Transport ferroviaire. Train et TGV.
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Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Bussereau soutient le TGV normand
Mardi 6 juillet, le ministre des Transports, Dominique Bussereau, a confirmé lors d'une visite au Havre que l'Etat soutiendra bien la mise en place d'un train à grande vitesse (TGV) desservant la Haute et la Basse-Normandie.
Ce TGV assurera la liaison jusqu'à la Normandie, avec un Y à Rouen (son emplacement précis rester à déterminer). En partant de la Défense, la capitale bas-normande sera à 1h15. En partant, de Saint-Lazare à 1h30. Actuellement, le temps de trajet de Paris à Caen varie entre 1h47 et 2h33.
La Manche Libre.
Bussereau soutient le TGV normand
Mardi 6 juillet, le ministre des Transports, Dominique Bussereau, a confirmé lors d'une visite au Havre que l'Etat soutiendra bien la mise en place d'un train à grande vitesse (TGV) desservant la Haute et la Basse-Normandie.
Ce TGV assurera la liaison jusqu'à la Normandie, avec un Y à Rouen (son emplacement précis rester à déterminer). En partant de la Défense, la capitale bas-normande sera à 1h15. En partant, de Saint-Lazare à 1h30. Actuellement, le temps de trajet de Paris à Caen varie entre 1h47 et 2h33.
La Manche Libre.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
c'est tellement évident!!! En plus on a de quoi mettre de l'électricité dedans!!!!
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Le TGV normand enfin sur ses rails ?
Les trois présidents des conseils économiques et sociaux régionaux de Haute et Basse-Normandie et d'Ile de France ont plaidé la cause du projet de ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie le 15 septembre à l'Elysée.
Ils ont été reçus par le conseiller de Nicolas Sarkozy, chargé des transports.
Aménagement durable :
De son côté, le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a annoncé le 6 septembre que ce projet a été inscrit dans le futur "Schéma national des infrastructures de transport" au titre des opérations qui doivent être engagées avant 2020.
Dans l'immédiat, le débat public sur cette ligne à grande vitesse pourrait être engagé dès l'automne 2011 "dans la perspective d'une décision que prendra le gouvernement sur la réalisation du projet". souligne Dominique Bussereau.
Celui-ci a confirmé que le futur TGV normand desservira non seulement Le Havre mais aussi Rouen et Caen.
Les travaux porteront en priorité sur la réalisation d'une nouvelle ligne en région parisienne entre La Défense et Mantes-la-Jolie. Un comité présidé par Alain Lecomte, inspecteur génral de l'administration du développement durable, sera créé et traitera des questions du dévelopement et de l'aménagement durable liées au futur TGV.
Dans cette affaire, l'optimisme des principaux élus bas-normands, de gauche comme de droite, n'est pas partagé par le mouvement Europe Ecologie de Basse-Normandie. Selon lui, le coût très important de cette future ligne doit inciter à la plus grande prudence.
Le mouvement, pourtant partie prenante de la majorité régionale, tire presque contre son camp en estimant cette ligne irréaliste.
La Manche Libre.
Le TGV normand enfin sur ses rails ?
Les trois présidents des conseils économiques et sociaux régionaux de Haute et Basse-Normandie et d'Ile de France ont plaidé la cause du projet de ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie le 15 septembre à l'Elysée.
Ils ont été reçus par le conseiller de Nicolas Sarkozy, chargé des transports.
Aménagement durable :
De son côté, le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, a annoncé le 6 septembre que ce projet a été inscrit dans le futur "Schéma national des infrastructures de transport" au titre des opérations qui doivent être engagées avant 2020.
Dans l'immédiat, le débat public sur cette ligne à grande vitesse pourrait être engagé dès l'automne 2011 "dans la perspective d'une décision que prendra le gouvernement sur la réalisation du projet". souligne Dominique Bussereau.
Celui-ci a confirmé que le futur TGV normand desservira non seulement Le Havre mais aussi Rouen et Caen.
Les travaux porteront en priorité sur la réalisation d'une nouvelle ligne en région parisienne entre La Défense et Mantes-la-Jolie. Un comité présidé par Alain Lecomte, inspecteur génral de l'administration du développement durable, sera créé et traitera des questions du dévelopement et de l'aménagement durable liées au futur TGV.
Dans cette affaire, l'optimisme des principaux élus bas-normands, de gauche comme de droite, n'est pas partagé par le mouvement Europe Ecologie de Basse-Normandie. Selon lui, le coût très important de cette future ligne doit inciter à la plus grande prudence.
Le mouvement, pourtant partie prenante de la majorité régionale, tire presque contre son camp en estimant cette ligne irréaliste.
La Manche Libre.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
TGV Paris-Normandie: ça avance !
Président du conseil régional de Basse-Normandie, Laurent Beauvais est revenu satisfait du comité de pilotage de la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), anciennement ligne à grande vitesse, tenu mercredi 15 décembre. Le patron de la région relève quatre éléments nouveaux. Le scénario du tracé qui met Caen à 1h15 de Paris a été retenu. La région Ile de France s'engage dans le financement des études sur les portions Mantes-la-Jolie-La Défense et Mantes-la-Jolie-Saint-Lazare. Elément le plus important: le comité de pilotage du 15 février prochain donnera une estimation des coûts du projet. Enfin, Laurent Beauvais a demandé au CESER (comité économique, social et environnemental régional) de Basse-Normandie de procéder à une étude sur les modalités de financement du projet par la Région.
La Manche Libre.
TGV Paris-Normandie: ça avance !
Président du conseil régional de Basse-Normandie, Laurent Beauvais est revenu satisfait du comité de pilotage de la ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), anciennement ligne à grande vitesse, tenu mercredi 15 décembre. Le patron de la région relève quatre éléments nouveaux. Le scénario du tracé qui met Caen à 1h15 de Paris a été retenu. La région Ile de France s'engage dans le financement des études sur les portions Mantes-la-Jolie-La Défense et Mantes-la-Jolie-Saint-Lazare. Elément le plus important: le comité de pilotage du 15 février prochain donnera une estimation des coûts du projet. Enfin, Laurent Beauvais a demandé au CESER (comité économique, social et environnemental régional) de Basse-Normandie de procéder à une étude sur les modalités de financement du projet par la Région.
La Manche Libre.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
En attendant l'estimation de la ligne à grande vitesse,Beauvais mobilise Région départements, villes et agglos.
Mobilisation générale pour le train à grande vitesse en Normandie. Laurent Beauvais, président socialiste du conseil régional, a réuni hier à Caen les présidents des trois départements (Orne, Manche Calvados), des villes principales (Caen, Cherbourg, Alençon et Saint-Lô) et les agglos (Caen, Alençon et Cherbourg). « C'est notre troisième réunion depuis juillet 2009. Nous avons obtenu que toute la problématique normande soit prise en compte, suite à l'idée du président de la République de lancer une ligne rapide Paris - Le Havre. » Obtenu, ainsi le principe d'un Paris - Caen en 1 h 15 et d'un Caen - Rouen en 45 minutes sur une ligne nouvelle.
Maintenant, il ne suffit pas d'avoir un train à grande vitesse, il convient d'avoir « une stratégie territoriale et des projets de développement derrière », a redit Laurent Beauvais. S'il y a consensus en Basse-Normandie, il reste aussi aux deux Normandie de s'entendre.
Prochaine étape, le comité de pilotage de la Ligne à grande vitesse en Normandie se réunit le 15 février. « Le budget du projet y sera donné », dit avec un mélange d'impatience et d'inquiétude le président du conseil régional. Avant la vingtaine de réunions publiques d'octobre 2011 au printemps 2012 dans le cadre du Débat public, Caen et la Basse-Normandie souhaitent organiser un colloque sur la ligne à grande vitesse en septembre. Après Le Havre en mai 2010 et Rouen en mai 2011.
En attendant, Jean-Pierre Godefroy, sénateur PS du Cotentin, tonne pour que la SNCF inscrive le Paris - Cherbourg parmi les douze lignes en souffrance. La demande en sera faite à Guillaume Pépy, PDG de la SNCF : il vient à Caen le 26 janvier pour inaugurer le centre d'entretien.
Xavier ORIOT. Ouest-France
En attendant l'estimation de la ligne à grande vitesse,Beauvais mobilise Région départements, villes et agglos.
Mobilisation générale pour le train à grande vitesse en Normandie. Laurent Beauvais, président socialiste du conseil régional, a réuni hier à Caen les présidents des trois départements (Orne, Manche Calvados), des villes principales (Caen, Cherbourg, Alençon et Saint-Lô) et les agglos (Caen, Alençon et Cherbourg). « C'est notre troisième réunion depuis juillet 2009. Nous avons obtenu que toute la problématique normande soit prise en compte, suite à l'idée du président de la République de lancer une ligne rapide Paris - Le Havre. » Obtenu, ainsi le principe d'un Paris - Caen en 1 h 15 et d'un Caen - Rouen en 45 minutes sur une ligne nouvelle.
Maintenant, il ne suffit pas d'avoir un train à grande vitesse, il convient d'avoir « une stratégie territoriale et des projets de développement derrière », a redit Laurent Beauvais. S'il y a consensus en Basse-Normandie, il reste aussi aux deux Normandie de s'entendre.
Prochaine étape, le comité de pilotage de la Ligne à grande vitesse en Normandie se réunit le 15 février. « Le budget du projet y sera donné », dit avec un mélange d'impatience et d'inquiétude le président du conseil régional. Avant la vingtaine de réunions publiques d'octobre 2011 au printemps 2012 dans le cadre du Débat public, Caen et la Basse-Normandie souhaitent organiser un colloque sur la ligne à grande vitesse en septembre. Après Le Havre en mai 2010 et Rouen en mai 2011.
En attendant, Jean-Pierre Godefroy, sénateur PS du Cotentin, tonne pour que la SNCF inscrive le Paris - Cherbourg parmi les douze lignes en souffrance. La demande en sera faite à Guillaume Pépy, PDG de la SNCF : il vient à Caen le 26 janvier pour inaugurer le centre d'entretien.
Xavier ORIOT. Ouest-France
LGV Paris Normandie: L. Fabius demande à l'Etat de s'engager
Le président de la communauté d’agglomération de Rouen Laurent Fabius a demandé lundi à l’Etat de "prendre des engagements", notamment financiers, concernant la ligne à grande vitesse Paris-Normandie promise en 2009 par le président de la République Nicolas Sarkozy.
"Il faut que l’Etat, parce que c’est un projet national, affiche maintenant la couleur", a déclaré l’ancien Premier ministre socialiste au cours d’un colloque organisé à Evreux par le conseil général de l’Eure sur la desserte de ce département par la future ligne.
L’ancien maire UMP du Havre Antoine Rufenacht s’est exprimé dans le même sens. "Il appartient maintenant à l’Etat de reprendre la main et de donner des signes pour que ce projet paraisse crédible", a-t-il dit, en soulignant que cette ligne était justifiée par "la réalité portuaire" avec l’existence d’un "ensemble Rouen-Le Havre" capable de concurrencer Anvers et Rotterdam.
Laurent Fabius a annoncé la tenue sous condition le 23 mai prochain d’une réunion à Rouen associant les principaux élus de Paris, Rouen et Le Havre et visant à populariser cette ligne et plus généralement à promouvoir "l’axe Seine". "Cette réunion ne se tiendra qu’à condition que le gouvernement fasse les gestes qu’on attend de lui", a-t-il précisé.
Une première réunion sur ce thème s’était déroulée le 2 mai dernier au Havre à l’initiative du maire de cette ville avec la participation de Laurent Fabius, du maire PS de Paris Bertrand Delanoë et des présidents PS de la Haute-Normandie Alain Le Vern et de la Basse-Normandie Laurent Beauvais.
En présentant en avril 2009 sa vision du "Grand Paris", M. Sarkozy avait lancé la perspective d’une ligne à grande vitesse entre Le Havre et la capitale en estimant que cette ville devait devenir "le port du Grand Paris". Il avait précisé que le temps de trajet avec Paris devait tomber à 1H15 pour Le Havre (contre 02H00 aujourd’hui) et 45 minutes pour Rouen (contre 1H10).
Un comité de pilotage du projet présidé par le préfet Jean-Pierre Duport a été mis en place pour préparer le débat public qui doit se dérouler à l’automne. Il a défini quatre scénario possibles pour cette future ligne dont le coût n’a pas encore été chiffré.
Source : AFP
Date : 18/01/2011 10:10
"Il faut que l’Etat, parce que c’est un projet national, affiche maintenant la couleur", a déclaré l’ancien Premier ministre socialiste au cours d’un colloque organisé à Evreux par le conseil général de l’Eure sur la desserte de ce département par la future ligne.
L’ancien maire UMP du Havre Antoine Rufenacht s’est exprimé dans le même sens. "Il appartient maintenant à l’Etat de reprendre la main et de donner des signes pour que ce projet paraisse crédible", a-t-il dit, en soulignant que cette ligne était justifiée par "la réalité portuaire" avec l’existence d’un "ensemble Rouen-Le Havre" capable de concurrencer Anvers et Rotterdam.
Laurent Fabius a annoncé la tenue sous condition le 23 mai prochain d’une réunion à Rouen associant les principaux élus de Paris, Rouen et Le Havre et visant à populariser cette ligne et plus généralement à promouvoir "l’axe Seine". "Cette réunion ne se tiendra qu’à condition que le gouvernement fasse les gestes qu’on attend de lui", a-t-il précisé.
Une première réunion sur ce thème s’était déroulée le 2 mai dernier au Havre à l’initiative du maire de cette ville avec la participation de Laurent Fabius, du maire PS de Paris Bertrand Delanoë et des présidents PS de la Haute-Normandie Alain Le Vern et de la Basse-Normandie Laurent Beauvais.
En présentant en avril 2009 sa vision du "Grand Paris", M. Sarkozy avait lancé la perspective d’une ligne à grande vitesse entre Le Havre et la capitale en estimant que cette ville devait devenir "le port du Grand Paris". Il avait précisé que le temps de trajet avec Paris devait tomber à 1H15 pour Le Havre (contre 02H00 aujourd’hui) et 45 minutes pour Rouen (contre 1H10).
Un comité de pilotage du projet présidé par le préfet Jean-Pierre Duport a été mis en place pour préparer le débat public qui doit se dérouler à l’automne. Il a défini quatre scénario possibles pour cette future ligne dont le coût n’a pas encore été chiffré.
Source : AFP
Date : 18/01/2011 10:10
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
il ne s'agit de promouvoir uniquement "l'axe-Seine du Grand Paris" mais bien la désserte générale "Normandie - ile de France" Paris-Rouen-Le Havre et Paris-Rouen-Caen-Cherbourg puis d'y rattacher des lignes nord-sud telles Normandie-Maine (vers Alençon), Normandie-Nord Pas de Calais (vers le Pays de Bray en partant de Rouen et vers Dieppe en partant du Havre) et Normandie-Centre (Rouen vers Evreux).
On peut également envisager un Cherbourg-Rennes-Nantes pour le fret et le tourisme de l'axe Nord-Sud d'aveu nos vézins Angllys et les Ferries... etc.
Surtout ne pas réduire au Paris-Le Havre pour un simple bénéfice économique de l'ile de France.
On peut également envisager un Cherbourg-Rennes-Nantes pour le fret et le tourisme de l'axe Nord-Sud d'aveu nos vézins Angllys et les Ferries... etc.
Surtout ne pas réduire au Paris-Le Havre pour un simple bénéfice économique de l'ile de France.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
c'est pourtant bien ce qui va arriver hélas
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Grève des usagers du train Paris-Cherbourg
L'Union des usagers du train Paris-Caen-Cherbourg (UDUPC) a lancé ce lundi matin une grève des usagers. Les passagers étaient invités à ne pas présenter leur titre de transport.
L'UDUPC a également distribué des tracts pour expliquer les raisons de cette grève. Ils mettent en cause une dégradation du service. Des actions similaires ont déjà été menées la semaine dernière sur les lignes TGV Le Mans - Paris, Lille - Paris ou encore Tours - Paris.
La Manche Libre.
Grève des usagers du train Paris-Cherbourg
L'Union des usagers du train Paris-Caen-Cherbourg (UDUPC) a lancé ce lundi matin une grève des usagers. Les passagers étaient invités à ne pas présenter leur titre de transport.
L'UDUPC a également distribué des tracts pour expliquer les raisons de cette grève. Ils mettent en cause une dégradation du service. Des actions similaires ont déjà été menées la semaine dernière sur les lignes TGV Le Mans - Paris, Lille - Paris ou encore Tours - Paris.
La Manche Libre.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Coincés 2 h 30 dans le Paris - Granville
Le train est parti ce matin alors qu'un autre était en panneet bloquait la voie à Houdan. Les usagers sont ulcérés.
Et un épisode de plus dans le feuilleton du Paris - Granville, ce train qui accumule retards et déboires. Peut-être l'incident de trop pour les usagers réunis en association (1) qui tiennent leur assemblée générale ce soir, dans le wagon de tête du train qui quitte Paris à 18 h 29.
Mélanie Guillochet, qui se présentera pour être trésorière des usagers, est montée à 6 h 52 à Verneuil-sur-Avre pour aller travailler à Versailles-Chantiers, où elle devait arriver à 7 h 59. Lorsqu'elle nous a appelés à 9 h 30, son train était coincé depuis 7 h 20 à Dreux.
« La navette de 5 h 30 est tombée en panne à Houdan », raconte-t-elle d'après les informations reçues au compte-gouttes. « Et les passagers ont manifesté sur les voies. Donc notre train ne pouvait pas passer, la SNCF le savait mais l'a laissé partir. » Ulcérée, elle note qu'à la gare de Dreux, « ils ont aussi laissé les voyageurs monter, leur billet composté, pour nous annoncer ensuite un retard prévu de deux heures et demie ! »
Et « comme d'habitude », on laisse les voyageurs du Paris - Granville dans le silence. « Le contrôleur et le conducteur devraient être dans le train et passer des annonces régulières, on nous l'a expliqué. Mais il n'y a rien. » Pas non plus de café pour les naufragés ; au moins, le chauffage fonctionnait. Vers 9 h, la SNCF a transféré les voyageurs dans un autre train qui allait desservir toutes les gares jusqu'à Paris. L'ambiance risque d'être électrique ce soir dans le wagon de tête.
(1) http://usagers-paris-granville.blogspot.com
Béatrice LIMON. Ouest-France
Coincés 2 h 30 dans le Paris - Granville
Le train est parti ce matin alors qu'un autre était en panneet bloquait la voie à Houdan. Les usagers sont ulcérés.
Et un épisode de plus dans le feuilleton du Paris - Granville, ce train qui accumule retards et déboires. Peut-être l'incident de trop pour les usagers réunis en association (1) qui tiennent leur assemblée générale ce soir, dans le wagon de tête du train qui quitte Paris à 18 h 29.
Mélanie Guillochet, qui se présentera pour être trésorière des usagers, est montée à 6 h 52 à Verneuil-sur-Avre pour aller travailler à Versailles-Chantiers, où elle devait arriver à 7 h 59. Lorsqu'elle nous a appelés à 9 h 30, son train était coincé depuis 7 h 20 à Dreux.
« La navette de 5 h 30 est tombée en panne à Houdan », raconte-t-elle d'après les informations reçues au compte-gouttes. « Et les passagers ont manifesté sur les voies. Donc notre train ne pouvait pas passer, la SNCF le savait mais l'a laissé partir. » Ulcérée, elle note qu'à la gare de Dreux, « ils ont aussi laissé les voyageurs monter, leur billet composté, pour nous annoncer ensuite un retard prévu de deux heures et demie ! »
Et « comme d'habitude », on laisse les voyageurs du Paris - Granville dans le silence. « Le contrôleur et le conducteur devraient être dans le train et passer des annonces régulières, on nous l'a expliqué. Mais il n'y a rien. » Pas non plus de café pour les naufragés ; au moins, le chauffage fonctionnait. Vers 9 h, la SNCF a transféré les voyageurs dans un autre train qui allait desservir toutes les gares jusqu'à Paris. L'ambiance risque d'être électrique ce soir dans le wagon de tête.
(1) http://usagers-paris-granville.blogspot.com
Béatrice LIMON. Ouest-France
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Les sommes très lourdes annoncées hier à Paris ne dissuadent pas les élus de doter la Normandie d'une ligne à grande vitesse pour des liaisons avec Paris. Les écologistes y restent opposés.
Entre 8 et 13 milliards d'euros au maximum, selon les variantes ! C'est encore une fourchette large mais hier Jean-Pierre Duport, président du comité de pilotage, et Réseau ferré de France (RFF) ont donné les premières indications de ce que coûtera la future Ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie.
Ce chiffrage prend en compte la demande des Caennais et Havrais : que le temps de trajet soit ramené entre 1 h 15 (une option retient 1 h 17) à 1 h 30 maximum avec une vitesse de 250 km/h sur de nouvelles voies... D'autres options, qui restent à préciser, expliquent l'écart des coûts : à savoir le maintien de la gare de Rouen actuelle ou son transfert à Saint-Sever, le contournement de la gare de Mantes, la construction d'une gare nouvelle dite de confluence à la sortie de Paris...
Quoi qu'il en soit de Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, à Laurent Fabius, président de la communauté d'agglo de Rouen en passant par Philippe Duron, maire de Caen et président de l'agglo de Caen, Anne d'Ornano, présidente du Calvados ou Édouard Philippe, maire du Havre... tous les élus normands présents hier à Paris veulent mener ce projet et cet investissement « de long terme dans 10 à 15 ans... » Ils attendent maintenant la participation déterminante de l'État et de RFF pour connaître leur investissement respectif pour que « la Normandie ne soit plus la seule région à ne pas être raccordée au réseau national des lignes à grande vitesse ».
Prochaine étape le 18 mai. Ce même comité de pilotage affinera ses estimations sans doute autour de 9 milliards d'euros.
Xavier ORIOT. Ouest France.
Les sommes très lourdes annoncées hier à Paris ne dissuadent pas les élus de doter la Normandie d'une ligne à grande vitesse pour des liaisons avec Paris. Les écologistes y restent opposés.
Entre 8 et 13 milliards d'euros au maximum, selon les variantes ! C'est encore une fourchette large mais hier Jean-Pierre Duport, président du comité de pilotage, et Réseau ferré de France (RFF) ont donné les premières indications de ce que coûtera la future Ligne à grande vitesse entre Paris et la Normandie.
Ce chiffrage prend en compte la demande des Caennais et Havrais : que le temps de trajet soit ramené entre 1 h 15 (une option retient 1 h 17) à 1 h 30 maximum avec une vitesse de 250 km/h sur de nouvelles voies... D'autres options, qui restent à préciser, expliquent l'écart des coûts : à savoir le maintien de la gare de Rouen actuelle ou son transfert à Saint-Sever, le contournement de la gare de Mantes, la construction d'une gare nouvelle dite de confluence à la sortie de Paris...
Quoi qu'il en soit de Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, à Laurent Fabius, président de la communauté d'agglo de Rouen en passant par Philippe Duron, maire de Caen et président de l'agglo de Caen, Anne d'Ornano, présidente du Calvados ou Édouard Philippe, maire du Havre... tous les élus normands présents hier à Paris veulent mener ce projet et cet investissement « de long terme dans 10 à 15 ans... » Ils attendent maintenant la participation déterminante de l'État et de RFF pour connaître leur investissement respectif pour que « la Normandie ne soit plus la seule région à ne pas être raccordée au réseau national des lignes à grande vitesse ».
Prochaine étape le 18 mai. Ce même comité de pilotage affinera ses estimations sans doute autour de 9 milliards d'euros.
Xavier ORIOT. Ouest France.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
de toute façon il n'est plus crédible et même les élus de son propre groupe semblent l'éviter tellement il est hors-jeu
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Le président du département de l’Eure, Jean-Louis Destans, s’est montré plutôt satisfait à l’issue du comité de pilotage du projet de ligne à grande vitesse devant relier en 2020 Paris à Caen (Calvados) et au Havre (Seine-Maritime), qui s’est réuni le 15 février2011 à Paris.
Outre le prix estimé de la ligne en fonction du projet qui sera retenu, entre 9 et 13 milliards d’euros, Jean-pierre Duport, le président du comité, a proposé à l’enquête publique qui débutera en septembre 2011, quatre itinéraires dont deux proposent un arrêt dans l’Eure, à Evreux la capitale, ou non loin de celle-ci.
Ce département était en effet le grand oublié du projet de ligne à grande vitesse dont les premiers tracés allaient de Paris au Havre via Rouen et vers Caen.
Un oubli dont ne voulait pas l’élu.
Afin de ne pas rester sur la quai, il avait réuni le 17 janvier 2011 à Evreux le ban et l’arrière-ban des grandes collectivités hautes et bas-normandes (régions, départements, villes…) pour qu’elles montrent leur solidarité au département de l’Eure dans ce projet ferroviaire intégré au « Grand Paris jusqu’au Havre ».
Le « Y » à Evreux ou juste à côté :
Enjeu majeur ce jour-là pour Jean Louis Destans, démontrer que la future ligne à grande vitesse ou LGV Paris Rouen/Caen Le Havre devait aussi s’arrêter dans l’Eure.
Carte à l’appui, le président avait ouvert la voie à une alternative qui avait fait consensus chez ses invités.
Dans les ébauches précédentes, la LGV partant de Paris devait s’arrêter à Rouen où un Y permettrait qu’elle poursuive sa route, d’une part vers Caen, d’autre part vers le Havre.
Pour Jean-Louis Destans, «ce Y doit se situer dans l’Eure, à Evreux ou juste à côté, où passent déjà les lignes Paris Caen et Paris Cherbourg, cet arrêt représentant un atout incontestable pour le développement économique du département ». Visiblement, le comité de pilotage en a tenu compte.
La Gazette.fr
Le président du département de l’Eure, Jean-Louis Destans, s’est montré plutôt satisfait à l’issue du comité de pilotage du projet de ligne à grande vitesse devant relier en 2020 Paris à Caen (Calvados) et au Havre (Seine-Maritime), qui s’est réuni le 15 février2011 à Paris.
Outre le prix estimé de la ligne en fonction du projet qui sera retenu, entre 9 et 13 milliards d’euros, Jean-pierre Duport, le président du comité, a proposé à l’enquête publique qui débutera en septembre 2011, quatre itinéraires dont deux proposent un arrêt dans l’Eure, à Evreux la capitale, ou non loin de celle-ci.
Ce département était en effet le grand oublié du projet de ligne à grande vitesse dont les premiers tracés allaient de Paris au Havre via Rouen et vers Caen.
Un oubli dont ne voulait pas l’élu.
Afin de ne pas rester sur la quai, il avait réuni le 17 janvier 2011 à Evreux le ban et l’arrière-ban des grandes collectivités hautes et bas-normandes (régions, départements, villes…) pour qu’elles montrent leur solidarité au département de l’Eure dans ce projet ferroviaire intégré au « Grand Paris jusqu’au Havre ».
Le « Y » à Evreux ou juste à côté :
Enjeu majeur ce jour-là pour Jean Louis Destans, démontrer que la future ligne à grande vitesse ou LGV Paris Rouen/Caen Le Havre devait aussi s’arrêter dans l’Eure.
Carte à l’appui, le président avait ouvert la voie à une alternative qui avait fait consensus chez ses invités.
Dans les ébauches précédentes, la LGV partant de Paris devait s’arrêter à Rouen où un Y permettrait qu’elle poursuive sa route, d’une part vers Caen, d’autre part vers le Havre.
Pour Jean-Louis Destans, «ce Y doit se situer dans l’Eure, à Evreux ou juste à côté, où passent déjà les lignes Paris Caen et Paris Cherbourg, cet arrêt représentant un atout incontestable pour le développement économique du département ». Visiblement, le comité de pilotage en a tenu compte.
La Gazette.fr
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Nicolas Sarkozy lance le financement de la Ligne à grande vitesse en Normandie
Le président de la République effectue une visite ce matin au Havre. Il vient d’annoncer le lancement immédiat d’une mission pour étudier les différentes hypothèses de financement de la Ligne à grande vitesse (LGV) Paris - Normandie.
Nicolas Sarkozy a également annoncé la nomination d’Antoine Rufenacht à la tête d’un commissariat au développement de la Vallée de la Seine. L’ancien maire (UMP) du Havre se voit confier cette mission de pilotage national avec compétence interministérielle.
Ouest France.
Nicolas Sarkozy lance le financement de la Ligne à grande vitesse en Normandie
Le président de la République effectue une visite ce matin au Havre. Il vient d’annoncer le lancement immédiat d’une mission pour étudier les différentes hypothèses de financement de la Ligne à grande vitesse (LGV) Paris - Normandie.
Nicolas Sarkozy a également annoncé la nomination d’Antoine Rufenacht à la tête d’un commissariat au développement de la Vallée de la Seine. L’ancien maire (UMP) du Havre se voit confier cette mission de pilotage national avec compétence interministérielle.
Ouest France.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Communiqué de Valérie Fourneyron:
" Le 16 juillet 2009, le Président de la République était venu au Havre s’exprimer sur la vocation maritime et portuaire de la France, saluant nos grands ports internationaux, mais oubliant Rouen.
Ce 21 avril 2011, le Président de la République était de retour au Havre pour une table ronde sur la politique maritime de la France : nouvelle omission, Rouen est à nouveau absente du discours présidentiel. Le Grand Port Maritime de Rouen, la plus forte croissance des
grands ports maritimes français, ignoré. Tous les acteurs de la place portuaire de Rouen présents, tous les professionnels collectivement passionnés et engagés pour l’activité économique portuaire, ne le comprennent pas.
Car si Le Havre approvisionne l’Ile de France en marchandises containérisées, Rouen, port d’estuaire à proximité du plus grand bassin de consommation, est le port de Paris pour les vracs : céréales, hydrocarbures raffinés, granulats, papier, etc. Les enjeux du report modal vers le fleuve et le fer sans rupture de charge concernent au 1er rang Rouen avec l’approfondissement du chenal, des sillons frets dédiés dans le cadre de la ligne nouvelle Paris-Normandie, des plates-formes logistiques nouvelles trimodales stratégiques à l’ouverture du canal Seine-Nord-Europe (Seine-Sud) et des mesures environnementales d’accompagnement.
C’est ce que nous portons au sein du conseil de coordination interportuaire de la Seine, présidé par Claude Gressier. Le Président de la République et l'ancien maire du Havre Antoine Rufenacht ne peuvent l’ignorer. Le discours d'un Président en campagne, venu flatter l'UMP havraise, ne saurait suffire à crédibiliser une véritable politique en faveur de l'axe Seine."
" Le 16 juillet 2009, le Président de la République était venu au Havre s’exprimer sur la vocation maritime et portuaire de la France, saluant nos grands ports internationaux, mais oubliant Rouen.
Ce 21 avril 2011, le Président de la République était de retour au Havre pour une table ronde sur la politique maritime de la France : nouvelle omission, Rouen est à nouveau absente du discours présidentiel. Le Grand Port Maritime de Rouen, la plus forte croissance des
grands ports maritimes français, ignoré. Tous les acteurs de la place portuaire de Rouen présents, tous les professionnels collectivement passionnés et engagés pour l’activité économique portuaire, ne le comprennent pas.
Car si Le Havre approvisionne l’Ile de France en marchandises containérisées, Rouen, port d’estuaire à proximité du plus grand bassin de consommation, est le port de Paris pour les vracs : céréales, hydrocarbures raffinés, granulats, papier, etc. Les enjeux du report modal vers le fleuve et le fer sans rupture de charge concernent au 1er rang Rouen avec l’approfondissement du chenal, des sillons frets dédiés dans le cadre de la ligne nouvelle Paris-Normandie, des plates-formes logistiques nouvelles trimodales stratégiques à l’ouverture du canal Seine-Nord-Europe (Seine-Sud) et des mesures environnementales d’accompagnement.
C’est ce que nous portons au sein du conseil de coordination interportuaire de la Seine, présidé par Claude Gressier. Le Président de la République et l'ancien maire du Havre Antoine Rufenacht ne peuvent l’ignorer. Le discours d'un Président en campagne, venu flatter l'UMP havraise, ne saurait suffire à crédibiliser une véritable politique en faveur de l'axe Seine."
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Sondage la Manche Libre sur la construction d'un TGV Normand :
http://www.lamanchelibre.fr/
Sondage la Manche Libre sur la construction d'un TGV Normand :
http://www.lamanchelibre.fr/
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
La Bretagne en concurrence :
Du moins c'est ce qu'il espère. "Certaines portions deviennent dépassées et font perdre beaucoup de temps. Entre Avranches et Dol-de-Bretagne, on roule parfois sur des rails vieux de 100 ans." Conséquence, le train roule sur trois kilomètres à 40 km/h et sur un kilomètre à 60 km/h. Un changement permettrait de faire gagner un précieux temps aux nombreux Avranchinais utilisant la ligne pour aller au travail. Un exemple parmi beaucoup d’autres. Alors que pour cette portion les premiers travaux ne sont prévus qu'en 2013, Jean-Yves Colas tire déjà la sonnette d'alarme. "Il doit y avoir d'avantages de coordination entre les conseils régionaux. La Bretagne, qui devrait logiquement couvrir une partie des frais, ne finance rien. Pas même la portion Dol-de-Bretagne-Rennes." En plus de cette situation, il affirme que la région est flouée. "Non seulement ils ne financent pas nos trains mais en plus, ils les concurrencent." Notamment pointée du doigt, la liaison Rennes-Le Mont, qui ne s'arrête pas à Pontorson. Voilà de nombreuses raisons qui devraient pousser les Avranchinais à la réflexion, et peut-être à la mobilisation…
Car au-delà du combat d'une ville, c'est le combat d'un département, qui doit retrouver sa place sur les cartes ferroviaires de France.
Pratique. Mobilisation du 28 août. Rendez-vous gare d'Avranches à 12 h 30 avec le départ d'une randonnée pédestre. 13 h pique-nique (à apporter), 16 h 30 retour en garde d'Avranches et discours de l'ADPCR et des élus.
La Manche Libre.
La Bretagne en concurrence :
Du moins c'est ce qu'il espère. "Certaines portions deviennent dépassées et font perdre beaucoup de temps. Entre Avranches et Dol-de-Bretagne, on roule parfois sur des rails vieux de 100 ans." Conséquence, le train roule sur trois kilomètres à 40 km/h et sur un kilomètre à 60 km/h. Un changement permettrait de faire gagner un précieux temps aux nombreux Avranchinais utilisant la ligne pour aller au travail. Un exemple parmi beaucoup d’autres. Alors que pour cette portion les premiers travaux ne sont prévus qu'en 2013, Jean-Yves Colas tire déjà la sonnette d'alarme. "Il doit y avoir d'avantages de coordination entre les conseils régionaux. La Bretagne, qui devrait logiquement couvrir une partie des frais, ne finance rien. Pas même la portion Dol-de-Bretagne-Rennes." En plus de cette situation, il affirme que la région est flouée. "Non seulement ils ne financent pas nos trains mais en plus, ils les concurrencent." Notamment pointée du doigt, la liaison Rennes-Le Mont, qui ne s'arrête pas à Pontorson. Voilà de nombreuses raisons qui devraient pousser les Avranchinais à la réflexion, et peut-être à la mobilisation…
Car au-delà du combat d'une ville, c'est le combat d'un département, qui doit retrouver sa place sur les cartes ferroviaires de France.
Pratique. Mobilisation du 28 août. Rendez-vous gare d'Avranches à 12 h 30 avec le départ d'une randonnée pédestre. 13 h pique-nique (à apporter), 16 h 30 retour en garde d'Avranches et discours de l'ADPCR et des élus.
La Manche Libre.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
La Normandie croise le fer avec la SNCF:
Réunis à Rouen (Seine-Maritime) mercredi 7 septembre 2011, les deux présidents de Basse et de Haute-Normandie, respectivement Laurent Beauvais et Alain Le Vern, ont annoncé qu’ils allaient s’opposer farouchement à un projet de la SNCF de réservation obligatoire sur les lignes inter cités. Pour l’heure, ce dernier ne concerne que la ligne Cherbourg-Caen-Evreux-Paris, mais risque fort d’être étendu à Paris-Rouen-Le Havre, estime le président haut-normand.
Selon les élus, la SNCF leur a annoncé qu’à dater du 11 décembre prochain, il serait imposé aux voyageurs d’être muni d’une réservation pour accéder aux trains inter cités.
Cette initiative ne répond pas du tout aux besoins des usagers, estiment les deux présidents : « Ceux-ci veulent des trains supplémentaires pour être certains d’avoir toujours de la place, pour voyager dans des conditions normales, et que la ponctualité soit respectée. Mais pour cela, la SNCF, donc l’Etat, doit acheter des trains. Et, pour qu’ils puissent rouler : faire des travaux que nos deux régions réclament depuis plus de 10 ans, principalement entre Mantes-la-Jolie, passage obligé des lignes Cherbourg-Paris et Le Havre-Paris, et la gare Saint-Lazare. »
Volonté de limiter le nombre de voyageurs ? Pour les élus, la SNCF veut limiter le nombre de voyageurs dans les trains. « D’abord, en compliquant l’accès. Comment être sûr de l’heure à laquelle on pourra prendre son train ? Faudra-t-il interrompre son travail pour se rendre à la gare ? Comment faire en cas de déplacement impromptu, lorsque les places sont toutes réservées ? », s’insurgent-ils, insistant sur « l’augmentation significative des tarifs, puisque les réservations seront payantes ».
De son côté, la SNCF ne souhaite pas communiquer sur ce projet. Si ce n’est avec cette réponse laconique : « Nous avons effectivement informé en juillet dernier les deux régions et les associations de voyageurs de ce projet. Mais il est en discussion avec elles ; nous n’avons donc pas de commentaires à faire. »
Quant aux associations des usagers de la ligne promise à la réservation, elles vont se réunir rapidement pour adopter une position commune et envisager des actions de protestation.
60 euros supplémentaires par mois – En attendant, celle de Bernay dans l’Eure, où 400 personnes prennent quotidiennement le train pour Paris, fait les comptes. A 1,5 euro la réservation par billet, cela fera pour les abonnés 60 euros par mois de plus.
Un montant de réservation confirmé par les services de la région Basse-Normandie.
La Gazette.fr
La Normandie croise le fer avec la SNCF:
Réunis à Rouen (Seine-Maritime) mercredi 7 septembre 2011, les deux présidents de Basse et de Haute-Normandie, respectivement Laurent Beauvais et Alain Le Vern, ont annoncé qu’ils allaient s’opposer farouchement à un projet de la SNCF de réservation obligatoire sur les lignes inter cités. Pour l’heure, ce dernier ne concerne que la ligne Cherbourg-Caen-Evreux-Paris, mais risque fort d’être étendu à Paris-Rouen-Le Havre, estime le président haut-normand.
Selon les élus, la SNCF leur a annoncé qu’à dater du 11 décembre prochain, il serait imposé aux voyageurs d’être muni d’une réservation pour accéder aux trains inter cités.
Cette initiative ne répond pas du tout aux besoins des usagers, estiment les deux présidents : « Ceux-ci veulent des trains supplémentaires pour être certains d’avoir toujours de la place, pour voyager dans des conditions normales, et que la ponctualité soit respectée. Mais pour cela, la SNCF, donc l’Etat, doit acheter des trains. Et, pour qu’ils puissent rouler : faire des travaux que nos deux régions réclament depuis plus de 10 ans, principalement entre Mantes-la-Jolie, passage obligé des lignes Cherbourg-Paris et Le Havre-Paris, et la gare Saint-Lazare. »
Volonté de limiter le nombre de voyageurs ? Pour les élus, la SNCF veut limiter le nombre de voyageurs dans les trains. « D’abord, en compliquant l’accès. Comment être sûr de l’heure à laquelle on pourra prendre son train ? Faudra-t-il interrompre son travail pour se rendre à la gare ? Comment faire en cas de déplacement impromptu, lorsque les places sont toutes réservées ? », s’insurgent-ils, insistant sur « l’augmentation significative des tarifs, puisque les réservations seront payantes ».
De son côté, la SNCF ne souhaite pas communiquer sur ce projet. Si ce n’est avec cette réponse laconique : « Nous avons effectivement informé en juillet dernier les deux régions et les associations de voyageurs de ce projet. Mais il est en discussion avec elles ; nous n’avons donc pas de commentaires à faire. »
Quant aux associations des usagers de la ligne promise à la réservation, elles vont se réunir rapidement pour adopter une position commune et envisager des actions de protestation.
60 euros supplémentaires par mois – En attendant, celle de Bernay dans l’Eure, où 400 personnes prennent quotidiennement le train pour Paris, fait les comptes. A 1,5 euro la réservation par billet, cela fera pour les abonnés 60 euros par mois de plus.
Un montant de réservation confirmé par les services de la région Basse-Normandie.
La Gazette.fr
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Le coup de gueule des Bas-Normands :
Le rapport Rufenacht et la ligne nouvelle Paris Normandie divisent les deux Normandie au lieu de les rapprocher...
Au lieu de rapprocher les deux Normandie, la ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN) et, surtout, le rapport d'Antoine Rufenacht, haut commissaire du développement de la vallée de Seine, est-elle en train de les éloigner ? Philippe Duron, maire PS de Caen et président de l'agglo Caen-la-Mer, le dit autrement mais n'en pense pas moins : « Le président de la République s'est contredit en affirmant au début de son mandat qu'avec deux Normandie, il y en avait une de trop. Pour ensuite vouloir faire du Havre la porte d'entrée maritime du Grand Paris ». Résultat : les Hauts-Normands regardent plus l'Ile-de-France que leurs cousins de l'ouest.
Le troisième et dernier rapport sur « l'axe Seine », que remettra Antoine Rufenacht au Premier ministre en février, « est trop haut-normand », regrette Laurent Beauvais, président PS de la Basse-Normandie. « On veut un focus plus large qui tienne compte de la Basse-Normandie. » Philippe Duron renchérit : « Il faut sortir de la vallée de la Seine pour élargir à la baie de Seine qui englobe les deux Normandie et avoir, comme au Benelux, un ensemble de ports complémentaires, de Dieppe à Cherbourg. Et ne pas voir que celui du Havre. »
La même réflexion vaut pour la ligne nouvelle ferroviaire Paris-Normandie dont le débat s'achèvera lundi soir à Caen. Des quatre mois de débat est sorti, à la demande de l'Eure qui veut que le train rapide passe par les gares d'Évreux et de Bernay, un quatrième tracé AB, hybride du A et du B, moins cher à 6 milliards d'€. Philippe Duron s'y est d'abord opposé craignant que cette option rallonge le temps de trajet entre Paris et Caen « avec un train limité à 160 km/h en Ile-de-France. On nous dit aujourd'hui qu'il pourrait rouler à 200 km/h et ainsi Caen restera à 1 h 15 de Paris (1 h 17 NDLR) et moins d'une heure de Rouen (51 minutes NDLR). Qu'on nous le prouve. »
De Laurent Beauvais et Philippe Duron à Jean-Léonce Dupont, président NC du Calvados, et les élus UMP de la Manche et de l'Orne, les Bas-Normands - unis hier à Caen au conseil régional - acceptent ce scénario mixte AB « mais avec des réserves ». Ils proposent leur tracé AB + avec un barreau direct Évreux-Lisieux sans passer par Bernay. Qu'en diront les élus de l'Eure ?
Xavier ORIOT. Ouest France.
Le coup de gueule des Bas-Normands :
Le rapport Rufenacht et la ligne nouvelle Paris Normandie divisent les deux Normandie au lieu de les rapprocher...
Au lieu de rapprocher les deux Normandie, la ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN) et, surtout, le rapport d'Antoine Rufenacht, haut commissaire du développement de la vallée de Seine, est-elle en train de les éloigner ? Philippe Duron, maire PS de Caen et président de l'agglo Caen-la-Mer, le dit autrement mais n'en pense pas moins : « Le président de la République s'est contredit en affirmant au début de son mandat qu'avec deux Normandie, il y en avait une de trop. Pour ensuite vouloir faire du Havre la porte d'entrée maritime du Grand Paris ». Résultat : les Hauts-Normands regardent plus l'Ile-de-France que leurs cousins de l'ouest.
Le troisième et dernier rapport sur « l'axe Seine », que remettra Antoine Rufenacht au Premier ministre en février, « est trop haut-normand », regrette Laurent Beauvais, président PS de la Basse-Normandie. « On veut un focus plus large qui tienne compte de la Basse-Normandie. » Philippe Duron renchérit : « Il faut sortir de la vallée de la Seine pour élargir à la baie de Seine qui englobe les deux Normandie et avoir, comme au Benelux, un ensemble de ports complémentaires, de Dieppe à Cherbourg. Et ne pas voir que celui du Havre. »
La même réflexion vaut pour la ligne nouvelle ferroviaire Paris-Normandie dont le débat s'achèvera lundi soir à Caen. Des quatre mois de débat est sorti, à la demande de l'Eure qui veut que le train rapide passe par les gares d'Évreux et de Bernay, un quatrième tracé AB, hybride du A et du B, moins cher à 6 milliards d'€. Philippe Duron s'y est d'abord opposé craignant que cette option rallonge le temps de trajet entre Paris et Caen « avec un train limité à 160 km/h en Ile-de-France. On nous dit aujourd'hui qu'il pourrait rouler à 200 km/h et ainsi Caen restera à 1 h 15 de Paris (1 h 17 NDLR) et moins d'une heure de Rouen (51 minutes NDLR). Qu'on nous le prouve. »
De Laurent Beauvais et Philippe Duron à Jean-Léonce Dupont, président NC du Calvados, et les élus UMP de la Manche et de l'Orne, les Bas-Normands - unis hier à Caen au conseil régional - acceptent ce scénario mixte AB « mais avec des réserves ». Ils proposent leur tracé AB + avec un barreau direct Évreux-Lisieux sans passer par Bernay. Qu'en diront les élus de l'Eure ?
Xavier ORIOT. Ouest France.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
et les 400 traivailleurs de Bernay vont bosser a pied?
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Un comité de pilotage pour la Ligne nouvelle Paris-Normandie. Une gouvernance par les deux Normandie et l'Ile-de-France... Hier à Paris, le troisième colloque Axe Seine a tracé le cap.
« Combien de promesses jamais tenues ? Il faut passer du rêve au réalisme et au pragmatisme ». Il y avait deux écueils à éviter, hier matin à Paris, pour le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier au troisième colloque Axe Seine à Paris, après ceux du Havre et de Rouen : ajouter au lyrisme de ceux qui l'ont précédé ou ne rien annoncer et décevoir les quelque 500 participants accueillis à l'hôtel de ville par le maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Il s'en est sorti entre les deux. Normands et Franciliens ont apprécié qu'il présente la Ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN) comme « une nécessité. Avec deux priorités : le Mantois à l'entrée ouest de Paris et la sortie de la zone portuaire du Havre pour le fret ».
Frédéric Cuvillier a néanmoins dégagé en touche, renvoyant au rapport que la commission « Mobilité 21 » présidée par Philippe Duron, député-maire PS de Caen, remettra en mai.
Édouard Philippe, maire du Havre, seul élu UMP à la tribune, pouvait souffler à son collègue caennais : « Nous ne sommes pas en concurrence avec des infrastructures nationales, mais avec Séoul et Pékin ! »
En n'annonçant rien, le ministre risquait d'affronter l'impatience grandissante jusque dans son propre camp politique. « Il faut dire qui fait quoi, qui est porteur et y aller. Je suis impatient »s'emporte Alain Le Vern, président PS de Haute-Normandie. Ou Frédéric Sanchez, président PS de l'agglo de Rouen : « Je sens une exaspération. Il faut les premières décisions, les premières dépenses ».
Colloque à Caen en 2013 :
Les deux Normandie et l'Île de France obtiennent satisfaction sur la gouvernance de la Vallée de Seine : elle leur revient « avec l'État à vos côtés, sur une contractualisation » annonce Frédéric Cuvillier.
Mais le ministre ne dit rien du délégué interministériel nommé à la place du commissaire général Antoine Rufenacht débarqué il y a quelques jours.
Philippe Duron souhaite un comité de pilotage constitué par les trois régions « pour défendre la Ligne nouvelle Paris-Normandie dans sa globalité » et optimiser son tracé. Laurent Beauvais, président PS du conseil régional de Basse-Normandie, pour qui « il faudra aussi solliciter l'Europe » veut mettre en place « un groupe de travail intercollectivités pour identifier les projets Axe Seine en Basse-Normandie : ports automobiles, recherche, Ganil... »
Ayant lancé en septembre Paris-Seine-Normandie, le monde économique veut, lui aussi, être impliqué « pas seulement associé comme de gentils donateurs ».
En ouvrant les travaux, Bernard Delanoë avait parlé « d'une ambition et d'un rêve pour la vallée de la Seine qui nous dépassent. C'est un enjeu de portée national et international sur nos territoires ». Il invitait Philippe Duron à accueillir à Caen en 2013, le quatrième colloque fondateur. Message reçu par le maire de Caen. En espérant que la gouvernance pour la Vallée de Seine et le comité de pilotage pour la LNPN seront alors en place.
Xavier ORIOT. Ouest France.
Un comité de pilotage pour la Ligne nouvelle Paris-Normandie. Une gouvernance par les deux Normandie et l'Ile-de-France... Hier à Paris, le troisième colloque Axe Seine a tracé le cap.
« Combien de promesses jamais tenues ? Il faut passer du rêve au réalisme et au pragmatisme ». Il y avait deux écueils à éviter, hier matin à Paris, pour le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier au troisième colloque Axe Seine à Paris, après ceux du Havre et de Rouen : ajouter au lyrisme de ceux qui l'ont précédé ou ne rien annoncer et décevoir les quelque 500 participants accueillis à l'hôtel de ville par le maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Il s'en est sorti entre les deux. Normands et Franciliens ont apprécié qu'il présente la Ligne nouvelle Paris Normandie (LNPN) comme « une nécessité. Avec deux priorités : le Mantois à l'entrée ouest de Paris et la sortie de la zone portuaire du Havre pour le fret ».
Frédéric Cuvillier a néanmoins dégagé en touche, renvoyant au rapport que la commission « Mobilité 21 » présidée par Philippe Duron, député-maire PS de Caen, remettra en mai.
Édouard Philippe, maire du Havre, seul élu UMP à la tribune, pouvait souffler à son collègue caennais : « Nous ne sommes pas en concurrence avec des infrastructures nationales, mais avec Séoul et Pékin ! »
En n'annonçant rien, le ministre risquait d'affronter l'impatience grandissante jusque dans son propre camp politique. « Il faut dire qui fait quoi, qui est porteur et y aller. Je suis impatient »s'emporte Alain Le Vern, président PS de Haute-Normandie. Ou Frédéric Sanchez, président PS de l'agglo de Rouen : « Je sens une exaspération. Il faut les premières décisions, les premières dépenses ».
Colloque à Caen en 2013 :
Les deux Normandie et l'Île de France obtiennent satisfaction sur la gouvernance de la Vallée de Seine : elle leur revient « avec l'État à vos côtés, sur une contractualisation » annonce Frédéric Cuvillier.
Mais le ministre ne dit rien du délégué interministériel nommé à la place du commissaire général Antoine Rufenacht débarqué il y a quelques jours.
Philippe Duron souhaite un comité de pilotage constitué par les trois régions « pour défendre la Ligne nouvelle Paris-Normandie dans sa globalité » et optimiser son tracé. Laurent Beauvais, président PS du conseil régional de Basse-Normandie, pour qui « il faudra aussi solliciter l'Europe » veut mettre en place « un groupe de travail intercollectivités pour identifier les projets Axe Seine en Basse-Normandie : ports automobiles, recherche, Ganil... »
Ayant lancé en septembre Paris-Seine-Normandie, le monde économique veut, lui aussi, être impliqué « pas seulement associé comme de gentils donateurs ».
En ouvrant les travaux, Bernard Delanoë avait parlé « d'une ambition et d'un rêve pour la vallée de la Seine qui nous dépassent. C'est un enjeu de portée national et international sur nos territoires ». Il invitait Philippe Duron à accueillir à Caen en 2013, le quatrième colloque fondateur. Message reçu par le maire de Caen. En espérant que la gouvernance pour la Vallée de Seine et le comité de pilotage pour la LNPN seront alors en place.
Xavier ORIOT. Ouest France.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
« Mieux vaut tenir que courir... » est l'adage qui vaut pour la Ligne nouvelle Paris Normandie. Les Bas-Normands acceptent une première réalisation limitée entre Paris et Évreux en 2025.
Horizon 2025
Pour avoir des chances d'obtenir satisfaction, les Normands consentent de revoir à la baisse leur projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie. Chiffré à plus de 10 milliards dans sa globalité de Paris à Cherbourg et au Havre dans un premier temps, un projet intermédiaire ramène le coût entre 5 et 6 milliards d'euros.
Comment ? En retenant, en priorité : les travaux dans le Mantois là ou les trains normands entrent en conflit avec ceux d'Ile-de-France, une nouvelle gare à Rouen, une ligne nouvelle entre Rouen et Yvetot et Mantes et Évreux. Horizon : 2025. « Douze ans c'est demain »se convainc Laurent Beauvais, président PS de Basse-Normandie.
Mobilité 21 :
Ce projet moins ambitieux « mais plus réaliste » va être défendu devant la commission Mobilité 21 présidée par le député-maire PS de Caen, Philippe Duron. Le 15 juin, cette commission dira quelles infrastructures de transports seront réalisées à court et moyen terme. Et celles remises sine die. Impossible d'entreprendre avec la crise et des finances exsangues de l'État, les 245 milliards de projets promis par Nicolas Sarkozy. Les Bas Normands entendent bien que la LNPN soit retenue quitte à être moins ambitieux.
