanmoins un « plus » appréciable. « Le volume de ces emplois est difficile à évaluer », remarque la présidente de l'Ofis. « Mais nous savons que le nombre de recrutements de ce genre est important, et nous avons des raisons de penser qu'il progresse vite ».
Un marché dynamique :
L'exploitation d'un questionnaire adressé aux employeurs sur leurs perspectives de création d'emplois sur les cinq ans à venir a établi que le nombre de postes supplémentaires se situerait entre 240 et 600. Mais il pourrait être plus important si des nouveaux gisements d'embauche venaient à émerger. L'Office pense en particulier à la santé et aux emplois d'accompagnement des personnes âgées (personnel des établissements d'accueil ou aide à domicile), qui souvent préfèrent pratiquer leur langue maternelle, ou qui n'ont pas d'autre choix si leur deuxième langue s'altère avec la mémoire.
Le poids des départements
Finistère : 50,8 % des emplois ;
Morbihan : 20,6 % ;
Côtes-d'Armor : 14,9 % ;
Ille-et-Vilaine : 9,2 % ;
Loire-Atlantique : 4,6 %.
Le Télégramme.
Re: Langue bretonne. Un passeport pour l'emploi.
C'est juste une manière détournée pour resever les emplois aux Bretons, une sorte de racisme quo!!
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Langue bretonne. Un passeport pour l'emploi.
Réserver l'emploi aux Bretons ( et surtout la aux bretonnants ) est du racisme ? Il y a une race Brittophone maintenant ? ( en France la plus part des boulots sont réservé à des Francophones...)
Bien joué les bretons , j'espère qu'un jour on verra ça en Normandie avec notre langue Normande
Bien joué les bretons , j'espère qu'un jour on verra ça en Normandie avec notre langue Normande
Belkën- Messages : 520
Date d'inscription : 27/10/2010
Sujets similaires
» Langue Normande.
» La LANGUE NORMANDE un patrimoine pour le 21ème siècle.
» Sociolinguistique de langue normande
» Parlez-vous Normand?
» Semaine de la langue.
» La LANGUE NORMANDE un patrimoine pour le 21ème siècle.
» Sociolinguistique de langue normande
» Parlez-vous Normand?
» Semaine de la langue.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum