Transport ferroviaire. Train et TGV.
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Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
bien sur je répondais au post de Crosman Quand aux modernisations des gares comme Le Mans ou Rennes sans rien pour nous ou si peu nous pouvons dirent que nous sommes entraînés et malheureusement et pas seulement dans ce domaine. Encore merci à nos élus
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
le pb ferroviaire et celui des routes devait être prioritaire il y a une trentaine d'années. Personne ne s'en est occupé, chacun préferant faire un mur autour de son canton. A présent s'il y a eu du progrès pour les routes...il est bien tard pour faire quelque chose de bien avec la SNCF!
Pas de ligne entre Evreux et Rouen à présent bravo le CR, Evreux bientôt cité dortoir de Paname.
Pas de ligne entre Evreux et Rouen à présent bravo le CR, Evreux bientôt cité dortoir de Paname.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Annui dans OF:
Secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau a présenté hierson plan pour les trains normands, à l'horizon 2020.
Vingt minutes gagnées. A l'horizon 2020, Caen devrait être à une heure trente de Paris en train. Et Cherbourg à deux heures trente. Soit vingt minutes de moins que les trajets actuels. C'est le projet présenté hier à la préfecture de Caen par Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports. Il l'a détaillé lors d'une rencontre avec les élus bas-normands, au grand complet.
Quatre milliards. C'est l'investissement nécessaire pour gagner ces vingt minutes. En particulier pour résoudre le problème de l'arrivée dans la région parisienne, le réseau étant engorgé. « On va construire une ligne nouvelle entre Mantes et Nanterre », dévoile Dominique Bussereau. Coût estimé : « Trois milliards d'euros. » Cette portion, longue de 30 à 40 km, sera dédiée aux trains venant de Haute et Basse-Normandie. Si les futures rames en sont capables, elles « pourraient approcher la grande vitesse » sur ce tronçon.
La réalisation de deux « shunts » (raccourcis) est aussi prévue, pour un investissement d'un milliard d'euros: ces 75 nouveaux kilomètres permettront de rectifier les sinuosités du tracé ferroviaire, d'aller droit de part et d'autre d'Evreux, jusqu'à Bernay à l'ouest et jusqu'à Mantes à l'est.
Coup de pouce d'Eole. Fin avril, Nicolas Sarkozy doit rendre public un vaste plan Transports pour l'Ile-de-France. Le prolongement d'Eole (le RER E) de Saint-Lazare jusqu'à la Défense « y est inscrit ». Cela signifie « moins de trafic transilien », donc « plus de fluidité » pour les trains normands. En fait, d'ici 2015, des travaux d'aménagement sont prévussur Mantes, Poissy et La Défense, pour 240 millions d'euros.
Toujours à Saint-Lazare. Les voyageurs bas-normands arriveront toujours dans cette gare.
Quand ? L'échéance évoquée jusqu'à hier était 2030. Ce sera 2020.Une date « hyper volontariste », souligne Dominique Bussereau. « Cela nécessite d'aller très vite. De lancer un débat public en 2011. » Un comité de pilotage commun aux deux Normandie va être mis en place. Les études doivent être lancées dès cette année.
Qui paie ? « On peut sans doute bâtir un partenariat public/privé », estime Dominique Bussereau, à propos du tronçon entre Mantes et Nanterre. Il cite un exemple dans le Sud-Ouest, avec une répartition « moitié-moitié » entre le privé et le public. Etat et collectivités finançant à égalité la part fonds publics.
Quid de Paris-Granville ? Des études « sont en cours pour remettre certaines parties de ce parcours en double voie », entre Argentan et Folligny. Le but: assurer une meilleure régularité à la ligne.Des aménagements « à l'horizon 2015 ». Il s'agit aussi de « traiter les passages à niveau les plus préoccupants ». Une somme de 100 millions est prévue pour moderniser la ligne. Des discussions étant par ailleurs en cours entre Région et SNCF sur le renouvellement des rames. Les prochaines pourraient être bi-mode, Diesel et électriques, adaptées « si la ligne est complètement électrifiée à terme ».
En gros il faut attendre entre 11 et 20 ans pour ces fameuses 20 mn.
Mais il faut juste savoir que rien n'est vraiment prévu pour la Normandie. L'aménagement en question (qui fera gagner ces 20 mn) est un aménagement propre à la région parisienne dont certaines lignes nouvelles vers St Lazare seront utilisées par les trains venant de Normandie.
A la fin de l'article le secrétaire d'état reste beaucoup plus vague quant aux lignes internes proprement Normandes et à leur aménagement.
Annui dans OF:
Secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau a présenté hierson plan pour les trains normands, à l'horizon 2020.
Vingt minutes gagnées. A l'horizon 2020, Caen devrait être à une heure trente de Paris en train. Et Cherbourg à deux heures trente. Soit vingt minutes de moins que les trajets actuels. C'est le projet présenté hier à la préfecture de Caen par Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports. Il l'a détaillé lors d'une rencontre avec les élus bas-normands, au grand complet.
Quatre milliards. C'est l'investissement nécessaire pour gagner ces vingt minutes. En particulier pour résoudre le problème de l'arrivée dans la région parisienne, le réseau étant engorgé. « On va construire une ligne nouvelle entre Mantes et Nanterre », dévoile Dominique Bussereau. Coût estimé : « Trois milliards d'euros. » Cette portion, longue de 30 à 40 km, sera dédiée aux trains venant de Haute et Basse-Normandie. Si les futures rames en sont capables, elles « pourraient approcher la grande vitesse » sur ce tronçon.
La réalisation de deux « shunts » (raccourcis) est aussi prévue, pour un investissement d'un milliard d'euros: ces 75 nouveaux kilomètres permettront de rectifier les sinuosités du tracé ferroviaire, d'aller droit de part et d'autre d'Evreux, jusqu'à Bernay à l'ouest et jusqu'à Mantes à l'est.
Coup de pouce d'Eole. Fin avril, Nicolas Sarkozy doit rendre public un vaste plan Transports pour l'Ile-de-France. Le prolongement d'Eole (le RER E) de Saint-Lazare jusqu'à la Défense « y est inscrit ». Cela signifie « moins de trafic transilien », donc « plus de fluidité » pour les trains normands. En fait, d'ici 2015, des travaux d'aménagement sont prévussur Mantes, Poissy et La Défense, pour 240 millions d'euros.
Toujours à Saint-Lazare. Les voyageurs bas-normands arriveront toujours dans cette gare.
Quand ? L'échéance évoquée jusqu'à hier était 2030. Ce sera 2020.Une date « hyper volontariste », souligne Dominique Bussereau. « Cela nécessite d'aller très vite. De lancer un débat public en 2011. » Un comité de pilotage commun aux deux Normandie va être mis en place. Les études doivent être lancées dès cette année.
Qui paie ? « On peut sans doute bâtir un partenariat public/privé », estime Dominique Bussereau, à propos du tronçon entre Mantes et Nanterre. Il cite un exemple dans le Sud-Ouest, avec une répartition « moitié-moitié » entre le privé et le public. Etat et collectivités finançant à égalité la part fonds publics.
Quid de Paris-Granville ? Des études « sont en cours pour remettre certaines parties de ce parcours en double voie », entre Argentan et Folligny. Le but: assurer une meilleure régularité à la ligne.Des aménagements « à l'horizon 2015 ». Il s'agit aussi de « traiter les passages à niveau les plus préoccupants ». Une somme de 100 millions est prévue pour moderniser la ligne. Des discussions étant par ailleurs en cours entre Région et SNCF sur le renouvellement des rames. Les prochaines pourraient être bi-mode, Diesel et électriques, adaptées « si la ligne est complètement électrifiée à terme ».
En gros il faut attendre entre 11 et 20 ans pour ces fameuses 20 mn.
Mais il faut juste savoir que rien n'est vraiment prévu pour la Normandie. L'aménagement en question (qui fera gagner ces 20 mn) est un aménagement propre à la région parisienne dont certaines lignes nouvelles vers St Lazare seront utilisées par les trains venant de Normandie.
A la fin de l'article le secrétaire d'état reste beaucoup plus vague quant aux lignes internes proprement Normandes et à leur aménagement.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Bref, c'est du vent. Effectivement, il faudrait mieux se consacrer à l'amélioration des lignes normandes internes (et déjà une desserte Le Havre-Caen) grâce au TER puisque pour le TGV ça bat de l'aile et ça devient même une franche rigolade.
Jonas- Messages : 447
Date d'inscription : 23/10/2008
Localisation : Le Havre
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
on peut aussi créer une Cie de bus "écologiques" Normanring trans express. Ligne 1 Caen Le Havre Ligne 2 Evreux Rouen
Ligne 3 St Lô Cherbourg, ligne 4 Granville / Avranches Mont St Michel . En Espagne ça marche mieux que les trains et ça risque de nous arriver. Minchiz vos vêtus de sei en pourchelaine pouor trachi dé l'ergent et l'met dauns ch-tte faisance valei lo le viquet du capital yest ouvé achteu
Ligne 3 St Lô Cherbourg, ligne 4 Granville / Avranches Mont St Michel . En Espagne ça marche mieux que les trains et ça risque de nous arriver. Minchiz vos vêtus de sei en pourchelaine pouor trachi dé l'ergent et l'met dauns ch-tte faisance valei lo le viquet du capital yest ouvé achteu
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
T'as p'têt raison l'amin... une compagnie de transport c'est aussi le moyen de se faire voir dans toute la Normandie.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Alo, faôt trachi l'ergent du tréso es goublins achteu et itou ch-tti chin qui reste dauns Jerry à Bouonne neue baie!
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
crosman a écrit:on peut aussi créer une Cie de bus "écologiques" Normanring trans express. Ligne 1 Caen Le Havre Ligne 2 Evreux Rouen
Ligne 3 St Lô Cherbourg, ligne 4 Granville / Avranches Mont St Michel . En Espagne ça marche mieux que les trains et ça risque de nous arriver. Minchiz vos vêtus de sei en pourchelaine pouor trachi dé l'ergent et l'met dauns ch-tte faisance valei lo le viquet du capital yest ouvé achteu
pourquoi pas des bus à pédales, au moins on rigolerait bien et ça tiendrait chaud en hiver ! hyper écolo, mieux qu'un régime alimentaire (ferait fondre le gras du bide parce qu'avec tout le beurre qu'on se met dans le cornet...) ce serait de salubrité publique !!
TYGER- Messages : 191
Date d'inscription : 14/01/2009
Localisation : Eure
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
veire mais no-z-a brin qué des midures achteu en Nourmaundie !
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Délaissé par le TGV, l'Orne attend beaucoup des lignes Paris-Granville et Caen-Tours. Et attendra encore...
Reportage:
Un matin de semaine comme un autre en gare de L'Aigle. Le parking est rempli ; les immatriculations parisiennes sont nombreuses. Une heure avant, le premier train pour Paris est parti, presque plein.
Dans la gare silencieuse, le panneau d'affichage annonce cinq minutes de retard pour le deuxième départ pour Paris de la matinée.
« Cinq minutes ? C'est normal ! Moins de quinze minutes de retard, c'est presque les deux tiers des trains ! », ironise Alain, qui fait le trajet tous les matins depuis dix ans pour aller travailler dans une maison d'édition parisienne. Une dame qui embarque à L'Aigle trois fois par semaine depuis un an ne cache pas son exaspération. « Et le mot est faible ! Deux fois par mois, on a des retards d'une demi-heure ou plus. Quand on ne nous affrète pas des cars vers Dreux pour finir avec 4 h de retard ! Ce n'est pas pour rien si on est 14 000 à avoir signé une pétition ! »(1).
Le mois de janvier a été pour le moins compliqué sur la ligne Paris-Granville. À deux pas de là, une grande affiche SNCF proclame : « Mars 2009 : les trains de la ligne Paris-Argentan-Granville affichent leur régularité ». Et de donner des chiffres... peu convaincants : « 84,2 % de trains avec des retards inférieurs à 10 minutes sur les corails intercités ».
Budget, confort, fréquence:
7 h 52. Le train corail entre en gare avec sept minutes de retard. Une trentaine d'actifs de tous âges monte à bord. Un quart d'heure plus tard, en gare de Verneuil-sur-Avre (Eure), une autre flopée de travailleurs parisiens embarque à son tour. Stéphane, un Ornais plus proche de Verneuil que de L'Aigle, s'assoit en seconde classe. « On se connaît tous ici, on est nombreux tous les matins. On a adhéré à l'association des usagers du Paris-Granville, pour faire bouger les choses ».
En face de lui, un jeune homme coupe son baladeur et acquiesce. Une femme montée à L'Aigle change de place pour se mêler à la discussion. La liste de leurs récriminations ne s'arrête pas aux retards. Le confort : « Parfois, il n'y a qu'un wagon. Le vendredi soir surtout, on s'entasse debout avec armes et bagages ». Les tarifs : « C'est déjà un budget exorbitant, mais avec tous ces retards, ça devient inacceptable ». En partant de L'Aigle, le forfait mensuel est à 469 € par mois ; 371 € après 3 ans d'ancienneté.
Et ça continue avec la fréquence des trains. « Il n'y a que deux trains le soir, à 16 h 30 et à 20 h. Si vous loupez le premier, la punition est lourde ! Il en faudrait un entre les deux. Il paraît que la fréquentation a augmenté de 30 % en quatre ans. Il est tant d'augmenter les fréquences ».
Mais les collines de l'Orne ont laissé place depuis longtemps aux plaines des Yvelines, puis aux barres d'immeubles franciliennes. On descend à Montparnasse - Vaugirard, en réclamant en rigolant « l'électrification en 2072 ! ».
Gwen CATHELINE.
Ouest-France
Délaissé par le TGV, l'Orne attend beaucoup des lignes Paris-Granville et Caen-Tours. Et attendra encore...
Reportage:
Un matin de semaine comme un autre en gare de L'Aigle. Le parking est rempli ; les immatriculations parisiennes sont nombreuses. Une heure avant, le premier train pour Paris est parti, presque plein.
Dans la gare silencieuse, le panneau d'affichage annonce cinq minutes de retard pour le deuxième départ pour Paris de la matinée.
« Cinq minutes ? C'est normal ! Moins de quinze minutes de retard, c'est presque les deux tiers des trains ! », ironise Alain, qui fait le trajet tous les matins depuis dix ans pour aller travailler dans une maison d'édition parisienne. Une dame qui embarque à L'Aigle trois fois par semaine depuis un an ne cache pas son exaspération. « Et le mot est faible ! Deux fois par mois, on a des retards d'une demi-heure ou plus. Quand on ne nous affrète pas des cars vers Dreux pour finir avec 4 h de retard ! Ce n'est pas pour rien si on est 14 000 à avoir signé une pétition ! »(1).
Le mois de janvier a été pour le moins compliqué sur la ligne Paris-Granville. À deux pas de là, une grande affiche SNCF proclame : « Mars 2009 : les trains de la ligne Paris-Argentan-Granville affichent leur régularité ». Et de donner des chiffres... peu convaincants : « 84,2 % de trains avec des retards inférieurs à 10 minutes sur les corails intercités ».
Budget, confort, fréquence:
7 h 52. Le train corail entre en gare avec sept minutes de retard. Une trentaine d'actifs de tous âges monte à bord. Un quart d'heure plus tard, en gare de Verneuil-sur-Avre (Eure), une autre flopée de travailleurs parisiens embarque à son tour. Stéphane, un Ornais plus proche de Verneuil que de L'Aigle, s'assoit en seconde classe. « On se connaît tous ici, on est nombreux tous les matins. On a adhéré à l'association des usagers du Paris-Granville, pour faire bouger les choses ».
En face de lui, un jeune homme coupe son baladeur et acquiesce. Une femme montée à L'Aigle change de place pour se mêler à la discussion. La liste de leurs récriminations ne s'arrête pas aux retards. Le confort : « Parfois, il n'y a qu'un wagon. Le vendredi soir surtout, on s'entasse debout avec armes et bagages ». Les tarifs : « C'est déjà un budget exorbitant, mais avec tous ces retards, ça devient inacceptable ». En partant de L'Aigle, le forfait mensuel est à 469 € par mois ; 371 € après 3 ans d'ancienneté.
Et ça continue avec la fréquence des trains. « Il n'y a que deux trains le soir, à 16 h 30 et à 20 h. Si vous loupez le premier, la punition est lourde ! Il en faudrait un entre les deux. Il paraît que la fréquentation a augmenté de 30 % en quatre ans. Il est tant d'augmenter les fréquences ».
Mais les collines de l'Orne ont laissé place depuis longtemps aux plaines des Yvelines, puis aux barres d'immeubles franciliennes. On descend à Montparnasse - Vaugirard, en réclamant en rigolant « l'électrification en 2072 ! ».
Gwen CATHELINE.
Ouest-France
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Pour du transport de bétail c'est presque pas cher .
Comme il est dit dans l'article? les collines, les plaines, les barres...et le CO2 on peut pas tout avoir!
Plein de sous ont été débloqués pour les transport d'IDF, venez donc vous abrutir en IDF.
Son air saturé, ses auto-dingues, ses bobotristes, ses salarstress, ses bruleurs de pneus ,sa suffisance, son melting de potes...
Comme il est dit dans l'article? les collines, les plaines, les barres...et le CO2 on peut pas tout avoir!
Plein de sous ont été débloqués pour les transport d'IDF, venez donc vous abrutir en IDF.
Son air saturé, ses auto-dingues, ses bobotristes, ses salarstress, ses bruleurs de pneus ,sa suffisance, son melting de potes...
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
maême brin oû cimetyire ? No-z-a des enragyis itou ichin. Faôt yete rhardi pou les mouogi ch'est reide seu.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Ben les enragys comme mé en IDF doit pas y' en avoir des masses!!! J' cri bi qu' o sount restés ichin t'ché no et ché red bi comme chenna! A part un qu' ol est complétement minchi d' la caboche...
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Communiqué de Mr Laurent Beauvais:
"Caen, le 7 mai 2009:
Laurent Beauvais réagit suite à l’annonce
par le Président de la République d’un TGV reliant Paris au Havre:
Le 29 avril dernier, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a présenté le projet du Grand Paris. A cette occasion, il a également annoncé le raccordement du Havre à Paris en 1 heure ce qui implique la création d’un TGV.
« Si l’on peut se réjouir de cette promesse d’un TGV, en tant que Président de la Région Basse-Normandie, je ne peux qu’alerter le Président de la République sur l’absolue nécessité de concevoir ce TGV dans une dimension pleinement normande, c’est-à-dire incluant non seulement le Havre mais également Rouen et Caen. « Ne pas le faire serait non seulement une erreur en terme d’aménagement du territoire mais cela tuerait de facto ce projet qui, sans le raccordement à ces deux capitales, ne pourrait être rentable » a déclaré Laurent Beauvais.
Le tracé du TGV promis doit répondre à la très forte mobilisation des Bas-Normands, qui s’est traduite par la pétition en faveur d’une Normandie à Grande Vitesse, rassemblant à ce jour, plus de 16 000 signatures.
Le tracé de ce TGV doit dès lors conforter également les orientations du « Plan Rail pour la Basse-Normandie » dont les grandes lignes ont été présentées à l’occasion des 1ères Assises Régionales Ferroviaires, le 23 mars dernier et que Dominique BUSSEREAU a confirmé à Caen le 6 avril dernier en annonçant un plan de 4 milliards de travaux hors TGV !
Laurent BEAUVAIS vient de solliciter un rendez-vous auprès de Dominique BUSSEREAU pour obtenir des éclaircissements sur la cohérence de ces deux annonces. Il propose que les parlementaires réunis dans l’association d’élus « Normandie Grande Vitesse » y participent. « Le Havre et l’Estuaire ont un rôle moteur à jouer dans le développement de la Normandie, mais celui-ci ne pourra se faire sans Caen et Rouen… Cette annonce de Nicolas SARKOZY ne doit pas être une promesse à caractère tactique avant les Régionales de 2010 mais un véritable engagement, associant les deux Régions et leurs capitales » a déclaré Laurent Beauvais.
Il y a quelques mois Nicolas Sarkozy déclarait « Les Normandie, on les aime, mais en faut-il deux ? » Je souhaite prendre Nicolas Sarkozy aux mots : si vous aimez vraiment les Normandie, donnez-leur vraiment le TGV! »
Contact presse : Emmanuelle Tirilly – tel : 02 31 06 98 85
Communiqué de Mr Laurent Beauvais:
"Caen, le 7 mai 2009:
Laurent Beauvais réagit suite à l’annonce
par le Président de la République d’un TGV reliant Paris au Havre:
Le 29 avril dernier, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a présenté le projet du Grand Paris. A cette occasion, il a également annoncé le raccordement du Havre à Paris en 1 heure ce qui implique la création d’un TGV.
« Si l’on peut se réjouir de cette promesse d’un TGV, en tant que Président de la Région Basse-Normandie, je ne peux qu’alerter le Président de la République sur l’absolue nécessité de concevoir ce TGV dans une dimension pleinement normande, c’est-à-dire incluant non seulement le Havre mais également Rouen et Caen. « Ne pas le faire serait non seulement une erreur en terme d’aménagement du territoire mais cela tuerait de facto ce projet qui, sans le raccordement à ces deux capitales, ne pourrait être rentable » a déclaré Laurent Beauvais.
Le tracé du TGV promis doit répondre à la très forte mobilisation des Bas-Normands, qui s’est traduite par la pétition en faveur d’une Normandie à Grande Vitesse, rassemblant à ce jour, plus de 16 000 signatures.
Le tracé de ce TGV doit dès lors conforter également les orientations du « Plan Rail pour la Basse-Normandie » dont les grandes lignes ont été présentées à l’occasion des 1ères Assises Régionales Ferroviaires, le 23 mars dernier et que Dominique BUSSEREAU a confirmé à Caen le 6 avril dernier en annonçant un plan de 4 milliards de travaux hors TGV !
Laurent BEAUVAIS vient de solliciter un rendez-vous auprès de Dominique BUSSEREAU pour obtenir des éclaircissements sur la cohérence de ces deux annonces. Il propose que les parlementaires réunis dans l’association d’élus « Normandie Grande Vitesse » y participent. « Le Havre et l’Estuaire ont un rôle moteur à jouer dans le développement de la Normandie, mais celui-ci ne pourra se faire sans Caen et Rouen… Cette annonce de Nicolas SARKOZY ne doit pas être une promesse à caractère tactique avant les Régionales de 2010 mais un véritable engagement, associant les deux Régions et leurs capitales » a déclaré Laurent Beauvais.
Il y a quelques mois Nicolas Sarkozy déclarait « Les Normandie, on les aime, mais en faut-il deux ? » Je souhaite prendre Nicolas Sarkozy aux mots : si vous aimez vraiment les Normandie, donnez-leur vraiment le TGV! »
Contact presse : Emmanuelle Tirilly – tel : 02 31 06 98 85
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Jarl a écrit:C'est évident, tu as raison de ridiculiser ce fait Thor Alansen.... il n'y a pas besoin de TGV pour faire augmenter les prix immobilier ou pour dénaturer les côtes... les Normands sont (hélas) capable de le faire eux mêmes sans parisiens!!
D'ako do tei min Lord ...
Boujou, je vois que la conversation est bien entamé, mais je tien quand même a y participer. Je suis plutot d'accord avec vous, Jarl et Lord.Si j'ais bien compris:"Le Normanring est constitué de normands animés par l'amour de leur terre et de sa culture, revoltés par la souffrance de les voir malmenées et menacées de disparition".Alors déjat que nôtres identité culturel normande n'est pas à son apogée, un rapprochement avec Paris avec paris risquerais d'empirer les choses.Celas "dillurais" d'avantage la Normandie dans la France (si je puis m'exprimer ainsi ). Avec, de srucroit, l'auguementation du prix de l'immobilier . Il serait mieux d'amméliorer les tansports ferroviaires intranormandie.
RustiK- Messages : 56
Date d'inscription : 21/05/2009
Age : 34
Localisation : immigré dans la Beauce
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou
"Permettre aux Haut-Normands de rejoindre l'Est de la France plus rapidement, c'est l'offre de la SNCF disponible à partir du 5 juillet. Une offre qu'il faut cependant relativiser : bien qu'à bord d'un TGV, vous ne roulerez toujours pas à très grande vitesse en Haute-Normandie, mais seulement une fois la région parisienne franchie, depuis l'aéroport Charles-de-Gaulle en l'occurrence.
Tout de même, ces deux liaisons présentent un intérêt certain, ne serait-ce que par la découverte des régions de l'Est sur le plan touristique (comme le marché de Noël à Strasbourg), sans oublier évidemment les déplacements professionnels qui s'en trouveront facilités. A commencer par la desserte de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, en prise directe avec ses destinations aériennes, et les autres lignes TGV disponibles depuis Roissy.
Depuis Le Havre donc, le départ se fera tous les jours à 7 h 20. Arrêt à Rouen et nouveau départ à 8 h 04, vous passez par Mantes, arrivez à Roissy à 10 h 36, atteignez Strasbourg à 13 h 33. Soit un trajet de 6 h 13 jusqu'à Strasbourg, de 3 h 16 pour atteindre Roissy. Dans l'autre sens, le départ de Strasbourg se fait à 16 h 48 pour une arrivée au Havre à 22 h 40. A noter qu'un service de restauration est proposé à la clientèle.
Deuxième liaison proposée à compter du 5 juillet : Cherbourg-Dijon. Du mardi au dimanche par exemple, le départ de Cherbourg se fait à 6 h 55, avec ensuite des arrêts à Caen, Lisieux, Evreux à 9 h 17, Roissy Charles de Gaulle à 11 h 08 et une arrivée à Dijon à 13 h 18. Soit un trajet de 6 h 23. Depuis Dijon, le départ a lieu à 17 h 09 pour un arrêt à Charles-de-Gaulle à 18 h 58, à Evreux à 21 h 07, à Cherbourg à 23 h 28. « Avec cette relation vers la Bourgogne, nous proposons depuis Marne-la-Vallée des liaisons directes et quotidiennes vers les parcs Disneyland de Marne-la-Vallée », argumente la SNCF.
« Les conseils régionaux de la Haute et de la Basse-Normandie, de la Bourgogne également, sont partenaires financiers sur ces liaisons, se félicite Roland Bonnepart, directeur régional de la SNCF. C'est une très bonne nouvelle, une relation voulue. On espère qu'elle aura le même succès que le Rouen-Marseille qui était d'abord un Rouen-Lyon, prolongé maintenant jusqu'au Havre. »
PARIS-NORMANDIE
"Permettre aux Haut-Normands de rejoindre l'Est de la France plus rapidement, c'est l'offre de la SNCF disponible à partir du 5 juillet. Une offre qu'il faut cependant relativiser : bien qu'à bord d'un TGV, vous ne roulerez toujours pas à très grande vitesse en Haute-Normandie, mais seulement une fois la région parisienne franchie, depuis l'aéroport Charles-de-Gaulle en l'occurrence.
Tout de même, ces deux liaisons présentent un intérêt certain, ne serait-ce que par la découverte des régions de l'Est sur le plan touristique (comme le marché de Noël à Strasbourg), sans oublier évidemment les déplacements professionnels qui s'en trouveront facilités. A commencer par la desserte de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, en prise directe avec ses destinations aériennes, et les autres lignes TGV disponibles depuis Roissy.
Depuis Le Havre donc, le départ se fera tous les jours à 7 h 20. Arrêt à Rouen et nouveau départ à 8 h 04, vous passez par Mantes, arrivez à Roissy à 10 h 36, atteignez Strasbourg à 13 h 33. Soit un trajet de 6 h 13 jusqu'à Strasbourg, de 3 h 16 pour atteindre Roissy. Dans l'autre sens, le départ de Strasbourg se fait à 16 h 48 pour une arrivée au Havre à 22 h 40. A noter qu'un service de restauration est proposé à la clientèle.
Deuxième liaison proposée à compter du 5 juillet : Cherbourg-Dijon. Du mardi au dimanche par exemple, le départ de Cherbourg se fait à 6 h 55, avec ensuite des arrêts à Caen, Lisieux, Evreux à 9 h 17, Roissy Charles de Gaulle à 11 h 08 et une arrivée à Dijon à 13 h 18. Soit un trajet de 6 h 23. Depuis Dijon, le départ a lieu à 17 h 09 pour un arrêt à Charles-de-Gaulle à 18 h 58, à Evreux à 21 h 07, à Cherbourg à 23 h 28. « Avec cette relation vers la Bourgogne, nous proposons depuis Marne-la-Vallée des liaisons directes et quotidiennes vers les parcs Disneyland de Marne-la-Vallée », argumente la SNCF.
« Les conseils régionaux de la Haute et de la Basse-Normandie, de la Bourgogne également, sont partenaires financiers sur ces liaisons, se félicite Roland Bonnepart, directeur régional de la SNCF. C'est une très bonne nouvelle, une relation voulue. On espère qu'elle aura le même succès que le Rouen-Marseille qui était d'abord un Rouen-Lyon, prolongé maintenant jusqu'au Havre. »
PARIS-NORMANDIE
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
A-t- on des chiffres sur le "partenariat" financier!? Un partenariat comme le Caen-Rennes!!?
Ceci dit, Strasbourg est une belle ville et alors Dijon mes aïeux, coq au Chambertin, l' époisse, La Cloche (restaurant), Le Chapeau Rouge (restaurant), et en face du palais des Ducs: J-P Billoux... Le carrefour des saveurs exotiques. coum tché no!
Ceci dit, Strasbourg est une belle ville et alors Dijon mes aïeux, coq au Chambertin, l' époisse, La Cloche (restaurant), Le Chapeau Rouge (restaurant), et en face du palais des Ducs: J-P Billoux... Le carrefour des saveurs exotiques. coum tché no!
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
COMPTE-RENDU de l’assemblée plénière extraordinaire du Conseil Régional de Basse Normandie (CRBN),
Abbaye aux Dames, Caen le 25 juin 2009.
LE GRAND PARI D’UN TGV NORMAND:
Laurent Beauvais, président du CRBN, décidément très actif, a réuni (ce matin de 9h30 à 13h00) le CRBN en séance plénière extraordinaire à l'Abbaye aux Dames à Caen, pour présenter deux dossiers et projets qu'il a tenu à lier intimement et vous allez comprendre rapidement pourquoi :
Il s'agissait d'adopter le "plan ferroviaire pour la Basse Normandie, RAIL 2O2O" présenté par Pierre MOURARET, vice président du CRBN et maire PC de Dives sur Mer: pour la PREMIERE FOIS il ne s'agissait pas d'un énième plan BAS Normand mais de mettre en oeuvre à partir de la Basse Normandie les éléments essentiels d'un véritable et futur SCHEMA REGIONAL DU FERROVIAIRE NORMAND. La perspective d'une "réunification" est donc clairement assumée, puisque dans ce plan les liaisons essentielles entre Haute et Basse Normandie sont étudiées ainsi que la relation privilégiée avec le Grand Paris... La Basse Normandie doit sortir du "triangle de l'oubli" et entrer dans une dynamique de projets avec les régions voisines à commencer par la Haute Normandie puis la Région parisienne. François Digard, un bas normand maire de St Lô continue de penser au contraire qu'il faut que la Basse Normandie traite directement avec l'Ile de France en ignorant la Haute Normandie! On se demande maintenant pourquoi certains Bas Normands ont ringardisé la Basse Normandie: "ceux qui m'aiment prendront le train!" et ceux qui ne seront pas trop bovins suivront... Beauvais qui a déclaré: "la stratégie d'attendre l'Etat n'est pas la bonne, c'est être perdant! Il faut obliger l'Etat à agir en faisant des propositions crédibles et raisonnables".
Le plan consiste en un désenclavement complet du territoire "bas" normand au niveau des liaisons ferroviaires avec, entre autres, ces quelques priorités fortes :
1) Electrification et modernisation du Paris-Granville pour en faire à terme un très touristique Paris/Le Mont Saint-Michel au départ de Paris-Vaugirard avec modernisation du triangle de Foligny pour un Paris/Mt St Michel et un Caen/Granville directs.
2) Amélioration des dessertes inter-cités pour que les villes "bas" normandes soient mieux reliées à Caen: Laurent Beauvais s'est engagé à obtenir la réouverture du Caen- Flers et de Honfleur-Lisieux.
3) Mise en route du "Transbaie" entre Granville et St Malo pour la desserte du Mont Saint- Michel.
4) Consolidation du Caen/Tours en lançant le projet de Mézidon-Canon, base multimodale FRET au service du port du Havre.
5) Electrification complète du Caen-Rouen et du Caen-Rennes. Etc.
Ce plan très ambitieux coûtera très cher tant le retard d'une Normandie divisée en deux est important ! Entre l'arrêt du turbotrain en 1980 et aujourd'hui, c'est le déclin ferroviaire normand qui a été géré sinon digéré puisqu'on a fait croire à une classe politique normande médiocre et divisée, qu'un TGV normand en Normandie n'était ni techniquement possible ni rentable. Or M. Rufenacht vient de nous prouver le contraire en mettant sur la table près d'un Milliard pour son TGV Paris/Le Havre...
Au total, les investissements de ce plan rail normand (Haute et Basse Normandie) coûtera 5,8 MILLIARDS d'ici 2020 dont 2 MILLIARDS à la charge des seules Collectivités territoriales de "basse" Normandie ( il faudrait comparer cette somme avec ce que l'Etat et EDF vont engouffrer dans les deux EPR en Normandie!). Pour la SNCF et RFF, la Normandie "n'est pas une priorité": dans l'hémicycle on commence à faire le lien entre poids politique pour négocier et la réunification normande...
Alain TOURRET, dans le débat, prend la parole pour défendre l'idée d'un GRAND EMPRUNT REGIONAL NORMAND obligataire spécifique pour financer le plan d'équipement du rail en Normandie (en partenariat avec les deux conseils régionaux normands): suite au succès rencontré par l'emprunt EDF à 4,5%, une souscription aux citoyens normands serait ouverte dans le cadre du plan d'emprunt national que prépare le gouvernement suite aux annonces de Nicolas Sarkozy à Versailles. Cet emprunt "normand" pour la Normandie, serait selon Alain TOURRET, l'acte fondateur et concret d'une réunification régionale normande. L'un des objectifs de cet emprunt mais aussi du plan Rail 2020 est de soutenir le fret ferroviaire pour que la Normandie, hinterland du Havre, soit la grande région logistique qu'elle mériterait d'être...
Deuxième dossier au programme de l'assemblée plénière :
Présenter, NI PLUS NI MOINS, devant l'assemblée et la presse, UN PROJET REGIONAL ALTERNATIF POUR UN "VRAI TGV NORMAND" a souligné Laurent Beauvais laissant ensuite le soin à son directeur général des services, de présenter fort clairement une cartographie du projet que Beauvais et les élus de l'association "Normandie Grande Vitesse" vont aller défendre d'abord chez Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat aux transports, mais surtout, ensuite, chez Christian BLANC, secrétaire d'Etat au développement de la région capitale (Grand Paris)...
Sûr de son effet et de son coup de maître (on peut oser le dire car c'est audacieux et certaines hautes autorités apprécieront l'audace...) Beauvais déclare faire le pari de prendre au sérieux les annonces du président de la République d'un Grand Paris ouvert sur la Seine et le Havre et doté d'une LGV avec la Normandie: d'où cette idée d’un "GRAND PARI D'UN TGV NORMAND" qui nous a été longuement exposé... Beauvais, très sûr de lui, s’est même autorisé à dire qu’il voulait vérifier si « Bussereau pouvait être compatible avec Sarkozy » tout en se réjouissant de son maintien en tant que secrétaire d’état aux transports dans le nouveau gouvernement...
De quoi s’agit-il ? Il s’agit manifestement de résoudre une apparente incompatibilité entre, d’une part, le projet lourd, déjà acté et étudié par le gouvernement, d’une connexion ferroviaire normande au Grand Paris « option SUD » qui, en modernisant l’existant, a pour elle d’être réaliste et déjà en cours de financement (Nouvelle LGV St Lazare- Achères- Mantes ; barreaux grande vitesse entre Evreux-Bernay- Lisieux ; tunnel d’Orgeval- gare de Paris La Défense ; gare rive gauche Rouen Saint Sever) et cela pour 4,2 Milliards d’euros...
Et d’autre part, l’annonce présidentielle d’avril dernier, d’une LGV nouvelle entre Roissy-Cergy –Pontoise/ Le Havre à travers les plateaux et collines du Vexin et du Pays de Caux avec un embranchement vers le futur TGV NORD bis (Amiens/ Calais) ; une gare en rase campagne pour desservir Rouen à 20 km de là et, éventuellement, un tunnel sous la Seine pour desservir Lisieux et Caen : coût ? Certainement plusieurs milliards d’euros...
D’où l’idée très habile de l’équipe de Laurent Beauvais de CONCILIER LES DEUX PROJETS en prenant le meilleur : améliorer la proposition gouvernementale « Bussereau » en y intégrant la meilleure partie de la proposition « Grumbach-Blanc », ce qui donne, de fait un VRAI PROJET de TGV NORMAND (voir cartographie ci-jointe)
CONCLUSION :
L’avenir de la Normandie se joue ces temps-ci plutôt à Caen...que peut donc bien faire M. Levern ?
Le Collectif « Bienvenue en Normandie »
COMPTE-RENDU de l’assemblée plénière extraordinaire du Conseil Régional de Basse Normandie (CRBN),
Abbaye aux Dames, Caen le 25 juin 2009.
LE GRAND PARI D’UN TGV NORMAND:
Laurent Beauvais, président du CRBN, décidément très actif, a réuni (ce matin de 9h30 à 13h00) le CRBN en séance plénière extraordinaire à l'Abbaye aux Dames à Caen, pour présenter deux dossiers et projets qu'il a tenu à lier intimement et vous allez comprendre rapidement pourquoi :
Il s'agissait d'adopter le "plan ferroviaire pour la Basse Normandie, RAIL 2O2O" présenté par Pierre MOURARET, vice président du CRBN et maire PC de Dives sur Mer: pour la PREMIERE FOIS il ne s'agissait pas d'un énième plan BAS Normand mais de mettre en oeuvre à partir de la Basse Normandie les éléments essentiels d'un véritable et futur SCHEMA REGIONAL DU FERROVIAIRE NORMAND. La perspective d'une "réunification" est donc clairement assumée, puisque dans ce plan les liaisons essentielles entre Haute et Basse Normandie sont étudiées ainsi que la relation privilégiée avec le Grand Paris... La Basse Normandie doit sortir du "triangle de l'oubli" et entrer dans une dynamique de projets avec les régions voisines à commencer par la Haute Normandie puis la Région parisienne. François Digard, un bas normand maire de St Lô continue de penser au contraire qu'il faut que la Basse Normandie traite directement avec l'Ile de France en ignorant la Haute Normandie! On se demande maintenant pourquoi certains Bas Normands ont ringardisé la Basse Normandie: "ceux qui m'aiment prendront le train!" et ceux qui ne seront pas trop bovins suivront... Beauvais qui a déclaré: "la stratégie d'attendre l'Etat n'est pas la bonne, c'est être perdant! Il faut obliger l'Etat à agir en faisant des propositions crédibles et raisonnables".
Le plan consiste en un désenclavement complet du territoire "bas" normand au niveau des liaisons ferroviaires avec, entre autres, ces quelques priorités fortes :
1) Electrification et modernisation du Paris-Granville pour en faire à terme un très touristique Paris/Le Mont Saint-Michel au départ de Paris-Vaugirard avec modernisation du triangle de Foligny pour un Paris/Mt St Michel et un Caen/Granville directs.
2) Amélioration des dessertes inter-cités pour que les villes "bas" normandes soient mieux reliées à Caen: Laurent Beauvais s'est engagé à obtenir la réouverture du Caen- Flers et de Honfleur-Lisieux.
3) Mise en route du "Transbaie" entre Granville et St Malo pour la desserte du Mont Saint- Michel.
4) Consolidation du Caen/Tours en lançant le projet de Mézidon-Canon, base multimodale FRET au service du port du Havre.
5) Electrification complète du Caen-Rouen et du Caen-Rennes. Etc.
Ce plan très ambitieux coûtera très cher tant le retard d'une Normandie divisée en deux est important ! Entre l'arrêt du turbotrain en 1980 et aujourd'hui, c'est le déclin ferroviaire normand qui a été géré sinon digéré puisqu'on a fait croire à une classe politique normande médiocre et divisée, qu'un TGV normand en Normandie n'était ni techniquement possible ni rentable. Or M. Rufenacht vient de nous prouver le contraire en mettant sur la table près d'un Milliard pour son TGV Paris/Le Havre...
Au total, les investissements de ce plan rail normand (Haute et Basse Normandie) coûtera 5,8 MILLIARDS d'ici 2020 dont 2 MILLIARDS à la charge des seules Collectivités territoriales de "basse" Normandie ( il faudrait comparer cette somme avec ce que l'Etat et EDF vont engouffrer dans les deux EPR en Normandie!). Pour la SNCF et RFF, la Normandie "n'est pas une priorité": dans l'hémicycle on commence à faire le lien entre poids politique pour négocier et la réunification normande...
Alain TOURRET, dans le débat, prend la parole pour défendre l'idée d'un GRAND EMPRUNT REGIONAL NORMAND obligataire spécifique pour financer le plan d'équipement du rail en Normandie (en partenariat avec les deux conseils régionaux normands): suite au succès rencontré par l'emprunt EDF à 4,5%, une souscription aux citoyens normands serait ouverte dans le cadre du plan d'emprunt national que prépare le gouvernement suite aux annonces de Nicolas Sarkozy à Versailles. Cet emprunt "normand" pour la Normandie, serait selon Alain TOURRET, l'acte fondateur et concret d'une réunification régionale normande. L'un des objectifs de cet emprunt mais aussi du plan Rail 2020 est de soutenir le fret ferroviaire pour que la Normandie, hinterland du Havre, soit la grande région logistique qu'elle mériterait d'être...
Deuxième dossier au programme de l'assemblée plénière :
Présenter, NI PLUS NI MOINS, devant l'assemblée et la presse, UN PROJET REGIONAL ALTERNATIF POUR UN "VRAI TGV NORMAND" a souligné Laurent Beauvais laissant ensuite le soin à son directeur général des services, de présenter fort clairement une cartographie du projet que Beauvais et les élus de l'association "Normandie Grande Vitesse" vont aller défendre d'abord chez Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat aux transports, mais surtout, ensuite, chez Christian BLANC, secrétaire d'Etat au développement de la région capitale (Grand Paris)...
Sûr de son effet et de son coup de maître (on peut oser le dire car c'est audacieux et certaines hautes autorités apprécieront l'audace...) Beauvais déclare faire le pari de prendre au sérieux les annonces du président de la République d'un Grand Paris ouvert sur la Seine et le Havre et doté d'une LGV avec la Normandie: d'où cette idée d’un "GRAND PARI D'UN TGV NORMAND" qui nous a été longuement exposé... Beauvais, très sûr de lui, s’est même autorisé à dire qu’il voulait vérifier si « Bussereau pouvait être compatible avec Sarkozy » tout en se réjouissant de son maintien en tant que secrétaire d’état aux transports dans le nouveau gouvernement...
De quoi s’agit-il ? Il s’agit manifestement de résoudre une apparente incompatibilité entre, d’une part, le projet lourd, déjà acté et étudié par le gouvernement, d’une connexion ferroviaire normande au Grand Paris « option SUD » qui, en modernisant l’existant, a pour elle d’être réaliste et déjà en cours de financement (Nouvelle LGV St Lazare- Achères- Mantes ; barreaux grande vitesse entre Evreux-Bernay- Lisieux ; tunnel d’Orgeval- gare de Paris La Défense ; gare rive gauche Rouen Saint Sever) et cela pour 4,2 Milliards d’euros...
Et d’autre part, l’annonce présidentielle d’avril dernier, d’une LGV nouvelle entre Roissy-Cergy –Pontoise/ Le Havre à travers les plateaux et collines du Vexin et du Pays de Caux avec un embranchement vers le futur TGV NORD bis (Amiens/ Calais) ; une gare en rase campagne pour desservir Rouen à 20 km de là et, éventuellement, un tunnel sous la Seine pour desservir Lisieux et Caen : coût ? Certainement plusieurs milliards d’euros...
D’où l’idée très habile de l’équipe de Laurent Beauvais de CONCILIER LES DEUX PROJETS en prenant le meilleur : améliorer la proposition gouvernementale « Bussereau » en y intégrant la meilleure partie de la proposition « Grumbach-Blanc », ce qui donne, de fait un VRAI PROJET de TGV NORMAND (voir cartographie ci-jointe)
CONCLUSION :
L’avenir de la Normandie se joue ces temps-ci plutôt à Caen...que peut donc bien faire M. Levern ?
Le Collectif « Bienvenue en Normandie »
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui au Havre. Face au projet de relier le Havre à Paris en une heure par TGV, les élus bas-normands, réunis hier à Caen, réclament un « TGV normand ».
Le « hasard de calendrier » a bien fait les choses pour Laurent Beauvais. La veille de la venue du président de la République ce jeudi au Havre, le président bas-normand, PS, organisait, hier à Caen, une rencontre des élus bas-normands, de gauche et de droite. Malgré deux absents de poids, Jean-François Le Grand et Alain Lambert, présidents UMP de la Manche et de l'Orne, représentés par un vice-président, c'est « l'union sacrée » pour obtenir un train rapide entre la Normandie et Paris.
« Si TGV il y a, il doit être normand. Pas seulement havrais », disent, en substance, les Bas-Normands. Avant de rappeler les engagements pris par Dominique Bussereau, le secrétaire d'État aux Transports, le 6 avril, à Caen. « Ces engagements peuvent et doivent être rendus compatibles avec la volonté présidentielle de relier le Havre à Paris en une heure », résume Bernard Cazeneuve, député-maire PS de Cherbourg.
Front uni:
Face au « TGV Sarko », les élus Bas-Normands veulent montrer un front uni. « Faire entendre notre voix haut et fort », tonne Philippe Duron, député-maire PS de Caen. « Nous délivrons ce message à Caen aujourd'hui. En septembre, j'espère que nous le porterons tous ensemble à Paris », dit Laurent Beauvais.
Présidente divers droite du conseil général du Calvados, Anne d'Ornano insiste sur la « nécessaire concertation entre élus normands, mais aussi avec l'État, sans apprendre tel ou tel projet par hasard ! »
Objectif d'équité aussi. « Nous posons le principe d'une égalité de traitement entre les liaisons Caen ¯ Paris et Le Havre ¯ Paris avec mêmes temps de parcours et mêmes calendriers de réalisation », réaffirme le communiqué commun publié à l'issue de la réunion.
En réunissant, dès hier, la « conférence des exécutifs bas-normands », Laurent Beauvais a rendu jaloux Alain Le Vern, son collègue haut-normand ! « J'organiserai début septembre une conférence des exécutifs hauts-normands, a-t-il indiqué hier. L'hypothèse excluant Caen et Rouen, oubliant des millions d'habitants, porterait en elle les germes de l'échec. »
Les Hauts-Normands ont réagi en ordre dispersé. Valérie Fourneyron, députée-maire PS de Rouen, déplore « un axe élyséo-havrais ». Dans un courrier adressé le 13 juillet à Nicolas Sarkozy, Laurent Fabius, président socialiste de l'agglomération rouennaise, demande de « n'oublier aucune des deux régions normandes et de ses trois grandes agglomérations ». Premiers éléments de réponse, ce jeudi au Havre.
Jean-Jacques LEROSIER.
Ouest-France
Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui au Havre. Face au projet de relier le Havre à Paris en une heure par TGV, les élus bas-normands, réunis hier à Caen, réclament un « TGV normand ».
Le « hasard de calendrier » a bien fait les choses pour Laurent Beauvais. La veille de la venue du président de la République ce jeudi au Havre, le président bas-normand, PS, organisait, hier à Caen, une rencontre des élus bas-normands, de gauche et de droite. Malgré deux absents de poids, Jean-François Le Grand et Alain Lambert, présidents UMP de la Manche et de l'Orne, représentés par un vice-président, c'est « l'union sacrée » pour obtenir un train rapide entre la Normandie et Paris.
« Si TGV il y a, il doit être normand. Pas seulement havrais », disent, en substance, les Bas-Normands. Avant de rappeler les engagements pris par Dominique Bussereau, le secrétaire d'État aux Transports, le 6 avril, à Caen. « Ces engagements peuvent et doivent être rendus compatibles avec la volonté présidentielle de relier le Havre à Paris en une heure », résume Bernard Cazeneuve, député-maire PS de Cherbourg.
Front uni:
Face au « TGV Sarko », les élus Bas-Normands veulent montrer un front uni. « Faire entendre notre voix haut et fort », tonne Philippe Duron, député-maire PS de Caen. « Nous délivrons ce message à Caen aujourd'hui. En septembre, j'espère que nous le porterons tous ensemble à Paris », dit Laurent Beauvais.
Présidente divers droite du conseil général du Calvados, Anne d'Ornano insiste sur la « nécessaire concertation entre élus normands, mais aussi avec l'État, sans apprendre tel ou tel projet par hasard ! »
Objectif d'équité aussi. « Nous posons le principe d'une égalité de traitement entre les liaisons Caen ¯ Paris et Le Havre ¯ Paris avec mêmes temps de parcours et mêmes calendriers de réalisation », réaffirme le communiqué commun publié à l'issue de la réunion.
En réunissant, dès hier, la « conférence des exécutifs bas-normands », Laurent Beauvais a rendu jaloux Alain Le Vern, son collègue haut-normand ! « J'organiserai début septembre une conférence des exécutifs hauts-normands, a-t-il indiqué hier. L'hypothèse excluant Caen et Rouen, oubliant des millions d'habitants, porterait en elle les germes de l'échec. »
Les Hauts-Normands ont réagi en ordre dispersé. Valérie Fourneyron, députée-maire PS de Rouen, déplore « un axe élyséo-havrais ». Dans un courrier adressé le 13 juillet à Nicolas Sarkozy, Laurent Fabius, président socialiste de l'agglomération rouennaise, demande de « n'oublier aucune des deux régions normandes et de ses trois grandes agglomérations ». Premiers éléments de réponse, ce jeudi au Havre.
Jean-Jacques LEROSIER.
Ouest-France
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou.
TRANSPORTS. Fabius, Le Vern, Fourneyron... Les grands élus PS interpellent le président sur la future ligne.
Laurent Fabius demande au chef de l'Etat une mission d'urgence pour trancher entre le nord et le sud de la Seine. La nouvelle ligne fait l'unanimité mais c'est son tracé qui divise les élus (lire notre édition d'hier). En corollaire, la localisation de la future gare de Rouen. Dans sa lettre, adressée lundi à Nicolas Sarkozy et rendue publique hier à la veille de sa visite au Havre, le président de l'agglomération rouennaise fait état de « deux exigences » afin que tout le territoire normand soit mieux raccordé par train à Paris et à toute l'Europe.
N'oublier personne:
« La première est de n'oublier aucune des deux régions de Haute et Basse-Normandie et de ses trois grandes agglomérations ». Pour ce faire, Laurent Fabius rappelle l'engagement du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau de moderniser et d'accélérer le passage du Mantois afin « de mieux desservir à la fois l'agglomération rouennaise et havraise d'une part ainsi qu'Evreux et Caen d'autre part ». « Il est essentiel que ces engagements soient tenus » insiste-t-il avant d'avancer la deuxième exigence : prendre pleinement en compte l'agglomération rouennaise et son demi-million d'habitants. Laurent Fabius renvoie ici au principe de réalité. Le tracé nord avec une gare sur les plateaux du côté de Bois-Guillaume de Rouen, défendue par le maire UMP du Havre, « parce que plus facile à réaliser et moins coûteux » selon Antoine Rufenacht « annoncerait un échec commercial car là se situe l'essentiel du trafic » fait remarquer le député socialiste de Seine-Maritime, en défendant vigoureusement l'implantation de la nouvelle gare de l'agglomération rouennaise « en centre-ville et non pas à sa lointaine périphérie ». La députée-maire PS de Rouen peine à masquer son agacement.
« On a le sentiment que l'étude dite du Grand Paris est prétexte à contourner Rouen au propre comme au figuré » a déclaré hier Valérie Fourneyron, avant d'en rappeler le poids économique et la motion votée vendredi dernier à l'unanimité de son conseil municipal pour défendre « la réalisation d'un TGV normand avec une gare à Rouen, au centre de l'agglomération ». Alain Le Vern, le président PS de Haute-Normandie a insisté hier sur « une ligne TGV par le nord infinançable, techniquement contestable économiquement irréaliste et contraire au Grenelle de l'environnement en ne desservant Rouen que par une gare en rase campagne ». Il fait sienne la requête de Laurent Fabius au chef de l'Etat. En conclusion de son courrier, le président de l'agglo rouennaise lui demande la saisine de la commission nationale du débat public afin de retenir « le tracé répondant le mieux aux objectifs d'une meilleure desserte voyageurs et fret et d'un aménagement équilibré du territoire ».
L'ancien Premier ministre propose que cette saisine soit précédée d'une mission recensant en urgence les options au départ de Paris, passant soit au sud, soit au nord de la Seine et desservant les trois principales agglomérations normandes. Attendu ce matin au Havre sur la politique maritime, Nicolas Sarkozy évoquera-t-il cette question majeure à droite comme à gauche ? Réponse vers midi à l'hôtel de ville… du Havre.
Christophe Preteux
TRANSPORTS. Fabius, Le Vern, Fourneyron... Les grands élus PS interpellent le président sur la future ligne.
Laurent Fabius demande au chef de l'Etat une mission d'urgence pour trancher entre le nord et le sud de la Seine. La nouvelle ligne fait l'unanimité mais c'est son tracé qui divise les élus (lire notre édition d'hier). En corollaire, la localisation de la future gare de Rouen. Dans sa lettre, adressée lundi à Nicolas Sarkozy et rendue publique hier à la veille de sa visite au Havre, le président de l'agglomération rouennaise fait état de « deux exigences » afin que tout le territoire normand soit mieux raccordé par train à Paris et à toute l'Europe.
N'oublier personne:
« La première est de n'oublier aucune des deux régions de Haute et Basse-Normandie et de ses trois grandes agglomérations ». Pour ce faire, Laurent Fabius rappelle l'engagement du secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau de moderniser et d'accélérer le passage du Mantois afin « de mieux desservir à la fois l'agglomération rouennaise et havraise d'une part ainsi qu'Evreux et Caen d'autre part ». « Il est essentiel que ces engagements soient tenus » insiste-t-il avant d'avancer la deuxième exigence : prendre pleinement en compte l'agglomération rouennaise et son demi-million d'habitants. Laurent Fabius renvoie ici au principe de réalité. Le tracé nord avec une gare sur les plateaux du côté de Bois-Guillaume de Rouen, défendue par le maire UMP du Havre, « parce que plus facile à réaliser et moins coûteux » selon Antoine Rufenacht « annoncerait un échec commercial car là se situe l'essentiel du trafic » fait remarquer le député socialiste de Seine-Maritime, en défendant vigoureusement l'implantation de la nouvelle gare de l'agglomération rouennaise « en centre-ville et non pas à sa lointaine périphérie ». La députée-maire PS de Rouen peine à masquer son agacement.
« On a le sentiment que l'étude dite du Grand Paris est prétexte à contourner Rouen au propre comme au figuré » a déclaré hier Valérie Fourneyron, avant d'en rappeler le poids économique et la motion votée vendredi dernier à l'unanimité de son conseil municipal pour défendre « la réalisation d'un TGV normand avec une gare à Rouen, au centre de l'agglomération ». Alain Le Vern, le président PS de Haute-Normandie a insisté hier sur « une ligne TGV par le nord infinançable, techniquement contestable économiquement irréaliste et contraire au Grenelle de l'environnement en ne desservant Rouen que par une gare en rase campagne ». Il fait sienne la requête de Laurent Fabius au chef de l'Etat. En conclusion de son courrier, le président de l'agglo rouennaise lui demande la saisine de la commission nationale du débat public afin de retenir « le tracé répondant le mieux aux objectifs d'une meilleure desserte voyageurs et fret et d'un aménagement équilibré du territoire ».
L'ancien Premier ministre propose que cette saisine soit précédée d'une mission recensant en urgence les options au départ de Paris, passant soit au sud, soit au nord de la Seine et desservant les trois principales agglomérations normandes. Attendu ce matin au Havre sur la politique maritime, Nicolas Sarkozy évoquera-t-il cette question majeure à droite comme à gauche ? Réponse vers midi à l'hôtel de ville… du Havre.
Christophe Preteux
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Je pense déjà à tous les expropriés... du capitalisme forcené, viens chercher bonheur grâce au TGV... Certains vont s' enrichir en très peu de temps pendant que toi tu vas perdre la terre que tes aïeux t' on laissé et pour laquelle tu as trimé toute ta vie pour la léguer à tes enfants...
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
ça a déjà commencé... même sans le TGV...
Jonas- Messages : 447
Date d'inscription : 23/10/2008
Localisation : Le Havre
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Ouais y'a aussi la version EPR-THT où de toute façon ta baraque perd la moitié de sa valeur car une belle ligne à haute tension passe juste à côté.
Re: Transport ferroviaire. Train et TGV.
Boujou;
Sarkozy confirme le TGV normand:
En marge de son discours sur la politique maritime, le président de la République s'est engagé à ce que le futur TGV normand qui reliera Paris au Havre passe par le centre-ville de Rouen.
Ce jeudi midi au Havre, le président de la République a confirmé sa volonté de construire une ligne TGV entre Paris et Le Havre via Mantes-la-Jolie et Rouen.
Ce qui accrédite le tracé sud et la gare sur la rive gauche rouennaise que réclament avec force les élus de l'agglomération rouennaise et le président PS de Haute-Normandie, Alain Le Vern. La petite phrase du chef de l'Etat le 29 avril dernier lors de son discours sur le Grand Paris où il évoquait « a grande vitesse sur l'axe Le Havre-Paris qui mettra Le Havre à une heure de Paris » a depuis fait couler beaucoup d'encre et suscité les réactions inquiètes des élus de l'agglomération rouennaise, après avoir pris connaissance de l'hypothèse d'un tracé nord pour cette ligne à grande vitesse.
Défendu par Antoine Rufenacht, le maire UMP du Havre qui y voyait le double avantage d'être plus facile à réaliser et moins coûteux en faisant l'économie d'un tunnel ferroviaire sous la Seine pour desservir la future gare de l'agglomération rouennaise, ce tracé nord a été depuis vigoureusement battu en brèche par Alain Le Vern, le président de la Région - qui est l'autorité organisatrice des transports - relayé par le très influent président de l'agglomération rouennaise, Laurent Fabius et la députée-maire de Rouen, Valérie Fourneyron, sans oublier les élus de Basse-Normandie effarés à l'idée de voir la grande vitesse filer vers le nord.
Lundi, dans un courrier très argumenté, Laurent Fabius attirait l'attention du président de la République sur le bien-fondé technique et économique du tracé sud sur lequel travaillent depuis plusieurs années la SNCF, Réseau ferré de France et les services de la Région. Insistant sur la nécessité d'implanter la nouvelle gare de Rouen en centre-ville, Laurent Fabius proposait au président de la République la saisine de la Commision nationale du débat public et de dépêcher en urgence une mission pour recenser les avantages et inconvénients des deux tracés.
« Profiter aux deux régions »:
Ce jeudi midi à l'hôtel de ville du Havre, Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de construire le TGV normand. « Il convient d'imaginer un transport rapide, un TGV, qui reliera Paris au Havre par Mantes et Rouen en une heure et quart et qui profitera également aux deux régions Normandie », a-t-il déclaré. Même si le président de la République n'a dit mot sur le calendrier du projet alors qu'il avait parlé de 2020 en avril, ses déclarations ont été très bien accueillies.
En fin d'après-midi, Alain Le Vern s'est félicité de la confirmation « au plus haut niveau de l'Etat » de trains haute performance pour la Normandie. « Paris-Mantes avec des voies nouvelles, Rouen en 50 mn, Le Havre en 1 h 20. C'est la solution que je préconise depuis dix ans. Elle est techniquement et économiquement réaliste », a ajouté le président de Haute-Normandie, rappelant que les deux régions, les départements et les agglomérations concernées « étaient prêtes à s'engager ».
Au sujet de la nouvelle gare de Rouen, qui serait réalisée en sous-sol dans le futur quartier d'affaires de Saint-Sever sur la rive gauche de la Seine, comme Laurent Fabius et Pierre Bourguignon, le président de l'agence d'urbanisme de Rouen boucles de la Seine, Alain Le Vern veut croire que le principe de réalité prévaudra. « Le président de la République a dit que le projet serait ajouté aux investissements ferroviaires du Grenelle de l'environnement . Il ne peut ignorer qu'une gare en rase campagne au nord de Rouen, ce serait nier la légitime préoccupation du développement durable », plaide le président de Région.
Christophe Préteux
Sarkozy confirme le TGV normand:
En marge de son discours sur la politique maritime, le président de la République s'est engagé à ce que le futur TGV normand qui reliera Paris au Havre passe par le centre-ville de Rouen.
Ce jeudi midi au Havre, le président de la République a confirmé sa volonté de construire une ligne TGV entre Paris et Le Havre via Mantes-la-Jolie et Rouen.
Ce qui accrédite le tracé sud et la gare sur la rive gauche rouennaise que réclament avec force les élus de l'agglomération rouennaise et le président PS de Haute-Normandie, Alain Le Vern. La petite phrase du chef de l'Etat le 29 avril dernier lors de son discours sur le Grand Paris où il évoquait « a grande vitesse sur l'axe Le Havre-Paris qui mettra Le Havre à une heure de Paris » a depuis fait couler beaucoup d'encre et suscité les réactions inquiètes des élus de l'agglomération rouennaise, après avoir pris connaissance de l'hypothèse d'un tracé nord pour cette ligne à grande vitesse.
Défendu par Antoine Rufenacht, le maire UMP du Havre qui y voyait le double avantage d'être plus facile à réaliser et moins coûteux en faisant l'économie d'un tunnel ferroviaire sous la Seine pour desservir la future gare de l'agglomération rouennaise, ce tracé nord a été depuis vigoureusement battu en brèche par Alain Le Vern, le président de la Région - qui est l'autorité organisatrice des transports - relayé par le très influent président de l'agglomération rouennaise, Laurent Fabius et la députée-maire de Rouen, Valérie Fourneyron, sans oublier les élus de Basse-Normandie effarés à l'idée de voir la grande vitesse filer vers le nord.
Lundi, dans un courrier très argumenté, Laurent Fabius attirait l'attention du président de la République sur le bien-fondé technique et économique du tracé sud sur lequel travaillent depuis plusieurs années la SNCF, Réseau ferré de France et les services de la Région. Insistant sur la nécessité d'implanter la nouvelle gare de Rouen en centre-ville, Laurent Fabius proposait au président de la République la saisine de la Commision nationale du débat public et de dépêcher en urgence une mission pour recenser les avantages et inconvénients des deux tracés.
« Profiter aux deux régions »:
Ce jeudi midi à l'hôtel de ville du Havre, Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de construire le TGV normand. « Il convient d'imaginer un transport rapide, un TGV, qui reliera Paris au Havre par Mantes et Rouen en une heure et quart et qui profitera également aux deux régions Normandie », a-t-il déclaré. Même si le président de la République n'a dit mot sur le calendrier du projet alors qu'il avait parlé de 2020 en avril, ses déclarations ont été très bien accueillies.
En fin d'après-midi, Alain Le Vern s'est félicité de la confirmation « au plus haut niveau de l'Etat » de trains haute performance pour la Normandie. « Paris-Mantes avec des voies nouvelles, Rouen en 50 mn, Le Havre en 1 h 20. C'est la solution que je préconise depuis dix ans. Elle est techniquement et économiquement réaliste », a ajouté le président de Haute-Normandie, rappelant que les deux régions, les départements et les agglomérations concernées « étaient prêtes à s'engager ».
Au sujet de la nouvelle gare de Rouen, qui serait réalisée en sous-sol dans le futur quartier d'affaires de Saint-Sever sur la rive gauche de la Seine, comme Laurent Fabius et Pierre Bourguignon, le président de l'agence d'urbanisme de Rouen boucles de la Seine, Alain Le Vern veut croire que le principe de réalité prévaudra. « Le président de la République a dit que le projet serait ajouté aux investissements ferroviaires du Grenelle de l'environnement . Il ne peut ignorer qu'une gare en rase campagne au nord de Rouen, ce serait nier la légitime préoccupation du développement durable », plaide le président de Région.
Christophe Préteux
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