En trois temps :
« On n'abandonne pas »prévient Laurent Beauvais en présentant les études plus fines de Réseau ferré de France « pour optimiser les coûts de la LNPN ». Celle-ci se ferait en trois temps : 5 à 6 milliards d'euros à l'horizon 2025, 8 milliards à l'horizon 2030 et la globalité, toujours chiffrée à un peu plus de 10 milliards, à un horizon qui, lui, reste indéterminé. Dans le deuxième temps, celui « à 8 milliards », on retrouve le fameux Y pour une division de la ligne vers Rouen et Le Havre au nord et vers Caen et Cherbourg à l'ouest. Seul ce Y permet de relier Caen à Rouen en 45 minutes. Cela ne figure plus dans le projet intermédiaire de 5 milliards.
20 à 30 minutes gagnées :
Ce n'est pas la panacée mais ce projet intermédiaire concentré sur le Mantois et Rouen permet de gagner 20 minutes entre Paris et Caen avec 1 h 30 de trajet au lieu de 1 h 50 à 2 h actuellement. Pour Cherbourg, le trajet sera ramené à 2 h 30 au lieu de plus de 3 h. Autre objectif : des trains plus fiables qu'aujourd'hui...
Matériel roulant :
Ces coûts prévisionnels ne comprennent que les infrastructures. Pas le matériel roulant : les rames. Or celui qui circule actuellement est à bout de souffle et son remplacement n'attendra pas 2025-2030. « Il faut donc envisager un nouveau matériel qui soit compatible avec les infrastructures actuelles et celles de la future LNPN » prévoit Laurent Beauvais. La vitesse des trains envisagée un temps à 250 km/h pourrait être limitée à 200 km/h. C'est moins cher.
Chers tunnels :
Les premières esquisses de la LNPN comprenaient jusqu'à 38 km de voies enterrées, surtout en Ile de France. Ces 38 km seront réduits. Toujours pour réduire les coûts, les nouvelles lignes comme Yvetot-Le Havre et le contournement de Lisieux (pour un nombre modéré de voyageurs) sont reportés au delà de 2030.
Réalisme :
« Réalisme », « pragmatisme », « devoir du réel » ce sont les mots les plus entendus hier matin à la conférence des exécutifs de Basse Normandie : Région, Calvados, Manche et Orne, Caen, Cherbourg, Alençon, Saint-Lô et Flers. Que ce soit Laurent Beauvais (PS) pour la région, Jean-Léonce Dupont (UDI) pour le Calvados ou Yves Gouasdoué (PS) pour Flers... Tous les politiques bas normands ont entonné le même refrain pour la Ligne nouvelle Paris Normandie sur l'air de « mieux vaut tenir que courir ».
Xavier ORIOT. Ouest France
Ce qui reste du projet expurgé de la LNPN : dans le Mantois, avec un prolongement de la ligne nouvelle jusqu'à Évreux, une nouvelle gare à Rouen avec un tunnel de 2 km sous la Seine et une ligne nouvelle entre Rouen et Yvetot. Caen et Cherbourg bénéficieront des 20 minutes gagnées entre Paris et Mantes.
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« Mieux vaut tenir que courir... » est l'adage qui vaut pour la Ligne nouvelle Paris Normandie. Les Bas-Normands acceptent une première réalisation limitée entre Paris et Évreux en 2025.
Horizon 2025
Pour avoir des chances d'obtenir satisfaction, les Normands consentent de revoir à la baisse leur projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie. Chiffré à plus de 10 milliards dans sa globalité de Paris à Cherbourg et au Havre dans un premier temps, un projet intermédiaire ramène le coût entre 5 et 6 milliards d'euros.
Comment ? En retenant, en priorité : les travaux dans le Mantois là ou les trains normands entrent en conflit avec ceux d'Ile-de-France, une nouvelle gare à Rouen, une ligne nouvelle entre Rouen et Yvetot et Mantes et Évreux. Horizon : 2025. « Douze ans c'est demain »se convainc Laurent Beauvais, président PS de Basse-Normandie.
Mobilité 21 :
Ce projet moins ambitieux « mais plus réaliste » va être défendu devant la commission Mobilité 21 présidée par le député-maire PS de Caen, Philippe Duron. Le 15 juin, cette commission dira quelles infrastructures de transports seront réalisées à court et moyen terme. Et celles remises sine die. Impossible d'entreprendre avec la crise et des finances exsangues de l'État, les 245 milliards de projets promis par Nicolas Sarkozy. Les Bas Normands entendent bien que la LNPN soit retenue quitte à être moins ambitieux.
En trois temps :
« On n'abandonne pas »prévient Laurent Beauvais en présentant les études plus fines de Réseau ferré de France « pour optimiser les coûts de la LNPN ». Celle-ci se ferait en trois temps : 5 à 6 milliards d'euros à l'horizon 2025, 8 milliards à l'horizon 2030 et la globalité, toujours chiffrée à un peu plus de 10 milliards, à un horizon qui, lui, reste indéterminé. Dans le deuxième temps, celui « à 8 milliards », on retrouve le fameux Y pour une division de la ligne vers Rouen et Le Havre au nord et vers Caen et Cherbourg à l'ouest. Seul ce Y permet de relier Caen à Rouen en 45 minutes. Cela ne figure plus dans le projet intermédiaire de 5 milliards.
20 à 30 minutes gagnées :
Ce n'est pas la panacée mais ce projet intermédiaire concentré sur le Mantois et Rouen permet de gagner 20 minutes entre Paris et Caen avec 1 h 30 de trajet au lieu de 1 h 50 à 2 h actuellement. Pour Cherbourg, le trajet sera ramené à 2 h 30 au lieu de plus de 3 h. Autre objectif : des trains plus fiables qu'aujourd'hui...
Matériel roulant :
Ces coûts prévisionnels ne comprennent que les infrastructures. Pas le matériel roulant : les rames. Or celui qui circule actuellement est à bout de souffle et son remplacement n'attendra pas 2025-2030. « Il faut donc envisager un nouveau matériel qui soit compatible avec les infrastructures actuelles et celles de la future LNPN » prévoit Laurent Beauvais. La vitesse des trains envisagée un temps à 250 km/h pourrait être limitée à 200 km/h. C'est moins cher.
Chers tunnels :
Les premières esquisses de la LNPN comprenaient jusqu'à 38 km de voies enterrées, surtout en Ile de France. Ces 38 km seront réduits. Toujours pour réduire les coûts, les nouvelles lignes comme Yvetot-Le Havre et le contournement de Lisieux (pour un nombre modéré de voyageurs) sont reportés au delà de 2030.
Réalisme :
« Réalisme », « pragmatisme », « devoir du réel » ce sont les mots les plus entendus hier matin à la conférence des exécutifs de Basse Normandie : Région, Calvados, Manche et Orne, Caen, Cherbourg, Alençon, Saint-Lô et Flers. Que ce soit Laurent Beauvais (PS) pour la région, Jean-Léonce Dupont (UDI) pour le Calvados ou Yves Gouasdoué (PS) pour Flers... Tous les politiques bas normands ont entonné le même refrain pour la Ligne nouvelle Paris Normandie sur l'air de « mieux vaut tenir que courir ».
Xavier ORIOT. Ouest France
Ce qui reste du projet expurgé de la LNPN : dans le Mantois, avec un prolongement de la ligne nouvelle jusqu'à Évreux, une nouvelle gare à Rouen avec un tunnel de 2 km sous la Seine et une ligne nouvelle entre Rouen et Yvetot. Caen et Cherbourg bénéficieront des 20 minutes gagnées entre Paris et Mantes.
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